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Visé autrefois. Toutes vos photos sont les bienvenues. |
1914, les troupes allemandes vont envahir la France avec qui la Prusse est entrée en guerre
Elles ont trois possibilités, soit passer par la Suisse mais le terrain y est difficile et l'armée y est sur pieds en un rien de temps avec ses citoyens militaires entraînés toutes l'année et qui ont à leur domicile leur équipement y compris leur arme.
Soit passer par l'Alsace Lorraine mais elles se retrouveraient ainsi en face de la ligne des forts français
Soit passer par l'axe historique de la Belgique.C'est cet axe que les allemands vont choisir. (voir la page du 20e siècle de 1914 à 1925)
Rapport du Commandant de lArmée (Période du 31 juillet au 31 décembre 1914)
Les préliminaires 29 juillet 1914 Mise de larmée sur pied de paix renforcée. 31 juillet 1914 Mobilisation de l'armée et plan de défense du territoire. 2 août 1914 Note de lAllemagne réclamant le passage de ses armées à travers la Belgique. 4 août 1914 Violation de la frontière par les troupes allemandes. La défense de la position fortifiée de Liège 4 août Premiers contacts les allemands arrivent à Visé. 5 août 1914 Défense du secteur Vesdre - Meuse aval. Nuit du 5 au 6 août Défense du secteur Ourthe - Meuse amont. 6 août 1914 Repli des troupes de défense de Liège sur le gros de larmée. Laction concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 6 au 20 août 6 août 1914 Choix de la position de défense sur la Gette. 12 août 1914 Combat de Haelen. 18 août 1914 Larmée menacée par onze corps ennemis et demeurée seule, se replie vers la position dAnvers. La défense de la position fortifiée de Namur 5 au 20 août 1914 Premiers contacts. 21 au 23 août 1914 Défense des forts et des intervalles. 23 août 1914 Retraite de la division de Namur vers la France. Laction concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 20 août au 24 septembre 25 au 26 août 1914 Sortie pendant les batailles de la Sambre et de Mons. 4 au 9 septembre 1914 Mouvement destiné à conserver la ligne de retraite vers louest. 9 au 13 septembre 1914 Sortie après la bataille de la Marne. 22 septembre 1914 Destruction des voies ferrées. 25 au 27 septembre 1914 Déplacement à la fin de la bataille de lAisne. La défense du camp retranché dAnvers 28 au 29 septembre 1914 Premiers effets de lartillerie allemande de gros calibre. 30 septembre au 6 octobre 1914 Défense des forts et des intervalles Laction concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 6 au 15 octobre 6 au 10 octobre 1914 LArmée échappe à linvestissement; capitulation de la place 10 au 15 octobre 1914 LArmée prend position sur lYser Laction concertée avec les armées des nations garantes: la bataille de lYser 16 au 24 octobre 1914 La résistance belge sur le front Nieuport -Dixmude 24 au 31 octobre 1914 Le renfort français
Linondation.
Leffort de lennemi est brisé.31 octobre au 31décembre Le front de lYser est maintenu. La Belgique dispose en 1914 d'une armée désorganisée, qui manque cruellement d'officier, d'entrainement et de matériel.
C'est une armée du 19e siècle avec les mêmes uniformes.
Le pouvoir politique depuis très longtemps s'est retranché faussement derrière la neutralité du pays garantie par les grandes nations qui ont promis d'intervenir si le pays était menacé
Dès lors, pourquoi avoitr une armée forte si des alliés puissants sont là pour protéger la Belgique ?
L'effactif est toutefois important, mais les miliciens, même ceux des classes plus âgées, manquent d'expérienceRaisonnement idiot, qui sera maintenu jusqu'à aujourd'hui, car vu la taille du pays, avant même qu'une armée étrangère n'ait mis un pied sur le territoire belge pour voler à son secours, le pays est quasi conquis par l'assaillant.
On le verra encore en 1940 quand l'armée belge se sacrifiera pour garantir la fuite des armées française et anglaise incapables de résister à l'avance allemande.
Jusqu'en 1909, le recrutement de l'armée belge s'opérait par tirage au sort. avec possibilité pour l'appeler de se faire remplacer moyennant une prime: ce système favorisait les classes aisées dont jamais un milicien ne faisait son service militaire
Grâce à la persévérance de Léopold II qui lutta toute sa vie pour donner à son pays une armée digne de ce nom, le service personnel fut, en 1909, adopté à raison d'un fils par famille Léoplod II signa cette loi sur son lit de mort.
Quatre ans plus tard, le comte de Broqueville obtint le service général obligatoire.
Mais les effets de la réorganisation ne pouvaient se faire sentir pleinement qu'en 1917.
La mobilisation portera sur une classe issue du service général, quatre classes issues du service personnel et dix classes issues du tirage au sort, auxquelles s'ajouteront, dans la suite, 40.000 volontaires de guerre
La Belgique sera occupée pour quatre ans, à partir d'octobre 1914, pour se renforcer, l'armée ne pourra dès lors compter que sur les volontaires de guerre qui traverseront les fils électrisés tendus par les Allemands tout le long de la frontière hollandaise, pour rejoindre l'Angleterre par les Pays-Bas, ainsi que sur le nombre limité de Belges résidant dans le lambeau de territoire non occupé.Le 2 août 1914, l'armée belge comptera 200.000 hommes dont 117.000 pour l'armée de campagne.
Celle-ci comprend six Divisions d'Armée (DA) et une DC.
Chaque Divisiopn d'Armée compte:
- trois ou quatre brigades, chacune à deux régiments d'infanterie et un groupe d'artillerie (canons de 7,5);
- un régiment de cavalerie;
- un régiment d'artillerie comprenant des groupes légers (canons de 7,5) et moyens (obusiers de 150);
- génie, services.
Mais l'armée de campagne est formée des deux classes présentes sous les armes et des six plus jeunes classes de rappelés; aussi dans chaque brigade un des deux régiments d'infanterie a été constitué à la mobilisation et est pauvre en cadres comme en matériel.
L'artillerie lourde fait totalement défaut; l'aviation comprend dix aéroplanes en ordre de marche.
Dans l'ensemble, l'armée belge est un outil que le roi Albert sait devoir, dans les débuts, manier avec prudence.L'effectif des troupes d'infanterie dites "de forteresse" est anormalement élevé par rapport à l'armée active; ces troupes sont constituées par ce qu'on appelait communément les "vieilles classes" mais dont les militaires les plus âgés ne dépassaient pas 35 ans! Leur mission était de participer à la défense statique des positions fortifiées, dans les intervalles entre les forts, ceux-ci étant défendus par d'excellentes unités d'artillerie de forteresse. Comme le recrutement d'officiers et de sous-officiers de réserve était inexistant, les régiments d'infanterie de forteresse étaient peu encadrés; mal armés, mal équipés, sans valeur combative, ces unités seront réduites, après la chute des positions fortifiées, au rôle de troupes de communication.
A défaut de sacrifices en hommes, le pays avait consenti l'effort financier nécessaire à la création d'un système fortificatif permanent dû à Brialmont, les places fortes de Liège et de Namur barrent la Meuse.
Le camp retranché d'Anvers doit servir de réduit national et abrite à cette fin tous les stocks et approvisionnements de l'armée. ( sources http://www.clham.org/050372.htm )
Il tombera aussi.
Tout juste a-t-on construit des lignes de forts, mais sans donner les moyens nécessaires.
Ils sont dépassés, d'une conception du 19e siècle et inefficaces contre l'armement du 20e.
En béton non armé, ils peuvent résister à des obus d'un calibre maximal de 200 mm.
Les allemands arrivent avec des obusiers de 420mm qui tirent des obus d'un mètre cinquante qui pèsent 800 kilos...Dans la position fortifiée de Liège ils sont 12 autour de la ville, il manque le 13e pour lequel on ne débloquera jamais les crédits.
Il ne sera jamais construit, il devait protéger Lixhe et Visé, c'est par là que les allemands vont passer, dans cette trouée hors de portée des canons de Liège.
Les allemands entreront à Visé le 4 août.
Ils affronteront 5 gendarmes qui courageusement à un contre cent leurs feront face, puis le 12e de Ligne qui s'est positionné sur la rive gauche de la Meuse, derrière le pont qu'on a fait sauter.
Les combats commencent, ils vont durer quatre ans.
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Les
Premiers Soldats Belges, Héros de la guerre 1914-1918 Morts au champs d'honneur à Visé |
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Louis Maulus, soldat 12e
de Ligne et Prosper
Van Gastel, soldat, 12e
de Ligne (le récit de la bataille de Visé, cliquez ici) |
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Auguste Bouko, Maréchal
des logis 1ère
cl.
et Jean-Pierre Thill
Maréchal des logis 1ère
cl. (Le récit de leur mort héroïque, cliquez ici) |
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VAN GASTEL Prosper
Jean Baptiste Marie, |
MAULUS Louis
Joseph, |
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Nous cherchons des souvenirs, photos, archives
de Prosper Van Gastel et de Louis Maulus Merci au
1er Caporal-chef Meurée du 12e de Ligne de Spa |
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![]() " A l'Avant-Garde " Le 12e de Ligne étant de Liège, on retrouve sur son insigne le Perron liégeois, symbole des libertés |
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fiche matricule | portrait | carrière | fiche matricule |
portrait | carrière |
BOUKO Auguste | THILL Jean-Pierre | ||||
Né à Limerlé (Gouvy) prov. Lux. le 15
septembre 1863
A titre posthume
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Les images
et renseignements concernant les gendarmes Bouko et Thill
nous ont aimablement été communiqués par Benoît Mihail, Conservateur. Service Historique de la Police Historische Dienst van de Politie (CGC-H) Avenue de la Force Aérienne 33 Luchtmachtlaan, B - 1040 Bruxelles / Brussel T 02-6426929 F 02-6426369 Pour visiter le musée:réservation via museum@polfed.be ou au numéro de fax 02/646.80.51.
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