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mise à jour:07/02/09
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Vous entendez la version officielle interprétée par le
Grand orchestre d'harmonie des Guides sous la direction de
Norbert NOZY
En bas de page
des liens vous permettent de télécharger plusieurs versions de
notre hymne national
La Brabançonne
Ô Belgique! Ô Mère chérie! A toi nos coeurs, à toi nos bras,
A toi notre sang, ô Patrie Nous le jurons, tous, tu vivras,
Tu vivras, toujours grande et belle, Et ton invincible unité,
Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté
A Bruxelles, au théâtre de la Monnaie, le 25 août à l'occasion des 59 ans du Roi Guillaume, a lieu la représentation de la Muette de Portici , opéra en 5 actes qui raconte la révolte du peuple de Naples contre la domination espagnole au 17e siècle.
La situation de la Belgique face à la Hollande fit que l'assistance se passionna pour Massianello, le pêcheur d'Amalfi,chef des rebelles qui dans Le duo de l'Amour sacré de la Patrie chanté au deuxième acte dans la scène 2 par Massianello et son ami Pietro, avait échauffé un public enthousiaste.MASANIELLO et PIETRO
Amour sacré de la patrie
Rends nous l'audace et la fierté
A mon pays je dois la vie
Il me devra la libertélorsqu'au troisième acte dans la scène 4 Massianello, joué par le ténor Lafeuillade, au son du tocsin, brandit une hache puis peu après les acteurs se lèvent en tirant leurs armes et désarment les soldats et le choeur chante
"Courons à la vengeance !
Des armes, des flambeaux !
Et que notre vaillance,
Mette un terme à nos maux"La salle se leva répétant: "Aux armes, aux armes ! ".
Ce cri courut comme une traînée de poudre dans la foule qui sortit du théâtre en hurlant et la Révolution commença. La révolte grondait depuis un moment
Elle éclata et donnera à notre pays son indépendance
Je vous renverrai à vos livres d'histoire ou au lien ci-dessus pour en connaître tous les détails.
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Les airs que l'on chante lors des révolutions, ne sont pas des berceuses qui endorment mais des coups de clairon qui réveillent.
La Brabançonne fut ce coup de clairon.
Au café "A l'Aigle d'Or" tenu par Cantoni, Rue de la Fourche près de la Place de la Monnaie, JENNEVAL déclame devant ses amis réunis en cette journée de début septembre 1830, les vers de LA BRABANCONNE qu'il vient d'écrire et que VAN CAMPENHOUT qui en composa la musique leur chantera peu après.
Si on connait la Brabançonne aujourd'hui, on a oublié qu'il y au d'autres paroles écrites avant.
Jenneval composa plusieurs versions du "Chant national belge", versions qu'il adapta au fur et à mesure de l'évolution des événements.
Dans la première version, le texte est franchement favorable au roi.
Jenneval a en effet écrit son texte en pensant que les belges peuvent encore s'arranger avec le roi des Pays-Bas et régler leurs problèmes et dans sa première version, c'est un avertissement au Roi; Sire vous nous écoutez, sinon ça va barder.
Dignes enfants de la Belgique
Qu'un beau délire a soulevés,
A votre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Restons armés, que rien ne change!
Gardons la même volonté,
Et nous verrons fleurir l'Orange
Sur l'arbre de la LibertéAu cris de mort et de pillage,
Des méchants s'étaient rassemblés,
Mais votre énergique courage
Loin de vous les a refoulés.
Maintenant, purs de cette fange,
Qui flétrissait votre cité,
Amis, il faut greffer l'Orange,
Sur l'arbre de la Liberté,Et toi dans qui ton peuple espère,
Nassau, consacre enfin nos droits;
Des Belges en restant le père,
Tu seras l'exemple des rois.
Abjure un ministère étrange,
Rejette un nom détesté,
Et tu verras mûrir l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté.Mais malheur si de l'arbitraire,
Protégeant les affreux projets,
Sur nous du canon sanguinaire
Tu venais lancer les boulets !
Alors, tout est fini, tout change,
Plus de pacte, plus de traité,
Et tu verras tomber l'Orange,
De l'arbre de la Liberté.Mais le roi Guillaume n'écoute pas et envoie son armée et les belges ne veulent pas se laisser faire
Puisque ce Roi nous méprise, jetons-le dehors et avec lui son armée.Les troupes hollandaises ne résistèrent pas fort longtemps, face à la ferme volonté des combattants belges, venus tant de Bruxelles que du reste du pays, entre autres de Liège d'où les Volontaires partirent le 4 septembre 1830, menés par Rogier et accompagnés du célèbre Charlier à la jambe de bois, historique canonnier.
Comme le roi n'écoutait pas les belges, Jenneval modifia son texte et écrivit une deuxième version supprimant du texte original tout ce qu'il contenait d'aimable pour le roi.
C'est cette version que le compositeur Van Campenhout chanta ce soir du 28 septembre au café de Cantoni.
Qui l'aurait cru de l'arbitraire,
Consacrant les affreux projets,
Sur nous de l'airain militaire,
Un Prince a lancé les boulets
C'en est fait ! Oui Belges tout change
Avec Nassau plus d'indigne traité
La mitraille a brisé l'Orange
Sur l'arbre de la LibertéTrop généreuse en sa colère,
La Belgique vengeant ses droits
D'un Roi, qu'elle appelait son père,
N'implorait que de justes lois,
Mais lui dans sa fureur étrange
Par le canon que son fils a pointé
Au sang belge a noyé l'orange
Sous l'arbre de la liberté !Fiers Brabançons peuple de braves,
Qu'on voit combattre sans fléchir,
Du sceptre honteux des bataves
Tes balles sauront t'affranchir.
Sur Bruxelles, aux pieds de l'archange
Son Saint Drapeau pour jamais est planté
Et fier de verdir sans l'orange,
Croît l'arbre de la liberté.Et vous, objet de nobles larmes,
Braves, morts au feu des canons,
Avant que la patrie en armes
Ait pu connaître au moins vos noms
Sous l'humble terre où l'on vous range
Dormez martyrs, bataillon indompté,
Dormez en paix, loin de l'orange
Sous l'arbre de la liberté.Un couplet supplémentaire fut ajouté par le frère de Jenneval après la mort de ce dernier, en effet Jenneval ne fait pas qu'écrire, c'est aussi un combattant qui sera tué quelques jours plus tard.
Ouvrez vos rangs, ombres des braves,
Il vient celui qui vous disait:
Plutôt mourir que vivre esclaves !
Et comme il disait, il faisait
Ouvrez vos rangs noble phalange,
Place au poëte, au chasseur redouté !
Il vient dormir, loin de l'Orange
Sous l'arbre de la liberté !...Lors de sa première rédaction, Jenneval avait fait imprimer ses vers chez Jorez, 6 rue au Beurre, et voulut les intituler "La Bruxelloise", mais l'éditeur lui faisant remarquer que ce titre existait déjà, il finit par opter pour "La Brabançonne"
La première version de La Brabançonne fut chantée en public par le ténor Lafeuillade qui chantait dans la Muette de Portici, le soir du 12 septembre 1830, peu avant la mort de Jenneval
La seconde version de Jenneval ne subsista que quelques années. Elle fut en effet encore modifiée en 1860.
Le texte que nous lui connaissons aujourd'hui est certainement l'uvre de plusieurs collaborateurs anonymes auxquels est resté attaché le nom de Charles Rogierun un liégeois qui était premier ministre et qui adoucit fortement les paroles de Jenneval écrites pendant la révolte et qui sentaient trop la poudre.Habituellement,seul le quatrième couplet est chanté, et elle existe dans les trois langues nationales.
La musique de La Brabançonne a été si souvent modifiée par les arrangeurs que le ministre de la guerre belge, par un arrêté du 5 juin 1873, a ordonné aux musiques militaires de toutes jouer la même partition arrangée par Bender, inspecteur des musiques de l'armée belge.
O dierbaar België, o heilig land der
vaad'ren, Onze ziel en ons hart zijn U gewijd, Aanvaard ons kracht en het bloed van ons aad'ren, Wees ons doel in arbeid en in strijd, Bloei, o land, in eendracht niet te breken, Wees immer u zelf, en ongeknecht, Het woord getrouw dat g' onbevreesd moogt spreken. Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. Het woord getrouw dat g' onbevreesd moogt spreken. Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht, |Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. (Bis)| O Vaderland, o edel land der Belgen, Zo machtig steeds door moed en werkzaamheid, De wereld ziet verwonderd uwe telgen, Aan 't hoofd van kunst, van handel, nijverheid. De vrijheidszon giet licht op uwe wegen, En onbevreesd staart gij de toekomst aan. Gij mint uw Vorst, zijn liefde stroomt u tegen, Zijn hand geleidt u op de gloriebaan. Gij mint uw Vorst, zijn liefde stroomt u tegen, Zijn hand geleidt u op de gloriebaan. |Zijn hand geleidt u op de gloriebaan (Bis) : Juicht Belgen, juicht in brede vol' akkoorden Van Haspengouw tot aan het Vlaamse strand, Van Noord tot Zuid, langs Maas- en Scheldeboorden, Juicht, Belgen juicht, door gans het Vaderland. Een man'lijk volk moet man'lijk kunnen zingen, Terwijl het hart naar eed'le fierheid streeft. Nooit zal men ons van onze haard verdringen Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft. Nooit zal men ons van onse haard verdringen Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft. |: Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft. (Bis) |
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Ô Belgique! Ô Mère
chérie! |
Cette
"Version officielle de 1953" se retrouve dans des
chansonniers des scouts catholiques ou d'anciens manuels
scolaires de l'enseignement catholique. C'est elle que de
nombreux belges ont apprise à l'école.
On y retrouve une connotation catholique que Rogier n'a
certainement pas écrite !
Pays d'honneur ô Belgique ô Patrie !
Pour t'aimer tous nos coeurs sont unis.
A toi nos bras notre effort et notre vie.
C'est ton nom qu'on chante et qu'on bénit.
Tu vivras toujours fière et belle,
Plus grande en ta forte unité
Gardant pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Gardant pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !
JENNEVAL,
de son vrai nom
Hippolyte Louis Alexandre Dechez (ou Dechet),
Lyonnais de naissance, il avait fait de la Belgique sa patrie
d'adoption.
Comédien, il apparut d'abord sur la scène à Ajaccio et à
Marseille, puis en 1826 fut engagé à l'Odéon qu'il quitta pour
Lille puis Bruxelles où il fut artiste à la Monnaie.
En 1828, engagé à la Comédie Française, il joua dans
"Mérope" (tragédie de Scipione Maffei) et "
L'Etourdi " (comédie de Molière).
Il quitta Paris après les journées des 27, 28 et 29 juillet
1830 (les Trois Glorieuses qui mirent fin au règne de Charles X)
pour rejoindre Bruxelles où il s'inscrivît parmi les membres de
la Garde Urbaine qui voulaient maintenir l'ordre lors des
troubles de la Révolution.
Héros de théâtre, il mourut en héros le 19 octobre 1830 en
défendant Lierre dans le Corps dArmée de NIELLON, entre
Lierre et Malines, la tête emportée par un boulet hollandais.
Les patriotes dont il porte l'uniforme sur la gravure lui firent
des funérailles émues à sainte Gudule et à la Place des
Martyrs.
François VAN
CAMPENHOUT
Ce bourgeois de Bruxelles y est né en
1779
Chanteur, compositeur et écrivain, il fit ses études musicales
sous la direction du violoniste Pauwels.
Il quitta l'emploi que son père lui avait trouvé dans le bureau
d' un procureur, pour se lancer dans la carrière artistique.
D'abord violoniste dans l'orchestre du théâtre de la Monnaie,
puis ténor au théâtre de Gand, il obtint rapidement une
réputation comme chanteur et fut applaudi dans des villes comme
Bruxelles, Anvers, Brest, Paris, Amsterdam, La Haye, Rouen, Lyon
et Bordeaux.
En 1828, il avait terminé sa carrière dramatique et était venu
se fixer à Bruxelles où il fut chef de musique à la Grande
Harmonie.
On retiendra certaines de ses créations comme les opéras
"Grotuis" ou le Château de Lovesteyn", le
"Passe~partout", et "L'heureux mensonge"
joués à l'étranger, un ballet; "Diane et Endymion"
et une cantate en l'honneur de Corneille, ainsi qu'une variété
d'uvres, opéras, churs, cantates, messes,
symphonies, etc..., restées inédites après sa mort en 1848.
Son oeuvre la plus marquante restera sans conteste la musique de
La Brabançonne qu'il composa pour accompagner les vers de
Jenneval.
Télécharger la musique de la Brabançonne:
Version MP3 que vous entendez interprétée magistralement sur cette page par le Grand orchestre d'harmonie des Guides sous la direction de Norbert NOZY
Melodie 1 marche lente version
midi
Melodie2 version midi
Version harmonie que vous entendiez autrefois sur le
portail fédéral belge, enlevée lors de la création du nouveau
site et jamais remise malgré ma demande
Version symphonique .
Version MP3 par harmonie
autre Version MP3 par harmonie
autre Version MP3 par grand orchestre
autre version par grand orchestreVersion MP3
Version Techno en MP3 (Belgium
Rules) version insolite par Parodiac
qui l'a composée spécialement pour le 175e anniversaire de
l'Indépendance et qui plaira aux jeunes,
vaut le coup d'être entendu, indispensable pour vos soirées
particulièrement celle du 21 juillet et en plus les auteurs la
laissent libre de droits
Version chantée dans
les trois langues par Jo Lemaire, petite erreur dans la
version en français
Brabançonne +
Brabançonne uniquement
vocale.
Chantée à l'occasion de la grande manifestation du 18 novembre
2007 en néerlandais-français-allemand:
Brabançonne
18Nov.(NL, FR. ,DE.) JS Lorand, Nathalie Denis, Alain
Mahiat.
Artists: 18Nov. Chor. www.18nov.be Studio: Olivier Strivet (ASBL Face A). Face A ASBL - Olivier Strivet (studio) (Nl,fr,de)
18NovChor: Philippe Mahiat (artistic director)and Lorand
Jean-Stéphane (Brabançonne18Nov project fondator). - Nathalie
et Michel Denis (project angels).- Alain Mahiat (18Nov 2007 Head
Co-Organisator).
- Thérèse Mahiat-Dhuyvetter (18Nov 2007 Head Co-Organisator).-
Andy Vermaut (18Nov 2007 Co-Organisator).- Charles
Jean-Christophe.- Odette en Laurence Schram.- Turek Chrystel.-
Cinque Massimo.- Hanssens Chantal.- Denis-Van Houtte.- Lauwers
Uri.- Averbeck Ilse.- Struman Françoise.- Staelens Gregory.-
Heck Nathalie.- Potthoff Julia.- Sophie Grun et Arno Vincent.
Version midi pour harmonie avec la
partition pour chaque instrument de Patrick Verhaegen
(petit logiciel à télécharger)
http://www.youtube.com/watch?v=fdRuBowf4ro&mode=related&search par
JO LEMAIRE
http://www.youtube.com/watch?v=5McI3gY4XwY version
chantée en néerlandais
La version dans les trois
langues nationales chantée par Helmut Lotti le 15 novembre 2007 devant le
Roi sur
Youtube
©Marc Poelmans
dernière mise à jour:07/02/09