© Marc Poelmans aucun extrait du texte ni aucune image personnelle ne peut être utilisée sans l'autorisation du webmaster ou citation de la source
Le présent site a fait l'objet d'un enregistrement auprès de l'Office Benelux de la Propriété Intellectuelle sous le N° i-DEPOT 113917

Hymne national de la Belgique, Belgische Volkslied, Belgium national anthem
Home dernière mise à jour:24/09/20
Vous êtes sur le site personnel de Marc Poelmans  
visiteurs depuis septembre 2002 --

Home Vers le 19e siècle 1ère partie Retour en 1830 Vers le 19e siècle 2e partie

Vous entendez la version officielle interprétée par
le Grand orchestre d'harmonie des Guides sous la direction de Norbert NOZY

En bas de page des liens vous permettent de télécharger plusieurs versions de notre hymne national
La Brabançonne

Ô Belgique! Ô Mère chérie! A toi nos coeurs, à toi nos bras,
A toi notre sang, ô Patrie Nous le jurons, tous, tu vivras,
Tu vivras, toujours grande et belle, Et ton invincible unité, Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté









Léopold Ier Léopold II Albert Ier Léopold III Charles Baudouin Albert II Philippe
21 juillet 1831
10 décembre 1865
17 décembre 1865
17 décembre 1909
23 décembre 1909
17 février 1934
23 février 1934
20 septembre 1944
Régence du Prince Charles
20 juillet 1950
16 juillet 1951
Régent
du Royaume
20 septembre 1944
20 juillet 1950
17 juillet 1951
31 juillet 1993
9 août 1993
21 juillet 2013
21 juillet 2013

De tous les airs joués pendant les fêtes, il en est un que l'on entend en d'autres occasions, lorsque l'un de nos athlètes nationaux monte sur la plus haute marche d'un podium, aux manifestations patriotiques, ou lors d'une réception à l'étranger d'un de nos dirigeants.

Vous aurez tous compris que je veux parler de notre hymne national: LA BRABANÇONNE
C'est un air assez méconnu des étrangers et dont peu de Belges connaissent encore les paroles que l'on apprend rarement encore dans les écoles.
Il est vrai qu'à notre époque, on entend plus fréquemment le Vlaamse Leeuw Leeuw ou le Tchant des Wallons.
Alors, au risque de passer, avec fierté, pour un nationaliste, aujourd'hui où l'on parle beaucoup de fédéralisme, je vais vous rappeler, en bref, l'histoire de celle que tout Belge digne de ce nom salue.

Je vous invite à retourner à l'époque où le Lion et le Coq chantaient de concert l'air devenu célèbre de "L'Amour sacré de la Patrie".

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

A Bruxelles, au théâtre de la Monnaie, le 25 août à l'occasion des 59 ans du Roi Guillaume, a lieu la représentation de la Muette de Portici , opéra en 5 actes de Daniel Esprit Aubert , paroles de Eugène Scribe et de Germain Delavigne, qui exalte les sentiments patriotiques.
Cette oeuvre qui transporte à la scène la révolte du peuple de Naples contre la domination espagnole au 17e siècle avait été exécutée avec succès à Paris deux ans auparavant.
Cliquez ici pour le texte de La Muette de Portici

La similitude des situations fit que l'assistance se passionna pour Massianello, le pêcheur d'Amalfi,chef de l'insurrection
Le duo de l'Amour sacré de la Patrie chanté au deuxième acte dans la scène 2 par Massianello et son ami Pietro, avait échauffé un public enthousiaste

MASANIELLO et PIETRO
Mieux vaut mourir que rester misérable!
Pour un esclave est-il quelque danger?
Tombe le joug qui nous accable.
Et sous nos coups périsse l'étranger!

Amour sacré de la patrie
Rends nous l'audace et la fierté
A mon pays je dois la vie
Il me devra la liberté

lorsqu'au troisième acte dans la scène 4 Masaniello, joué par le ténor Lafeuillade, au son du tocsin, brandit une hache et chante:

Va dire aux étrangers que tu nommes tes maîtres
Que nous foulons aux pieds leur pouvoir inhumain
N'insulte plus, toi qui nous braves,
A des maux trop longtemps soufferts.
Tu crois parler à des esclaves
et nous avons brisé nos fers
Le choeur reprend:
Non plus d'oppresseurs plus d'esclaves,
Combattons pour briser nos fers

Les acteurs se lèvent en tirant leurs armes et désarment les soldats et le choeur chante

"Courons à la vengeance !
Des armes, des flambeaux !
Et que notre vaillance,
Mette un terme à nos maux"

La salle se leva répétant: "Aux armes, aux armes ! ".
Ce cri courut comme une traînée de poudre dans la foule qui sortit du théâtre en hurlant: "Au National ! Au National ! "
Se répandant dans les rues ils se dirigèrent tous vers les bureaux du journal pro-orangiste de Libri Bagnano, rédacteur principal du National, qui soutenait les prétentions du Roi Guillaume contre les libéraux et les catholiques belges coalisés.
L'établissement fut saccagé tout comme les maisons du Ministre de la Justice Van Mannen, du Directeur de la Police de Knyff et du Procureur du Roi Schuerrnans, tous partisans de la maison d'Orange.
Le peuple belge d'alors en avait assez de subir les vexations et les inégalités, l'injustice et l'impôt.

Déjà dans les rues, des mains anonymes avaient placardé des affiches sur lesquelles ont pouvait lire:

SAMEDI: ILLUMINATIONS
DIMANCHE: FEU D'ARTIFICE
LUNDI: REVOLUTION"

La révolte grondait.
Elle éclata et donnera à notre pays son
indépendance
Je vous renverrai à vos livres d'histoire ou au lien ci-dessus pour en connaître tous les détails.

Les airs que l'on chante au berceau d'un peuple, ne sont pas des mélopées qui endorment
mais des coups de clairon qui réveillent.
La Brabançonne fut ce coup de clairon.


Alors que les révolutionnaires rejoignent Bruxelles venant de partout, un premier air circule de concert avec la Marseillaise; c'est La Parisienne, un hymne de Casimir Delavigne et qui est en fait une chanson allemande intitulée
"Ein Schifflein sah ich fahren" chanson composée à ce qu'on présume en 1757, à l'occasion du siège de Harbourg, sur la rive gauche de l'Elbe.
C'est sur le thème de cette chanson, née en Westphalie ou en Poméranie, que Casimir Delavigne rima en 1830 ses paroles de la Parisienne
et fut harmonisée par Auber.
La Parisienne
fut composée en 1830 juste après la Révolution de Juillet et en hommage à celle-ci.
Les Trois Glorieuses agitèrent Paris
le 27, 28 et 29 juillet 1830 et les échos de la chute du roi parvinrent jusqu'à la capitale belge.

Ein Schifflein sah ich fahren

Ein Schifflein sah ich fahren,
Kapitän und Leutenant!
Darinnen waren geladen
Drei brave Kompanien Soldaten.
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)

Was sollen die Soldaten essen,
Kapitän und Leutenant?
Gebrat’ne Fisch mit Kressen,
Das sollen die Soldaten essen !
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)

Was sollen die Soldaten trinken,
Kapitän und Leutenant ?
Den besten Wein, der zu finden,
Den sollen die Soldaten trinken !
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)
.

Wo sollen die Soldaten schlafen,Kapitän und Leutenant?
Bei ihrem Gewehr und Waffen,
Da müssen die Soldaten schlafen!
K
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)

Wo sollen die Soldaten tanzen,
Kapitän und Leutenant?
Vor Harburg auf der Schanzen,
Da müssen die Soldaten tanzen!
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)

Wie kommen die Soldaten in´n Himmel,
Kapitän und Leutenant?
Auf einem weißen Schimmel,
Da reiten die Soldaten in’n Himmel.
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!
Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)

Wie kommen Offiziere in d´Höllen,
Kapitän und Leutenant?
Auf einem schwarzen Fohlen,
Da wird sie dann der Teufel schon holen.
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!

Soldaten, Kameraden !
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand! (bis)
.

Ein Schifflein sah ich fahren,
Kapitän und Leutenant!
Darinnen waren geladen
Drei brave Kompanien Soldaten.
Kapitän, Leutenant, Fähnerich, Sergeant,
Nimm das Mädel,
Nimm das Mädel bei der Hand!
Soldaten, Kameraden!
Nehmt das Mädel,
Nehmt das Mädel bei der Hand!
 
Was sollen die Soldaten essen,
Kapitän und Leutenant?
Gebrat’ne Fisch mit Kressen,
Das sollen die Soldaten essen!
Kapitän, Leutenant….
 
Was sollen die Soldaten trinken,
Kapitän und Leutenant?
Den besten Wein, der zu finden,
Den sollen die Soldaten trinken!
Kapitän, Leutenant….
 
Wo sollen die Soldaten schlafen,
Kapitän und Leutenant?
Bei ihrem Gewehr und Waffen,
Da müssen die Soldaten schlafen!
Kapitän, Leutenant …..
 
Wo sollen die Soldaten tanzen,
Kapitän und Leutenant?
Vor Harburg auf der Schanzen,
Da müssen die Soldaten tanzen!
Kapitän, Leutenant ….
 
Wie kommen die Soldaten in´n Himmel,
Kapitän und Leutenant?
Auf einem weißen Schimmel,
Da reiten die Soldaten in’n Himmel.
Kapitän, Leutenant…..
 
Wie kommen Offiziere in d´Höllen,
Kapitän und Leutenant?
Auf einem schwarzen Fohlen,
Da wird sie dann der Teufel schon holen.
Kapitän, Leutenant…..
https://lyricstranslate.com


http://www.volksliederarchiv.de/text368.html
Version chantée

Je vis flotter un bateau

Je vis flotter un bateau,
Capitaine et lieutenant,
Là-dedans étaient chargées
Trois braves compagnies de soldats : Capitaine, lieutenant, Porte-drapeau, sergent,
Prends la fillette
Prends la fillette par la main,
Soldats et camarades, Soldats et camarades.
Prends la fillette
Prends la fillette par la main,
...

La Parisienne

Peuple Français, peuple de braves,
La Liberté rouvre ses bras ;
On nous disait : soyez esclaves !
Nous avons dit : soyons soldats !
Soudain Paris, dans sa mémoire
A retrouvé son cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

Serrez vos rangs, qu'on se soutienne !
Marchons ! chaque enfant de Paris
De sa cartouche citoyenne
Fait une offrande à son pays ;
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

La mitraille en vain nous dévore,
Elle enfante des combattants ;
Sous les boulets voyez éclore
Ces vieux généraux de vingt ans.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

Pour briser leurs masses profondes,
Qui conduit nos drapeaux sanglants ?
C'est la liberté des deux Mondes4,
C'est Lafayette en cheveux blancs.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

Les trois couleurs sont revenus,
Et la colonne, avec fierté,
Fait briller à travers les nues
L'arc-en-ciel de sa liberté,
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

Soldat du drapeau tricolore,
D'Orléans ! roi qui l'a porté,
Ton sang se mêlerait encore
À celui qu'il nous a couté.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

Tambours, du convoi de nos frères,
Roulez le funèbre signal ;
Et nous, de lauriers populaires
Chargeons leur cercueil triomphal.
Ô temple de deuil et de gloire !
Panthéon, reçois leur mémoire !
Portons-les marchons
Découvrons nos fronts
Soyez immortels vous tous que nous pleurons,
Martyrs de la victoire. (bis)

Il faut un air rien que pour la révolution belge, et c'est un français qui va en écrire les paroles et un belge qui en fera la musique.
Un de ceux qui a assisté au Trois Glorieuses.
Il s'appelle Louis-Alexandre Dechez mais est connu sous son nom de scène: Jenneval.
Le compositeur est Van Campenhout, chef de musique à la Grande Harmonie de Bruxelles.

JENNEVAL déclame devant ses amis réunis en cette journée de début septembre 1830, les vers de LA BRABANCONNE qu'il vient d'écrire et que VAN CAMPENHOUT qui en composa la musique leur chantera peu après.
Jenneval composa plusieurs versions du "Chant national belge", versions qu'il adapta au fur et à mesure de l'évolution des événements.
Dans la première version, le texte est franchement pro-orangiste.
Jenneval a en effet écrit son texte sous l'empire d'une croyance assez répandue à l'époque, d'un compromis encore possible avec la Hollande, du triomphe pacifique des revendications des Belges et d'un accommodement avec le Roi Guillaume.
Il demande à Guillaume d'Orange, souverain des Pays-Bas, de donner satisfaction au peuple belge qui continue à le respecter.
La personnalité du Roi n'est donc pas en cause à cette époque, c'est toujours une révolte et pas encore une révolution.
Voici sa première version de la Brabançonne, elle se veut un avertissement au Roi

Dignes enfants de la Belgique
Qu'un beau délire a soulevés,
A votre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Restons armés, que rien ne change!
Gardons la même volonté,
Et nous verrons fleurir l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté

Au cris de mort et de pillage,
Des méchants s'étaient rassemblés,
Mais votre énergique courage
Loin de vous les a refoulés.
Maintenant, purs de cette fange,
Qui flétrissait votre cité,
Amis, il faut greffer l'Orange,
Sur l'arbre de la Liberté,

Et toi dans qui ton peuple espère,
Nassau, consacre enfin nos droits;
Des Belges en restant le père,
Tu seras l'exemple des rois.
Abjure un ministère étrange,
Rejette un nom détesté,
Et tu verras mûrir l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté.

Mais malheur si de l'arbitraire,
Protégeant les affreux projets,
Sur nous du canon sanguinaire
Tu venais lancer les boulets !
Alors, tout est fini, tout change,
Plus de pacte, plus de traité,
Et tu verras tomber l'Orange,
De l'arbre de la Liberté.

Le courant d'opinion changea très vite cependant, face à l'intervention des troupes armées.
Puisque ce Roi nous méprise, jetons-le dehors et avec lui son armée.

Les troupes hollandaises ne résistèrent pas fort longtemps, face à la ferme volonté des milices belges, venues pour combattre, tant de Bruxelles que du reste du pays, entre autres de Liège d'où les Volontaires partirent le 4 septembre 1830, menés par Rogier et accompagnés du célèbre Charlier à la jambe de bois, historique canonnier.


Jenneval modifia son texte et écrivit une deuxième version supprimant du texte original tout ce qu'il contenait de conciliant pour la Maison d'Orange.
C'est cette version que le compositeur Van Campenhout chanta ce soir du 28 septembre dans l'estaminet de Cantoni.

Qui l'aurait cru …de l'arbitraire,
Consacrant les affreux projets,
Sur nous de l'airain militaire,
Un Prince a lancé les boulets
C'en est fait ! Oui Belges tout change
Avec Nassau plus d'indigne traité
La mitraille a brisé l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté

Trop généreuse en sa colère,
La Belgique vengeant ses droits
D'un Roi, qu'elle appelait son père,
N'implorait que de justes lois,
Mais lui dans sa fureur étrange
Par le canon que son fils a pointé
Au sang belge a noyé l'orange
Sous l'arbre de la liberté !

Fiers Brabançons peuple de braves,
Qu'on voit combattre sans fléchir,
Du sceptre honteux des bataves
Tes balles sauront t'affranchir.
Sur Bruxelles, aux pieds de l'archange
Son Saint Drapeau pour jamais est planté
Et fier de verdir sans l'orange,
Croît l'arbre de la liberté.

Et vous, objet de nobles larmes,
Braves, morts au feu des canons,
Avant que la patrie en armes
Ait pu connaître au moins vos noms
Sous l'humble terre où l'on vous range
Dormez martyrs, bataillon indompté,
Dormez en paix, loin de l'orange
Sous l'arbre de la liberté.

Un couplet supplémentaire fut ajouté par le frère de Jenneval après la mort de ce dernier

Ouvrez vos rangs, ombres des braves,
Il vient celui qui vous disait:
Plutôt mourir que vivre esclaves !
Et comme il disait, il faisait
Ouvrez vos rangs noble phalange,
Place au poëte, au chasseur redouté !
Il vient dormir, loin de l'Orange
Sous l'arbre de la liberté !...



la Brabançonne signée par Van Campehout, paroles de Jenneval

Lors de sa première rédaction, Jenneval avait fait imprimer ses vers chez Jorez, 6 rue au Beurre, et voulut les intituler "La Bruxelloise", mais l'éditeur lui faisant remarquer que ce titre existait déjà, il finit par opter pour "La Brabançonne"

Pendant que Van Campenhout composait sa musique, l'éditeur crut bon de sa propre initiative d'ajouter "Air des Lanciers Polonais " qui était en vogue à l'époque, ce qui amena plus tard à la fausse conclusion que Van Campenhout avait copié cette musique.

La première version de La Brabançonne fut chantée en public par le ténor  qui s'était déjà illustré dans la Muette de Portici, le soir du 12 septembre 1830, peu avant la mort de Jenneval
C'était un méridional plein de fougue que ses frasques et sa belle voix avaient rendu populaire et qui était alors âgé de 31 ans.
La seconde version de Jenneval ne subsista que quelques années.
Elle fut en effet encore modifiée en 1860.
Le texte que nous lui connaissons aujourd'hui, moins belliqueux, est certainement l'œuvre de plusieurs collaborateurs anonymes auxquels est resté attaché le nom de
Charles Rogier alors premier ministre et qui adoucit fortement les paroles virulentes de Jenneval écrites dans l'effervescence et qui sentaient trop la poudre.

Seul le quatrième couplet est chanté
La musique de La Brabançonne a été si souvent modifiée par les arrangeurs que le ministre de la guerre belge, par un arrêté du 5 juin 1873, a prescrit aux musiques militaires d'avoir à se conformer à une partition arrangée par Constantin Bender, chef de la Musique des Grenadiers en 1880 et inspecteur des musiques de l'armée belge de 1892 à 1897.

O dierbaar België, o heilig land der vaad'ren,
Onze ziel en ons hart zijn U gewijd,
Aanvaard ons kracht en het bloed van ons aad'ren,
Wees ons doel in arbeid en in strijd,
Bloei, o land, in eendracht niet te breken,
Wees immer u zelf, en ongeknecht,
Het woord getrouw dat g' onbevreesd moogt spreken.
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht.
Het woord getrouw dat g' onbevreesd moogt spreken.
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht,
|Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. (Bis)|


O Vaderland, o edel land der Belgen,
Zo machtig steeds door moed en werkzaamheid,
De wereld ziet verwonderd uwe telgen,
Aan 't hoofd van kunst, van handel, nijverheid.
De vrijheidszon giet licht op uwe wegen,
En onbevreesd staart gij de toekomst aan.
Gij mint uw Vorst, zijn liefde stroomt u tegen,
Zijn hand geleidt u op de gloriebaan.
Gij mint uw Vorst, zijn liefde stroomt u tegen,
Zijn hand geleidt u op de gloriebaan.
|Zijn hand geleidt u op de gloriebaan (Bis)
:
Juicht Belgen, juicht in brede vol' akkoorden
Van Haspengouw tot aan het Vlaamse strand,
Van Noord tot Zuid, langs Maas- en Scheldeboorden,
Juicht, Belgen juicht, door gans het Vaderland.
Een man'lijk volk moet man'lijk kunnen zingen,
Terwijl het hart naar eed'le fierheid streeft.
Nooit zal men ons van onze haard verdringen
Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Nooit zal men ons van onse haard verdringen
Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
|: Zolang een Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft. (Bis)


Nederlands: Leo Goemans (1869 - 1955)

Armoiries de la Belgique
O liebes Land, o Belgiens Erde,
Dir unser Herz, Dir unsere Hand,
Dir unser Blut, dem Heimatherde,
Wir schwören's Dir, o Vaterland!
So blühe froh in voller Schöne,
Zu der die Freiheit Dich erzog,
Und fortan singen Deine Söhne;
Gesetz und König und die Freiheit hoch!
Und fortan singen Deine Söhne;
Gesetz und König und die Freiheit hoch!
Gesetz und König und die Freiheit hoch! (bis)

Nach fremder Knechtschaft dumpfen Zeiten
Entstieg der Belgier dem Grab
Durch seinen Mut sich zu erstreiten
Was Banner, Recht, ihm gab.
Und deine Hand, die stolze, hehre,
O Volk, das einst an Ketten zog,
Grub in den Schild der alten Ehre:
"Gesetz und König und die Freiheit hoch!".
Grub in den Schild der alten Ehre:
"Gesetz und König und die Freiheit hoch!".
"Gesetz und König und die Freiheit hoch!" (bis)

Nun schreite dein festen Bahnen,
Von Glück zu Glück, von Nacht zu Nacht,
Gott, der beschützet Belgiens Mannen,
Auf deine Wohlfahrt hat bedacht.
Zur Arbeit Auf! Uns winkt zum Lohne
In Feldern reiche Ernte noch;
Im Glanz der Künste strahlt die Krone -
Gesetz und König und die Freiheit hoch!
Im Glanz der Künste strahlt die Krone -
Gesetz und König und die Freiheit hoch!
Gesetz und König und die Freiheit hoch! (bis)

Ô Belgique! Ô Mère chérie!
A toi nos coeurs, à toi nos bras
A toi notre sang, ô Patrie
Nous le jurons, tous, tu vivras
Tu vivras, toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté

Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté

Le Roi, la Loi, la Liberté (Bis)

Après des siècles, des siècles d'esclavage,
Le belge sortant du tombeau
A reconquis par son courage
Son nom ses droits et son drapeau.
Et ta main souveraine et fière,
Peuple désormais indompté,
Grava sur ta vieille bannière :
"Le Roi, la Loi, la Liberté"
Grava sur ta vieille bannière :
"Le Roi, la Loi, la Liberté" (Bis)

Marche de ton pas énergique,
Marche de progrès en progrès!
Dieu qui protège la Belgique
Souris à tes males succès.
Travaillons! Notre labeur donne
A nos champs la fécondité
Et la splendeur des arts couronne
Le Roi, la Loi, la Liberté
Et la splendeur des arts couronne
Le Roi, la Loi, la Liberté (Bis)

Ô Belgique! Ô Mère chérie!
A toi nos coeurs, à toi nos bras
A toi notre sang, ô Patrie
Nous le jurons, tous, tu vivras
Tu vivras, toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté
Aura pour devise immortelle
Le Roi, la Loi, la Liberté
Le Roi, la Loi, la Liberté (Bis)

Français; Charles Rogoer & co

Cette "Version officielle de 1953" se retrouve dans des chansonniers des scouts catholiques
ou d'anciens manuels scolaires de l'enseignement catholique.
C'est elle que de nombreux belges ont apprise à l'école.
On y retrouve une connotation catholique que Rogier n'a certainement pas écrite !

Pays d'honneur ô Belgique ô Patrie !
Pour t'aimer tous nos coeurs sont unis.
A toi nos bras notre effort et notre vie.
C'est ton nom qu'on chante et qu'on bénit.
Tu vivras toujours fière et belle,
Plus grande en ta forte unité
Gardant pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Gardant pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !

Et on retrouve aussi une version coloniale que vous trouverez en fin de page, cette version est extraite d'un ouvrage de chansons

et en wallon:

Po nosse Beldjike, nosse firté, nosse bele Patreye,
S' il est reki, ci djoû la, nos mourrans !
Li Liberté våt k' on sacrifeye si veye,
Po-z è leyî profiter nos efants !
Dins nozôtes, k' est vaici, i gn a pont d’ låtches,
So nos tertos, nosse payis pout conter !
Flaminds, Walons, tchantans, tchaeke e s’ lingaedje :
Li Rwè, li Lwè et l’ Liberté !

S' i sorvénreut, come mwints côps e noste istwere,
K' on mwais vijhén nos vôreut ocuper,
Maké po d’ bon, l' fayé recourrè sins glwere
Et pus djamåy, i n' oizrè nous ataker !
On Bedje n' est nén fwait po esse on sclåve,
I gn a måy yeu nolu a nos dompter.
Flaminds, Walons, les Bedjes sont les pus bråves,
Cezår li djheut et nos plans co tchanter :
Li Rwè, li Lwè et l’ Liberté !

Jenneval auteur de La Brabançonne
JENNEVAL,

de son vrai nom Hippolyte Louis Alexandre Dechez (ou Dechet),
Lyonnais de naissance, il avait fait de la Belgique sa patrie d'adoption.
Comédien, il apparut d'abord sur la scène à Ajaccio et à Marseille, puis en 1826 fut engagé à l'Odéon qu'il quitta pour Lille puis Bruxelles où il fut artiste à la Monnaie.

En 1828, engagé à la Comédie Française, il joua dans "Mérope" (tragédie de Scipione Maffei) et " L'Etourdi " (comédie de Molière).

Il quitta Paris après les journées des 27, 28 et 29 juillet 1830 (les Trois Glorieuses qui mirent fin au règne de Charles X) pour rejoindre Bruxelles où il s'inscrivît parmi les membres de la Garde Urbaine qui voulaient maintenir l'ordre lors des troubles de la Révolution.

Héros de théâtre, il mourut en héros le 19 octobre 1830 en défendant Lierre dans le Corps d’Armée de NIELLON, entre Lierre et Malines, la tête emportée par un boulet hollandais.

Les patriotes dont il porte l'uniforme sur la gravure lui firent des funérailles émues à sainte Gudule et à la Place des Martyrs.

Lien vers les ordres nationaux belges et médailles de 1830


François VAN CAMPENHOUT

François Van Campehout compositeur de la BrabançonneCe bourgeois de Bruxelles y est né en 1779
Chanteur, compositeur et écrivain, il fit ses études musicales sous la direction du violoniste Pauwels.
Il quitta l'emploi que son père lui avait trouvé dans le bureau d' un procureur, pour se lancer dans la carrière artistique.
D'abord violoniste dans l'orchestre du théâtre de la Monnaie, puis ténor au théâtre de Gand, il obtint rapidement une réputation comme chanteur et fut applaudi dans des villes comme Bruxelles, Anvers, Brest, Paris, Amsterdam, La Haye, Rouen, Lyon et Bordeaux.
En 1828, il avait terminé sa carrière dramatique et était venu se fixer à Bruxelles où il fut chef de musique à la Grande Harmonie.
On retiendra certaines de ses créations comme les opéras "Grotuis" ou le Château de Lovesteyn", le "Passe~partout", et "L'heureux mensonge" joués à l'étranger, un ballet; "Diane et Endymion" et une cantate en l'honneur de Corneille, ainsi qu'une variété d'œuvres, opéras, chœurs, cantates, messes, symphonies, etc..., restées inédites après sa mort en 1848.
Son oeuvre la plus marquante restera sans conteste la musique de La Brabançonne qu'il composa pour accompagner les vers de Jenneval.

 

monument de la Brabançonne
INAUGURATION EN 1930 DU MONUMENT DE LA BRABANCONNE
cent ans près les journées de septembre 1830,
un monument est élevé à la gloire des couplets de Jenneval et de Van Campehout, Place Surlet de Chokier à Bruxelles
Mme Delvair de la Comédie Française déclame une "Ode à la Brabançonne".
En médaillon, Charles Rogier un des premiers hommes d'état belge qui remania en 1860 les vers de Jenneval

La Brabançonne, partition et texte en français
français
La Brabançonne, partition et texte en néerlandais
néerlandais

allemand
partitions et textes en français, néerlandais et allemand, cliquez sur les images pour agrandir

 

En réalité, il n'existe pas de version officielle de "La Brabançonne".
Différentes commissions ont été chargées d'examiner le texte et la mélodie de "La Brabançonne" et d'en établir une version officielle. Leurs travaux n'ont jamais abouti.
Néanmoins, une circulaire ministérielle du Ministère de l'Intérieur du 8 août 1921 décrète que seule la 4e strophe du texte de Charles Rogier doit être considérée comme officielle, tant en français qu'en néerlandais (cfr.
www.belgium.gov.be)

Sur le site officiel de la Belgique, il était autrefois possible de télécharger la Brabançonne,
c'est celle que vous retrouverez au bas de cette page.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, le portail national ne semble plus vouloir de notre hymne national,
malgré une intervention auprès du webmaster.
Si vous le désirez, afin de combler cette lacune,
vous trouverez ci-dessous des liens qui vous permettrons de l'enregistrer en différentes versions


Ci-dessous une version congolaise de la Brabançonne très influencée par les missionnaires !!!

1Nzembo ya baekoli - Chants écoliers 2.1 Titre: Nzembo ya baekoli
2.2 Traduction du titre: Chants écoliers
3.1 Langue africaine: bangala 3.2 Langue occidentale: le français pour la Brabançonne et Vers l'Avenir
4 Description matérielle 4.1 Édition: Cinq éditions connues: …….., …….., 1927, ……,……,.1933 4.7 Lieu d’édition: Buta 4.8 Année d’édition: 1927
5 Producteurs 5.1 Approbation: 5.2 Promoteur: Frères Maristes 5.3 Éditeur: Frères maristes, Buta 5.4 Imprimeur: Imprimerie Ecole de Stanleyville
6. Notes 6.1 Notes: L'exemplaire utilisé pour la traduction comporte la signature de G. Hulstaert qui l'avait demandé aux éditeurs en vue de ses propres publications de manuels scolaires.
6.2 Mots clés: Ecole coloniale, Congo belge, éducation coloniale, 6.3 Résumé: 36 chants patriotiques et religieux sur la nature et l'école, en honneur des soldats, sur des airs européens. Plusieurs textes sont des traductions ou adaptations de textes européens.
6.4 Niveau: Ecole primaire
7 Références 7.1 Lieu de conservation: Arch.Aeq.: E-15; MF :ALA 277.278 7.2 Web/URL:
www.abbol.com 7.3 Link to PDF 7.4 Références: 7.5 Études: Quelques chants de la troisième édition en traduction française dans H. Vinck, Manuels scolaires coloniaux. Un Florilège, Annales Aequatoria 19(1998)3-166. Plusieurs textes de la cinquième édition (1933), en original et en traduction française dans: Pierre Kita K. Masandi, La chanson scolaire au Congo Belge. Anthologie, L'Harmattan, Paris, 2004.

Texte en traduction française

LA BRABANCONNE
(version coloniale)

[Original en français]

I

Noble patrie, ô Belgique féconde
Forte par l'art, le travail, la paix,
Ta jeune histoire est un exemple au monde,
Elle est inscrite aux fastes du progrès,
La liberté de ses rayons de flammes,
Vers l'avenir éclaire ton chemin.
Roi, citoyen, Belge de cœur et d'âme,
Un prince aimé nous guide par la main. (a)
Un prince aimé nous guide par la main. (a)

II

Lorsque'au dehors se déchaîne l'orage,
Réclamons-nous d'un pacte généreux,
Ah, gardons bien le superbe héritage
Que de leur sang ont payé nos aïeux.
De ces martyrs, l'auguste voix nous crie:
C'est l'union qui fait les peuples grands;
Honte au rhéteurs qui n'ont point de patrie;
Sous le drapeau, Belges, serrez les rangs (a)
Sous le drapeau, Belges, serrez les rangs (a)

III

Le fier pays reconquis par nos pères
Doit être prêt à l'heure du danger.
On nous verrait mourir tous aux frontières
Pour repousser le joug de l'étranger.
Des temps nouveaux, déjà l'aurore brille
Soldats, bourgeois, artisans, laboureurs
Ne forment plus qu'une même famille,
Faisant flotter au vent les trois couleurs (a)
Faisant flotter au vent les trois couleurs. (a)


Historique court pour les écoliers

Télécharger la musique de la Brabançonne:

Version MP3
que vous entendez interprétée magistralement sur cette page par le Grand orchestre d'harmonie des Guides sous la direction de Norbert NOZY

Melodie 1 marche lente version midi
Melodie2 version midi
Version harmonie que vous entendiez autrefois sur le portail fédéral belge, enlevée lors de la création du nouveau site et jamais remise malgré ma demande
Version symphonique .
Version marche funèbre .
Version MP3 par harmonie
autre
Version MP3 par harmonie
autre
Version MP3 par grand orchestre, assez similaire à celle qu'on entendait autrefois lorsque la RTB terminait ses émissions
autre version par grand orchestre
Version MP3
Version Techno en MP3 (Belgium Rules) version insolite par Parodiac
qui l'a composée spécialement pour le 175e anniversaire de l'Indépendance et qui plaira aux jeunes,
vaut le coup d'être entendu, indispensable pour vos soirées particulièrement celle du 21 juillet et en plus les auteurs la laissent libre de droits
Version lors du discours royal à la TV
Version chantée dans les trois langues par Jo Lemaire, petite erreur dans la version en français

Brabançonne + Brabançonne uniquement vocale.
Chantée à l'occasion de la grande manifestation du 18 novembre 2007 en néerlandais-français-allemand:
Brabançonne 18Nov.(NL, FR. ,DE.) JS Lorand, Nathalie Denis, Alain Mahiat.
Artists: 18Nov. Chor.
www.18nov.be Studio: Olivier Strivet (ASBL Face A). Face A ASBL - Olivier Strivet (studio) (Nl,fr,de) 18NovChor: Philippe Mahiat (artistic director)and Lorand Jean-Stéphane (Brabançonne18Nov project fondator). - Nathalie et Michel Denis (project angels).- Alain Mahiat (18Nov 2007 Head Co-Organisator).
- Thérèse Mahiat-Dhuyvetter (18Nov 2007 Head Co-Organisator).- Andy Vermaut (18Nov 2007 Co-Organisator).- Charles Jean-Christophe.- Odette en Laurence Schram.- Turek Chrystel.- Cinque Massimo.- Hanssens Chantal.- Denis-Van Houtte.- Lauwers Uri.- Averbeck Ilse.- Struman Françoise.- Staelens Gregory.- Heck Nathalie.- Potthoff Julia.- Sophie Grun et Arno Vincent.


Version midi pour harmonie avec la partition pour chaque instrument de Patrick Verhaegen
(petit logiciel à télécharger)

http://www.youtube.com/watch?v=fdRuBowf4ro&mode=related&search par JO LEMAIRE
http://www.youtube.com/watch?v=5McI3gY4XwY version chantée en néerlandais

La version dans les trois langues nationales chantée par Helmut Lotti

Le 15 novembre 2007 devant le Roi sur Youtube

c'est à donner des frissons
Chanté lors de la Fête du Roi du 15 novembre 2007, l'hymne national interprété par Helmut Lotti en aura fait frissonner plus d'un,
à commencer par les personnalités présentes dont l'émotion était perceptible.

Ce CD , qui nous a été gracieusement offert par M. Lotti, est disponible à la vente au profit de l'Unicef
Il contient, dans les trois langues nationales, la version abrégée habituellement chantée
puis la version complète dans chaque langue nationale.
Il est disponible au prix de 6 euros via ce lien
www.helmutlotti.be

http://fr.youtube.com/profile?user=belandgtube superbe !!
la Belgique chantée dans les deux langues avec des accents de Brabançonne,
autre lien http://belgium4ever.over-blog.com/
Le groupe a été constitué vers 2005 par deux amis d'université, Philippe qui écrit les textes et propose des idées de mélodies et Bernard qui fait le reste.
Le groupe s'est adjoint les talents de deux chanteuses, étudiantes, l'une francophone, l'autre néérlandophone.
A l'heure actuelle le groupe a un petit répertoire non publié encore.
"Ceci n'est pas une brabanconne" est un projet un peu particulier, le groupe opère sous le nom beL&G.
Pour l'instant il n'y a pas de plan pour la sortie d'un disque ou des présentations publiques.
Le groupe peut être contacté à l'adresse belandg@mac.com

Je découvre ceci ce 21 juillet 2007 et ça suffit à me faire passer une bonne fête nationale http://www.youtube.com/watch?v=yWm7OJ62EH4

Merci à tous ceux qui m'ont envoyé un message de félicitations concernant cette page, ça fait plaisir d'être belge !

Je cherche une version lente pour cérémonie funéraire et la partition pour guitare, si vous la possédez merci de l'envoyer à Marc Poelmans


Cette page sur la Brabançonne est la plus visitée sur Internet et pour ceux qui pensent que notre Belgique n'a pas d'avenir, qu'ils sachent que vous êtes des centaines tous les mois à venir la consulter.
Mon bonheur comme webmaster est de constater le nombre de visiteurs qui se manifestent entre le 20 et le 22 juillet, ils viennent d'ailleurs ou de pas loin mais tous veulent entendre notre hymne qui nous rassemble

Wallons, Flamands, Germanophones, Bruxellois,
nous sommes tous belges !


Grâce à Yves Leterme, futur premier ministre, le site a explosé tellement il y a eu de visiteurs qui ont consulté cette page en juillet 2007
A voir sur Youtube
Gaffe Yves Leterme sur l'hymne national belge
http://www.youtube.com/watch?v=ABTR2Xe_sGw RTL
http://www.youtube.com/watch?v=2gRBjYAkUPk&mode=related&search= RTBF
http://www.youtube.com/watch?v=_R7kBVeyFx4&mode=related&search= France 3
http://www.youtube.com/watch?v=rjMfj79kF1k&mode=related&search= TF1
et il y en a d'autres ...

175 ans d'indépendance-25ans de fédéralisme

31-08-2007
©
Marc Poelmans
dernière mise à jour:24/09/20

Home