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Visé- le débarquement de 1944 et la libération

Vous entendez le thème musical du film Le Jour le Plus Long (Paul Anka) comme on désigna cette journée du débarquement du 6 juin 1944.

Home / Sommaire histoire Vers 1944 la libération de Visé Vers le 20e siècle de 1950 à 1975 dernière mise à jour:10/09/24

1944 suite

Dwight David Eisenhower, chef suprême des armées en 194415 septembre
Le général Eisenhower, chef suprême des forces alliées à l'Ouest.
17 septembre
Grave échec d'une opération alliée (troupes aéroportées) à Arnheim.Un pont trop loin...
19 septembre
Armistice entre l'U. R. S. S. et la Finlande.
Septembre
Les Allemands évacuent la Grèce. La Belgique libérée. Conférence de Dumbarton Oaks.
Les Américains prennent les îles Carolines.
17 octobre
La 6ème armée US débarque aux Philippine (Leyte) sous les ordres du général Mac Arthur
20 octobre
L'Armée Rouge entre à Belgrade. Le maréchal Tito, chef du gouvernement yougoslave.

Octobre
Bataille navale des Philippines.
4 novembre
Roosevelt élu président des États-Unis pour la quatrième fois. Truman vice-président.
23 novembre
Les Alliés entrent à Strasbourg.
10 décembre
Moscou : accord franco-soviétique conclu pour dix ans par de Gaulle et Bidault avec Staline et Molotov.

16 décembre 1944

Offensive allemande dans les Ardennes.

Hitler décide de porter son attaque sur les Ardennes afin de couper en deux les forces des alliés.
La contre offensive de von Rundstedt arrête les troupes américaines à Bastogne.
Le 16 décembre 1944 commence la Bataille des Ardennes qui se terminera le 28 janvier 1945.
Les américains sont bloqués, encerclés par les allemands.

le général Mc Auliffe
le général Mc Auliffe
les américains à Bastogne,  "Hang Tough, Bastogne 1944" by John D. Shaw le général Patton
le général Patton

La 101e division tient bon
Il fait un froid glacial, l'hiver est un des plus rudes que l'on connaisse.
La neige recouvre tout.
Dans leur trous, les soldats sont gelés, ils se terrent quand les coups de canon font éclater les arbres au-dessus de leurs têtes
Ils n'ont plus de vivres, plus de pansements, plus de médicaments.
Bastogne est bombardée, l'hôpital provisoire est écrasé et avec lui les blessés.
A l'offre de reddition des allemands, et malgré l'impossibilité d'un ravitaillement dû aux conditions météo, Mc Auliffe qui commande répondra son célèbre "Nuts" (littérallement "mes couilles !")

Vidéo d'époque:
Autour de Bastogne
A Bastogne

Le général Patton à la tête d'une division blindée parviendra à rompre l'encerclement à Noël et les américains reprendront le dessus.
Les hommes de la 101, valheureux combattants, ne reconnaitront jamais qu'ils étaient en difficulté.

la Easy Company
dont l'épopée fut racontée lors des épisodes de la série Frères d'Armes / Band of Brothers

Bastogne   Bastogne historical center



Musée de la Bataille des Ardennes

vers le site officiel de la 101e


la 506e airborne

 

Association des Musées de la Bataille des Ardennes

 


Un Noël à Bastogne, récit de la bataille

La propagande nazie
Vidéo d'époque concernant les bombardements des alliés sur les ville belge et françaises
Bombardements en Belgique, France, Allemagne
Mais aussi:
La libération d'Anvers
Retrospective US pour l'année 1944

 

Charles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaumeLe Roi Léopold III et le prince Charles en 19351944

A la libération de la Belgique, le Roi Léopold III ne se trouve pas au pays, ayant été déporté en Allemagne par l'occupant.
Comme la Constitution prévoit la possibilité d'une Régence, le Prince Charles est nommé Régent du Royaume par les Chambres Réunies.
Le 20 septembre 1944, le Prince Charles prête le serment constitutionnel.
Il exercera les prérogatives royales jusqu'au 20 juillet 1950.

Charles-Théodore,
Henri, Antoine, Meinrad de Belgique,
prince de Saxe-Cobourg-Gotha,
duc de Saxe,
prince de Belgique,
comte de Flandre
(Bruxelles, 10 octobre 1903 - Raversijde, 1er juin 1983)
est le second fils du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth

En 1940, le prince Charles participe à la Campagne des Dix-Huit-Jours : il visite les postes de commandement et fait rapport chaque soir à Léopold III et ses généraux.

Il approuve la capitulation de l'armée belge décidée par son frère, mais leurs opinions divergent ensuite : Charles est anglophile, tandis que l'entourage de Léopold cherche à nouer de bonnes relations avec l'Allemagne en vue de soulager le peuple belge.

Charles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaumeCharles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaumeDe 1940 à 1944, Charles reste au palais royal de Bruxelles.

Lors de la déportation du Roi Léopold III et de ses enfants par les Allemands le 6 juin 1944, le prince Charles se cache dans une petite ferme de Sart-lez-Spa.
En septembre 1944, la Belgique est libérée mais le Roi est toujours prisonnier.
Son frère Charles est nommé Régent du royaume par les Chambres réunies.

Il prête serment le 20 septembre 1944 et exerce les prérogatives royales
jusqu'au retour du Roi Léopold III en Belgique le 20 juillet 1950.

Beaucoup considèrent que le prince Charles, qui a eu de bonnes relations avec le monde politique, a sauvé la dynastie mais certaines biographies laissent clairement entendre qu'il espérait que son frère ne remonterait jamais sur le trône de Belgique et qu'il oeuvrait en ce sens, ce qui expliquerait qu'il s'écarte, ou soit écarté, de la famille royale dès 1950.

En fait il évita tout conflit avec le monde politique et il n'eut aucun poids dans les décisions du gouvernement
.

Charles,comte de Flandre, prince de Belgique, régent du royaume, mémorial de Raversijde

Charles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaume

Charles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaume

Charles de Belgique,Comte de Flandre, Régent du royaume

Charles de Belgique
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume,
mémorial de Raversijde
Charles de Belgique

1903-1983

Rien Emmery
Prins Karel
leven in de schaduw van Leopold III

http://www.prinskarel.be/
Charles,
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume
de
Gunnar Riebs

En 1950, Charles coupe les ponts avec sa famille et s'installe à Raversijde à la côte belge, où il se consacre à la peinture et au dessin sous le nom de Karel van Vlaanderen.

Les années 60 et 70 sont marquées par des ennuis financiers et par ses premières expositions.
Il décède à Ostende en 1983 et a droit à des funérailles nationales.

1945

12 janvier
Offensive générale soviétique.
17 janvier
Varsovie libérée.
20 janvier
Armistice entre l'U. R. S. S. et la Hongrie.
Janvier
Prise de Luçon (Philippines) par les Américains.
2 février
Colmar libérée.
4 au 13 février
Conférence de Yalta (Roosevelt, Churchill, Staline).
13-15 février
Bombardement de Dresde par la Royal Air Force 135 000 morts.
Février
Bataille d'Iwojima. 
7 mars
Les Alliés franchissent le Rhin à Remagen.
9 mars
Coup de force japonais en Indochine.
30 mars
Chute de Dantzig.
Mars
Les Américains occupent toutes les Philippines.
9 avril
Offensive alliée en Italie.
12 avril
Mort de Roosevelt; Truman, président des États-Unis.
13 avril
L'Armée Rouge à Vienne.
13 avril-8 mai
Les « poches de l'Atlantique » (Royan, La Rochelle, Saint-Nazaire, Lorient) libérées.
25 avril
Les Français sur le Danube. Jonction des Américains et des Soviétiques à Torgau, sur l'Elbe.
25 avril-26 juin
Conférence de San Francisco. Fondation de l'O.N.U. (Organisation des Nations Unies) La charte de l'ONU. signée le 25 juin par 51 États.
28 avril
Mussolini fusillé près de Côme par des partisans italiens

30 avril
Hitler met fin à ses jours

Alors que les armées russes pénétrent dans Berlin le 30 avril 1945,
Hitler se sucide dans son bunker avec sa compagne, Eva Braun

7 mai :

Léopold III est libéré par les troupes alliées
7 mai :

L'Allemagne se rend sans conditions aux Alliés, à Reims un armistice est signé
par le Général Alfred Jodl (Allemagne), en présence de Bedel-Smith (États-Unis),
du général Ivan Susloparov (URSS) et du général François Sevez (France).

La reddition des allemands
1. L'amiral FRIEDEBURG, commandant en chef de la Kriegsmarine   
2. Le général JODL, chef d'État-major de la Wehrmacht, adjoint du maréchal Keitel, commandant en chef de l'Armée allemande
3. 
Le commandant OXENIUS, aide de camp du général Jodl

Au second plan et de face, les officiers alliés
      1/ 
Le général MORGAN, adjoint du chef d'État-major du Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier britannique )
      2/ 
Le général SEVEZ, adjoint du chef d'État-major de la Défense nationale, le général Juin ( unique officier français présent à Reims )
      3/ 
L'amiral BURROUGH, commandant en chef des Forces navales alliées ( officier britannique )
      4/ 
Le général BEDELL-SMITH, chef d'État-major, représentant le général Eisenhower, commandant en chef du Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier américain )
      5/ 
Le commandant BUTCHER, aide de camp du général Eisenhower ( officier de la Marine américaine ), debout un peu en retrait derrière le général Sevez et l'amiral Burrough.
      6/ 
Le lieutenant CHERNIAEV, interprète du général Sousloparov ( officier soviétique ), assis en retrait derrière la chaise vide.
      7/ 
Le général SOUSLOPAROV, chef de la Mission militaire soviétique en France, représentant du gouvernement et du haut commandement soviétiques
      8/ Le général SPAATZ, chef des Forces aériennes américaines stratégiques et tactiques ( USSTAF )
      9/ Le général ROBB, chef d'État-major de l'Armée de l'Air alliée ( officier britannique )
     10/ 
Le colonel ZENKOVITCH, aide de camp du général Sousloparov ( officier soviétique )
   
    
La chaise vide située entre le général Bedell-Smith et le général Sousloparov, était destinée au général STRONG, chef du 2ème Bureau allié ( officier britannique ), qui est resté debout durant toute la cérémonie de la signature, a servi d'interprète auprès des plénipotentiaires allemands et leur a présenté l'acte de capitulation à signer, mais qui est absent de la photographie ci-dessus.
   
À l'extrêmité de la table, entre le général Robb et le colonel Zenkovitch, se trouvait le général américain BULL, chef du 3ème Bureau allié, qui n'apparaît pas sur la photo.

sources:
Musée de la Reddition de Reims

8 mai
Fin des combats en Europe,
entrée en vigueur de la capitulation allemande à 23 h 01

On a découvert toute l'horreur des camps de concentration
vidéo d'époque:
Libération du camp de Belsen par les Britanniques


1er juillet 1945,

 

 

14 novembre 1945

Le procès de Nuremberg commence
Il fut intenté contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité.
Il se tiendra à Nuremberg du 14 novembre 1945 au 1er octobre 1946.
Ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire international de Nuremberg, créé en exécution de l'accord signé le 8 août 1945
par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du IIIe Reich.

Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sa uckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher.
Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contreKarl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer.
Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schacht sont acquittés.

Vidéos archives d'époque:
Le Procès de Nuremberg.
La semaine au procès de Nuremberg

En 1946 la société Franki entreprend la reconstruction du "Pont des Allemands" , le viaduc du chemin de fer que les allemands ont démoli en septembre 1944 en s'enfuyant de Visé

Images Région Wallonne
   
Ancienne écluse de la Basse-Meuse, actuelle brasserie la Capitainerie
   
Le pont au dessus du canal Albert
   
Reconstruction par Franki


Images famille Van Deun
© Marc Poelmans
   






   

1946

Les fêtes reprennent

Cérémonie patriotique en 1946,


   Tambours à Visé en 1946, fête de la libération, Léonard Cordy tambour-major

 

On reconnait à l'avant plan, Léonard Cordy, Tambour-Major des Francs Arquebusiers qui commande des tambours en civil issus des trois gildes qui défilent rue du Perron
Au premier rang au centre, en pantalon golf, c'est
Nicolas (Nico) Kinet

 

Depuis les années vingt, le chef de musique des Francs Arquebusiers est Jacques Rion qui habitait rue du Général Thys à Dalhem

Il mettait ses musiciens à la disposition de la compagnie comme suit en 1934
10 hommes au Réveil
22 hommes l'avant-midi
18 hommes l'après-mide
7 hommes le soir pour animer le bal
C'est de nouveau lui qui assurera la prestation musicale de la fête de St Martin du 4 novembre 1945 sans toutefois assurer le bal pris en charge par M. Douin
En 1945 le pris pour 22 musiciens le matin était de 1650 francs, 75 francs par musicien, de 9h30 à 12h30 et de 1200 francs pour l'après-midi de 16 à 20 heures pour 15 musiciens à 20 francs de l'heure
En 1946 on le retrouve de nouveau au bal à partir de 22 heures, le cramignon se terminant seulement à 21 heures, et la compagnie lui demande de fournir 6 hommes:
piano, batterie, contrebasse, deux saxos, un trompette au pris de 40 francs l'heure par homme avant minuit et de 50 francs après minuit.

Mais en 1948, la compagnie, au grand regret des anciens, doit se séparer de lui et de son orchestre qui ne répondent plus aux goûts de jeunes de l'époque qui préfèrent changer.
Déjà à l'époque les jeunes voulaient des orchestres à la mode ...

En 1946, les arbalétriers font quelques changements.
Selon la littérature à ce sujet,le tambour major Kiecken ira s'inspirer d'uniformes au musée de l'armée afin d'en confectionner pour les tambours.
Le choix se porte visiblement sur la veste modèle 1871 mais avec des épaulettes et cordons-raquettes particuliers et des galons qui répondent aux subtilités locales et n'ont rien de réglementaire.
Les couleurs sont aussi adaptées à la mode locale et ne répondent à aucun standard militaire.
  

1948
Les maisons Albert furent construites à partir de 1919 pour abriter la population, mais 30 ans plus tard, près de 600 personnes vivent encore dans ces abris précaires.
Certains s'en offusquentpar compassion mais aussi parce que cette situation est préjudiciable au commerce dans une ville qui à l'époque était touristique.
La presse s'en fera l'écho.
Images prises par Pierre Galère propriétaire de l'hôtel de l'oie Rue du Pont.
Déjà on assiste à une gentrification de la cité avec des maisons cossues d'un côté et des gens qui vivent pauvrement.


Baraquements à Visé en 1948 Baraquements à Visé en 1948 Baraquements à Visé en 1948 Baraquements à Visé en 1948  Baraquements à Visé en 1948 Baraquements à Visé en 1948

Presse 1948 baraquements de Visé Presse 1948 baraquements de Visé Visé baraquements presse 1949

 
1950,

la Question Royale
Tout commence en 1940, quand le Roi Léopold III annonce la capitulation face à l’Allemagne nazie.
La rupture entre le souverain et le gouvernement belge est consommée.
Celui-ci le déclare dans l’impossibilité de régner.
A la libération, c’est le Prince Charles -frère du Roi- qui est élu Régent en attendant la fin de la captivité de son aîné détenu en Allemagne, il ne sera jamais que le porte-plume du gouvernement sans jamais avoir d'autorité.

Au pouvoir de 1946 à 1949, les socialistes bloquent la proposition catholique (PSC-CVP) d’une consultation nationale visant à mettre fin à l’"impossibilité de régner" du Roi mais aux élections de 1949 auxquelles les femmes participent pour la première fois, une coalition entre sociaux-chrétiens (PSC) et libéraux se met en place, rejetant la gauche dans l'opposition.

Léopold III revient à Bruxelles le 22 juillet.
La veille, à Boussu (Mons), un premier attentat à l'explosif avait déjà eu lieu.
Une centaine de ceux-ci visèrent les voies de chemin de fer et les centrales électriques.
La réaction au retour du roi fut effectivement très violente dans les bassins industriels wallons, surtout en région liégeoise


Les élections de 1949, ont porté au pouvoir un gouvernement de sociaux-chrétiens et de libéraux qui prend la décision d’organiser une consultation populaire sur ce qui restera dand l'histoire sous le nom de la « Question Royale ».
Il s’agit du seul référendum de l’histoire de la Belgique, il a lieu le 12 mars 1950.

La question posée aux électeurs est la suivante :
" Etes-vous d’avis que le roi Léopold III reprenne l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels ? ".
Le " Oui"» l’emporte avec une majorité de 57,68 %,
mais les disparités sont importantes entre les différentes régions et provinces du Royaume.
Si 72 % des Flamands ont voté pour le retour, ils ne sont que 42 % en Wallonie et 48 % à Bruxelles.
Le référedum du 12 mars 1950 donne la victoire aux partisans du retour du Roi avec 57,5% de voix,
mais leur répartition est très différénte au nord (70% pour) et au sud (58% contre).
Toutefois il est faux de dire que les wallons ont votés "contre" et les flamands "pour", en effet les votes varient selon les arrondissements.

Le résultat est que 2 933 382 Belges (57,68%) se déclarent pour le retour du Roi contre 2 151 881 (42,32%)
Pour Contre

En Flandre

 
Le Limbourg donne 83% de oui,  
Flandre occidentale avec 75%  
Flandre orientale avec 72%  
Anvers avec 68%  

A Bruxelles

ancienne province de Brabant : 50,15% à Bruxelles 52 % de NON

En Wallonie

Luxembourg 65% de oui  
Namur 58%  
  Hainaut 64% de non
  Liège 58% d'opposants.
   
   
  Province de Namur, l'arrondissement de Namur NON de justesse (51% de NON).

Mais au sens actuel, ce sont trois provinces wallonnes sur cinq qui se prononcèrent contre le Roi
Au total 9 arrondissements wallons sur 13 se prononcèrent pour le NON.
Ou encore (au sens actuel), 10 arrondissements francophones (les 9 wallons + Bruxelles), ou à majorité francophone sur 14.

  arrondissement de Nivelles, coïncidant avec l'actuelle Province du Brabant wallon, 65% de non.
arrondissement de Verviers OUI à 60%  

Manifestation en 1950 à Liège contre le retour de Léopold IIIA cette époque, un gouvernement wallon séparatiste est prêt à se mettre en place
avec son autonomie totale et indépendant du reste du pays, et de force si nécessaire,
avec s'il le faut le concours armé de la France dont le consul général de France, Jules-Daniel Lamazière avait, d'ordre de son ambassadeur, promis le concours de deux régiments français pour soutenir le nouveau gouvernement wallon...

cfr http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_wallon_separatiste

Le 26 juillet 1950, peu de temps avant l'épilogue de la Question royale, le leader syndicaliste André Renard fit une déclaration à la presse indiquant que les mots « insurrection » et « révolution » revêtiraient un sens pratique.
Malgré l'opposition violente à son retour le roi Léopold III et le Gouvernement belge ne voulaient pas céder à la pression populaire.

Une grève générale paralysa le lendemain tout le
Sillon industriel.
Le président du
Congrès national wallon, Joseph Merlot déclara qu'il y avait lieu de convoquer les États-Généraux de Wallonie.

Grâce-Berleur - 30 juillet 1950.
Massacre à Grâce-Berleur !

Depuis un moment des attentats avaient eu lieu dans différents endroits du pays., on était au bord de la guerre civile avec une gauche très puissante et violente qui voulait se faire entendre.
Les rassemblements sont interdits mais malgré cela, le 30 juillet 1950, une manifestation se prépare en région liégeoise.
Le gendarmerie, débordée par les manifestants, tua dans une échauffourée trois manifestants sur les hauteurs de Liège,
à
Grâce-Berleur (un quatrième décédant quelque jours plus tard de ses blessures), dont trois anciens résistants.


Albert Houbrecht, Henri Vervaeren, Pierre Serepana et Joseph Thomas eurent droit à des funérailles quasi nationales alors que le drapeau belge était remplacé par le drapeau wallon.

Des dizaines de milliers de personnes défilèrent derrière leurs cercueils lors des funérailles organisées au village,
le cortège étant précédé du drapeau wallon et du drapeau rouge du Parti Socialiste.

voir aussi:
http://www.ps-federation-liege.be/
et la page de l'historien Thierry Goossens :
http://users.tvcablenet.be/personal/tvcn22273/sittoudi/republic/Grace.html
et
http://grace-hollogne.skynetblogs.be/
et la gestion de la crise par le PSC
http://www.flwi.ugent.be

Vers le 20e siècle de 1950 à 1975

dernière mise à jour:10/09/24

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