15
septembre
Le général Eisenhower, chef suprême des
forces alliées à l'Ouest.
17 septembre
Grave échec d'une opération alliée (troupes
aéroportées) à Arnheim.Un pont trop loin...
19 septembre
Armistice entre l'U. R. S. S. et la Finlande.
Septembre
Les Allemands évacuent la Grèce. La Belgique
libérée. Conférence de Dumbarton Oaks.
Les Américains prennent les îles Carolines.
17 octobre
La 6ème armée US débarque aux Philippine (Leyte) sous
les ordres du général Mac Arthur
20 octobre
L'Armée Rouge entre à Belgrade. Le maréchal
Tito, chef du gouvernement yougoslave.
Octobre
Bataille navale des Philippines.
4 novembre
Roosevelt élu président des États-Unis pour
la quatrième fois. Truman vice-président.
23 novembre
Les Alliés entrent à Strasbourg.
10 décembre
Moscou : accord franco-soviétique conclu pour
dix ans par de Gaulle et Bidault avec Staline et Molotov.
16 décembre 1944

Offensive allemande dans les Ardennes.
Hitler
décide de porter son attaque sur les Ardennes afin de
couper en deux les forces des alliés.
La contre offensive de von Rundstedt arrête les troupes
américaines à Bastogne.
Le 16 décembre 1944 commence la Bataille des
Ardennes qui se terminera le 28 janvier 1945.
Les américains sont bloqués, encerclés par les
allemands.

le général Mc Auliffe |
 |

le général Patton |
La
101e division tient bon
Il fait un froid glacial, l'hiver
est un des plus rudes que l'on connaisse.
La neige recouvre tout.
Dans leur trous, les soldats sont gelés, ils se terrent
quand les coups de canon font éclater les arbres au-dessus
de leurs têtes
Ils n'ont plus de vivres, plus de pansements, plus de
médicaments.
Bastogne est bombardée, l'hôpital provisoire est
écrasé et avec lui les blessés.
A l'offre de reddition des allemands, et malgré l'impossibilité
d'un ravitaillement dû aux conditions météo, Mc
Auliffe qui commande répondra son célèbre "Nuts"
(littérallement "mes couilles !")
Le général Patton à la tête d'une division
blindée parviendra à rompre l'encerclement à Noël et
les américains reprendront le dessus.
Les hommes de la 101, valheureux combattants, ne
reconnaitront jamais qu'ils étaient en difficulté.

Un Noël à Bastogne, récit de la
bataille
|
 1944
A la libération de la
Belgique, le Roi Léopold III ne se trouve pas au pays,
ayant été déporté en Allemagne par l'occupant.
Comme la Constitution prévoit la possibilité d'une
Régence, le Prince Charles est nommé
Régent du Royaume par les Chambres Réunies.
Le 20 septembre 1944, le Prince Charles prête le serment
constitutionnel.
Il exercera les prérogatives royales jusqu'au 20 juillet
1950.
Charles-Théodore,
Henri, Antoine, Meinrad de Belgique,
prince de Saxe-Cobourg-Gotha,
duc de Saxe,
prince de Belgique,
comte de Flandre
(Bruxelles, 10 octobre 1903 - Raversijde, 1er juin
1983)
est le second fils du roi Albert Ier et de la
reine Élisabeth
En 1940, le prince Charles
participe à la Campagne des Dix-Huit-Jours : il
visite les postes de commandement et fait rapport chaque
soir à Léopold III et ses généraux.
Il approuve la capitulation de l'armée belge décidée
par son frère, mais leurs opinions divergent ensuite :
Charles est anglophile, tandis que l'entourage de
Léopold cherche à nouer de bonnes relations avec l'Allemagne
en vue de soulager le peuple belge.
 De 1940 à
1944, Charles reste au palais royal de Bruxelles.
Lors de la déportation du Roi Léopold III et de ses
enfants par les Allemands le 6 juin 1944, le prince
Charles se cache dans une petite ferme de Sart-lez-Spa.
En septembre 1944, la Belgique est libérée mais le Roi
est toujours prisonnier.
Son frère Charles est nommé Régent du royaume par les
Chambres réunies.
Il prête
serment le 20 septembre 1944 et exerce les prérogatives
royales
jusqu'au retour du Roi Léopold III en Belgique le 20
juillet 1950.
Beaucoup considèrent
que le prince Charles, qui a eu de bonnes relations
avec le monde politique, a sauvé la dynastie mais
certaines biographies laissent clairement entendre qu'il
espérait que son frère ne remonterait jamais sur le
trône de Belgique et qu'il oeuvrait en ce sens, ce
qui expliquerait qu'il s'écarte, ou soit écarté,
de la famille royale dès 1950.
En fait il évita tout conflit avec le monde
politique et il n'eut aucun poids dans les décisions
du gouvernement.

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Charles
de Belgique
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume,
mémorial de Raversijde |
Charles
de Belgique
1903-1983
Rien Emmery |
Prins
Karel
leven in de schaduw van Leopold III
http://www.prinskarel.be/ |
Charles,
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume
de Gunnar Riebs |
En 1950, Charles
coupe les ponts avec sa famille et s'installe à
Raversijde à la côte belge, où il se consacre
à la peinture et au dessin sous le nom de Karel
van Vlaanderen.
Les années 60 et 70 sont marquées par des
ennuis financiers et par ses premières
expositions.
Il décède à Ostende en 1983 et a droit à des
funérailles nationales.
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1945
12
janvier
Offensive générale soviétique.
17 janvier
Varsovie libérée.
20 janvier
Armistice entre l'U. R. S. S. et la Hongrie.
Janvier
Prise de Luçon (Philippines) par les
Américains.
2 février
Colmar libérée.
4 au 13 février
Conférence de Yalta (Roosevelt, Churchill,
Staline).
13-15 février
Bombardement de Dresde par la Royal Air Force
135 000 morts.
Février
Bataille d'Iwojima.
7 mars
Les Alliés franchissent le Rhin à Remagen.
9 mars
Coup de force japonais en Indochine.
30 mars
Chute de Dantzig.
Mars
Les Américains occupent toutes les Philippines.
9 avril
Offensive alliée en Italie.
12 avril
Mort de Roosevelt; Truman, président des États-Unis.
13 avril
L'Armée Rouge à Vienne.
13 avril-8 mai
Les « poches de l'Atlantique » (Royan, La
Rochelle, Saint-Nazaire, Lorient) libérées.
25 avril
Les Français sur le Danube. Jonction des
Américains et des Soviétiques à Torgau, sur l'Elbe.
25 avril-26 juin
Conférence de San Francisco. Fondation de l'O.N.U.
(Organisation des Nations Unies) La charte de l'ONU.
signée le 25 juin par 51 États.
28 avril
Mussolini fusillé près de Côme par des
partisans italiens
30 avril
Hitler met fin à ses jours
Alors que les armées russes pénétrent dans Berlin le
30 avril 1945,
Hitler se sucide dans son bunker avec sa compagne, Eva
Braun
7 mai :

Léopold III est libéré par les troupes alliées
7 mai :
L'Allemagne se
rend sans conditions aux Alliés, à Reims un armistice
est signé
par le Général Alfred Jodl (Allemagne), en présence de
Bedel-Smith (États-Unis),
du général Ivan Susloparov (URSS) et du général
François Sevez (France).

1. L'amiral FRIEDEBURG,
commandant en chef de la Kriegsmarine
2. Le général JODL, chef d'État-major
de la Wehrmacht, adjoint du maréchal Keitel,
commandant en chef de l'Armée allemande
3. Le commandant OXENIUS, aide de camp du
général Jodl
Au second plan et de
face, les officiers alliés
1/ Le
général MORGAN, adjoint du chef d'État-major du
Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier
britannique )
2/ Le général
SEVEZ, adjoint du chef d'État-major de la Défense
nationale, le général Juin ( unique officier
français présent à Reims )
3/ L'amiral
BURROUGH, commandant en chef des Forces navales
alliées ( officier britannique )
4/ Le
général BEDELL-SMITH, chef d'État-major,
représentant le général Eisenhower, commandant en chef
du Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier
américain )
5/ Le
commandant BUTCHER, aide de camp du général
Eisenhower ( officier de la Marine américaine ),
debout un peu en retrait derrière le général Sevez et
l'amiral Burrough.
6/ Le
lieutenant CHERNIAEV, interprète du général
Sousloparov ( officier soviétique ), assis en
retrait derrière la chaise vide.
7/ Le
général SOUSLOPAROV, chef de la Mission militaire
soviétique en France, représentant du gouvernement et
du haut commandement soviétiques
8/ Le
général SPAATZ, chef des Forces aériennes
américaines stratégiques et tactiques ( USSTAF )
9/ Le
général ROBB, chef d'État-major de l'Armée de l'Air
alliée ( officier britannique )
10/ Le colonel
ZENKOVITCH, aide de camp du général Sousloparov ( officier
soviétique )
La chaise vide située
entre le général Bedell-Smith et le
général Sousloparov, était destinée au général
STRONG, chef du 2ème Bureau allié ( officier
britannique ), qui est resté debout durant toute la
cérémonie de la signature, a servi d'interprète
auprès des plénipotentiaires allemands et leur a
présenté l'acte de capitulation à signer, mais qui est
absent de la photographie ci-dessus.
À l'extrêmité de la table,
entre le général Robb et le colonel Zenkovitch, se
trouvait le général américain BULL, chef du 3ème
Bureau allié, qui n'apparaît pas sur la photo.
sources: Musée
de la Reddition de Reims
8 mai
Fin des combats en Europe,
entrée en vigueur de la capitulation allemande à 23 h
01
|
1er juillet 1945,
|
14
novembre 1945
Le procès de Nuremberg
commence
Il fut intenté contre 24 des principaux responsables
du Troisième Reich, accusés de complot, crime
contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité.
Il se tiendra à Nuremberg du 14 novembre 1945
au 1er octobre 1946.
Ce procès se déroula sous la juridiction du
Tribunal militaire international de Nuremberg, créé
en exécution de l'accord signé le 8 août 1945
par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
de l'Union des républiques socialistes soviétiques
et par le gouvernement provisoire de la République
française, afin de juger les dirigeants du IIIe
Reich.
Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison
de Martin Bormann
(par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring
(qui se suicide juste avant l'exécution de la
sentence), Alfred Jodl, Ernst
Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel,
Joachim von
Ribbentrop, Alfred Rosenberg,
Fritz Sa uckel, Arthur Seyß-Inquart
et Julius Streicher.
Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité
sont prononcées contreKarl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin
von Neurath, Erich Raeder, Baldur von
Schirach et Albert
Speer.
Enfin, Hans Fritzsche,
Franz von Papen
et Hjalmar Schacht
sont acquittés.
En 1946 la société Franki entreprend la
reconstruction du "Pont des Allemands" , le viaduc du chemin de fer
que les allemands ont démoli en septembre 1944 en s'enfuyant de Visé
Images Région Wallonne

Ancienne écluse de la Basse-Meuse, actuelle brasserie la
Capitainerie
Le
pont au dessus du canal Albert
Reconstruction par Franki

Images famille Van Deun © Marc
Poelmans






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1946
Les fêtes reprennent

Cérémonie
patriotique en 1946,

On
reconnait à l'avant plan, Léonard Cordy,
Tambour-Major des Francs Arquebusiers
qui commande des tambours en civil issus des trois gildes
qui défilent rue du Perron
Au premier rang au centre, en pantalon golf, c'est Nicolas (Nico) Kinet
|
|
Depuis
les années vingt, le chef de musique des Francs
Arquebusiers est Jacques Rion qui habitait rue du
Général Thys à Dalhem
Il mettait ses musiciens à la disposition de la
compagnie comme suit en 1934
10 hommes au Réveil
22 hommes l'avant-midi
18 hommes l'après-mide
7 hommes le soir pour animer le bal
C'est de nouveau lui qui assurera la prestation
musicale de la fête de St Martin du 4 novembre 1945
sans toutefois assurer le bal pris en charge par M.
Douin
En 1945 le pris pour 22 musiciens le matin était de
1650 francs, 75 francs par musicien, de 9h30 à 12h30
et de 1200 francs pour l'après-midi de 16 à 20
heures pour 15 musiciens à 20 francs de l'heure
En 1946 on le retrouve de nouveau au bal à partir de
22 heures, le cramignon se terminant seulement à 21
heures, et la compagnie lui demande de fournir 6
hommes:
piano, batterie, contrebasse, deux saxos, un
trompette au pris de 40 francs l'heure par homme
avant minuit et de 50 francs après minuit.
Mais en 1948, la compagnie, au grand regret des
anciens, doit se séparer de lui et de son orchestre
qui ne répondent plus aux goûts de jeunes de l'époque
qui préfèrent changer.
Déjà à l'époque les jeunes voulaient des
orchestres à la mode ...
En 1946, les arbalétriers font quelques
changements. Selon la littérature à ce sujet,le tambour major
Kiecken ira s'inspirer d'uniformes au musée de l'armée afin d'en
confectionner pour les tambours. Le choix se porte visiblement
sur la veste modèle 1871 mais avec des épaulettes et
cordons-raquettes particuliers et des galons qui répondent aux
subtilités locales et n'ont rien de réglementaire. Les couleurs
sont aussi adaptées à la mode locale et ne répondent à aucun
standard militaire.

|
1948
Les maisons Albert furent construites à partir de 1919 pour abriter la
population, mais 30 ans plus tard, près de 600 personnes vivent
encore dans ces abris précaires. Certains s'en offusquentpar
compassion mais aussi parce que cette situation est préjudiciable au
commerce dans une ville qui à l'époque était touristique. La presse
s'en fera l'écho. Images prises par Pierre Galère propriétaire de l'hôtel
de l'oie Rue du Pont. Déjà on assiste à une gentrification de la
cité avec des maisons cossues d'un côté et des gens qui vivent
pauvrement.



1950,

la Question
Royale
Tout commence en 1940,
quand le Roi Léopold III annonce la capitulation
face à lAllemagne nazie.
La rupture entre le souverain et le gouvernement
belge est consommée.
Celui-ci le déclare dans limpossibilité de
régner.
A la libération, cest le Prince Charles -frère
du Roi- qui est élu Régent en attendant la fin de
la captivité de son aîné détenu en Allemagne, il
ne sera jamais que le porte-plume du gouvernement
sans jamais avoir d'autorité.
Au pouvoir de 1946 à 1949, les socialistes bloquent
la proposition catholique (PSC-CVP) dune
consultation nationale visant à mettre fin à
l"impossibilité de régner" du
Roi mais aux élections de 1949 auxquelles les femmes
participent pour la première fois, une coalition
entre sociaux-chrétiens (PSC) et libéraux se met en
place, rejetant la gauche dans l'opposition.
Léopold III revient à
Bruxelles le 22 juillet.
La veille, à Boussu (Mons), un premier attentat à l'explosif
avait déjà eu lieu.
Une centaine de ceux-ci visèrent les voies de chemin
de fer et les centrales électriques.
La réaction au retour du roi fut effectivement très
violente dans les bassins industriels wallons,
surtout en région liégeoise
Les élections de 1949, ont porté au pouvoir un
gouvernement de sociaux-chrétiens et de libéraux qui
prend la décision dorganiser une consultation
populaire sur ce qui restera dand l'histoire sous le nom
de la « Question Royale ».
Il sagit du seul référendum de lhistoire de
la Belgique, il a lieu le 12 mars 1950.
La question posée aux électeurs
est la suivante :
" Etes-vous
davis que le roi Léopold III reprenne
lexercice de ses pouvoirs constitutionnels ?
".
Le " Oui"»
lemporte avec une majorité de 57,68 %,
mais les disparités sont importantes entre les
différentes régions et provinces du Royaume.
Si 72 % des Flamands ont voté pour le retour, ils ne
sont que 42 % en Wallonie et 48 % à Bruxelles.
Le référedum du 12 mars 1950 donne la victoire aux
partisans du retour du Roi avec 57,5% de voix,
mais leur répartition est très différénte au nord (70%
pour) et au sud (58% contre).
Toutefois il est faux de dire que les wallons ont votés
"contre" et les flamands "pour", en
effet les votes varient selon les arrondissements.
Le résultat est que 2 933 382 Belges (57,68%)
se déclarent pour le retour du Roi contre 2 151
881 (42,32%) |
Pour |
Contre |
En
Flandre
|
|
Le Limbourg donne
83% de oui, |
|
Flandre
occidentale avec 75% |
|
Flandre orientale avec 72% |
|
Anvers avec 68% |
|
A
Bruxelles
|
ancienne province de Brabant :
50,15% |
à Bruxelles 52 % de NON |
En Wallonie
|
Luxembourg 65% de oui |
|
Namur 58% |
|
|
Hainaut 64% de non |
|
Liège 58% d'opposants. |
|
|
|
|
|
Province de Namur, l'arrondissement
de Namur NON de justesse (51% de NON). |
Mais
au sens actuel, ce sont trois provinces wallonnes
sur cinq qui se prononcèrent contre le Roi
Au total 9 arrondissements wallons sur 13 se
prononcèrent pour le NON.
Ou encore (au sens actuel), 10 arrondissements
francophones (les 9 wallons + Bruxelles), ou à
majorité francophone sur 14.
|
|
arrondissement de Nivelles,
coïncidant avec l'actuelle Province du Brabant
wallon, 65% de non. |
arrondissement de Verviers OUI
à 60% |
|
A cette époque,
un gouvernement wallon séparatiste est prêt à se
mettre en place
avec son autonomie totale et indépendant du reste du
pays, et de force si nécessaire,
avec s'il le faut le concours armé de la France dont le
consul général de France, Jules-Daniel Lamazière avait,
d'ordre de son ambassadeur, promis le concours de deux
régiments français pour soutenir le nouveau
gouvernement wallon...
cfr http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_wallon_separatiste
Le 26 juillet 1950, peu de temps avant
l'épilogue de la Question
royale, le leader syndicaliste André
Renard fit une déclaration à
la presse indiquant que les mots « insurrection »
et « révolution » revêtiraient un sens
pratique.
Malgré l'opposition violente à son retour le roi
Léopold III et le Gouvernement belge ne voulaient pas
céder à la pression populaire.
Une grève générale paralysa le lendemain tout le Sillon industriel.
Le président du Congrès national wallon, Joseph
Merlot déclara qu'il y avait
lieu de convoquer les États-Généraux de Wallonie.
Grâce-Berleur - 30 juillet
1950.
Massacre à Grâce-Berleur
!

Depuis un moment des attentats
avaient eu lieu dans différents endroits du pays., on
était au bord de la guerre civile avec une gauche très
puissante et violente qui voulait se faire entendre.
Les rassemblements sont interdits mais malgré cela, le
30 juillet 1950, une manifestation se prépare en région
liégeoise.
Le gendarmerie, débordée par les manifestants, tua dans
une échauffourée trois manifestants sur les hauteurs de
Liège,
à Grâce-Berleur (un quatrième décédant quelque jours plus
tard de ses blessures), dont trois anciens résistants.
Albert Houbrecht, Henri
Vervaeren, Pierre Serepana et Joseph Thomas eurent droit
à des funérailles quasi nationales alors que le drapeau
belge était remplacé par le drapeau wallon.
Des dizaines de milliers de personnes défilèrent
derrière leurs cercueils lors des funérailles
organisées au village,
le cortège étant précédé du drapeau wallon et du
drapeau rouge du Parti Socialiste.
voir aussi:
http://www.ps-federation-liege.be/
et la page de l'historien Thierry Goossens :http://users.tvcablenet.be/personal/tvcn22273/sittoudi/republic/Grace.html
et http://grace-hollogne.skynetblogs.be/
et la gestion de la crise par le PSC http://www.flwi.ugent.be
|
Vers le 20e siècle de 1950 à 1975
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