dernière mise à jour:04/04/11

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Vous entendez Sambre et Meuse

La Compagnie Royale des Francs Arquebusiers Visétois

La photo du haut montre la compagnie le 16 juin 1901

à l'occasion de l'inauguration du drapeau royal (au centre) et du drapeau offert par Melle Léontine Fayn
(dont certains souvenirs sont conservés au musée)
Assis au premier rang à gauche on retrouve Alexandre et Clément Scaff qui furent président des Francs début du 20e siècle

La photo du bas a été prise 100 ans plus tard le 1er juillet 2001

La Compagnie des Francs Arquebusiers est constituée de deux manières:
L'une sous forme d'une société coopérative regroupe la plupart des membres qui comme coopérateurs sont propriétaires de tous les biens de la compagnie; le local; le musée; les uniformes, bref, tout le patrimoine matériel de la gilde.
Cette Société Coopérative est dirigée par un conseil d'administration qui doit rendre compte devant l'assemblée des actionnaires coopérateurs et les représente dans touts les actes veillant à conserver le patrimoine

La seconde n'a pas de forme juridique et est composée des membres de la gilde à la tête de laquelle se trouve un comité qui prend les décisions relatives à l'organisation des fêtes et à la bonne marche des cortèges et organisations diverses, c'est à elle que nous nous intéresserons.


La Compagnie Royale des Francs Arquebusiers
est constituée de différents corps ayant chacun un chef à leur tête et réunis sous un commandement général

Elle se compose actuellement de la manière suivante

Le Comité Directeur


avec à sa tête le Général-Président Didier Kinet (ici à gauche)
Composé des Colonels et Majors ainsi que des chefs de corps le comité organise la vie de la Compagnie.
Organe exécutif il doit cependant pour certaines décisions se référer à une Assemblée Générale qui regroupe tous les membres

Le Général Jean Lottin et son Etat-major


le Comité d'Honneur
qui regroupe les plus anciens membres de la gilde

les Officiers
composant la majeure partie de la Compagnie, ils portent l'habit noir avec haut de forme en usage fin du XIXe siècle.

Les "majors" des Francs Arquebusiers Les officiers des Francs Arquebusiers

l'Empereur et ses aides-de-camp

Anciennement, l'Empereur était élu grâce à ses qualités de tireur.
C'était celui qui trois années consécutives obtenait le titre de Roy du tir en réussissant à abattre l'oiseau de bois fiché sur une haute perche sur lequel on tirait autrefois. Il est aujourd'hui élu par l'Assemblée Générale de la Compagnie.

Alain Woolf est revêtu du prestigieux uniforme de Général d'Infanterie de l'Armée Belge de la fin du XIXe siècle réalisé comme tous les uniformes d'après les planches uniformologiques de Robert Aubry

Nos Généraux
Planche "Nos Généraux" de Robert Aubry
Le Collier de l'Empereur
Le Collier de l'Empereur des Francs Arquebusiers

Il s'agit d'un collier d'argent massif de style Renaissance composé d'une guirlande de médaillons en forme de blason soutenus par des lions, séparés par des entrelacs de feuilles ornés de cabochons de cristal de roche ou de quartz taillés en poire.
Au centre se trouve un médaillon représentant une Charité de St Martin sous laquelle se trouve une topaze jaune taillée en rectangle.
Plus bas a été ajouté un papegai d'argent symbole de Roy du tir auquel a été accrochée la médaille d'argent du tir d'hiver fabriquée par la maison Fonson-Fibru-Fisch
Ce collier appartenait à une gilde et son origine remonte au 16e siècle, l'orfèvre qui l'a fabriqué est inconnu.

Nos Généraux
Planche "Nos Généraux" de Robert Aubry

Il porte en plus autour du cou un collier d'argent ciselé du XVIe siècle composé de plusieurs médaillons dont le principal représente saint Martin le patron de la Compagnie, collier offert en 1960 à la gilde, en remplacement de l'ancien collier à l'oiseau perdu lors de la scission en 1910, par l'un de ses membres Etienne Michaux, collectionneur et nummismate averti qui malheureusement ne nous a pas laissé plus de renseignements
(cliquez sur l'image pour agrandir)
Les arquebusiers en 1905, le collier de l'empereur

Aux côtés de l'empereur marchent Paul Lambert et André Verjans,
deux officiers en tenue d'Aide de camp de général de la même époque.

Alain Woolf a toutefois réussi l'exploit d'être aussi Roy du tir
lors de la fête du 7 juillet 2002, et porta ce jour là 2 colliers, celui d'empereur et celui très convoité de Roy
Voir photo ci-dessus

la Garde des Mousquetaires

épinglette des Mousquetaires des FAVIls sont commandés par le Capitaine Marc Poelmans
et le Lieutenant André Schneider, et escortent l'Empereur.


médaille d'aspirant-mousquetaire des FAVVêtus de l'habit noir des officiers, leur seule distinction est une épinglette, celle-ci est composée d'une chaînette à laquelle est accrochée une épingle d'argent, le tout supporté par un médaillon central qui n'est autre qu'une réduction de l'oiseau accroché au collier de l'Empereur.

L'épinglette servait autrefois à nettoyer la cheminée de mise à feu des armes puis devint un insigne remis aux meilleurs tireurs.
Il n'est donc pas étonnant que trois anciens Roys du tir marchent dans les rangs des Mousquetaires.
Les jeunes aspirants-mousquetaires de moins de 18 ans portent quant à eux une médaille particulière jusqu'à l'obtention de leur épinglette.

Ils sont tous armés de fusils à poudre noire avec lesquels ils tirent des salves dans les différent coins de la ville, notamment en face de l'Hôtel de Ville, ancien quartier des arquebusiers, ainsi qu'une salve d'honneur lors de la cérémonie d'hommage au cimetière lors de la fête de juillet, perpétuant ainsi l'antique coutume des tirs des arquebusiers du XVIe siècle.


la salve pour saluer saint Martin le samedi soir (7-11-2004)
salve de mousquets le samedi pour saluer St Martin Marc, Corentin et Florent Poelmans
le Capitaine Marc Poelmans et ses fils
le cadet Corentin Poelmans et l'Aspirant Mousquetaire Florent Poelmans (07-11-2004)

Dominique Mignon, sergent sapeurLes Sapeurs

Les sapeurs menés par le sergent Georges Delfosse en 1985

menés actuellementpar le sergent-sapeur Dominique Mignon,
marchent en tête du cortège.

Ses membres sont revêtus de l'uniforme des Sapeurs du 1er Empire et portent les différents outils de leur fonction; haches, pioches, pelles ou scie pour le sergent qui les commande.

Les sapeurs étaient autrefois des militaires-ouvriers présents dans tous les régiments, même à cheval.
Les régiments d'infanterie des armées de la première moitié du 19e siècle étaient précédés d'une douzaine de sapeurs commandés par un caporal et munis d'outils de toutes sortes.
Leur rôle consistait à ouvrir la voie des troupes armées.
Leur grand tablier de cuir, blanc, brun ou noir selon le régiment, servait non seulement à la protection mais aussi pour le transport de matériaux.

Ils n'étaient pas de vrais combattants et étaient souvent tenus en piètre estime par les soldats.
Pourtant ils étaient souvent des hommes de génie parvenant à surmonter les obstacles avec les moyens du bord et leur contribution fut grande dans l'armée napoléonienne lors de la guerre en Espagne et la retraite de Russie.

Vaillants, leur devise était "Sans peur et sans reproche".

Guy lambert sergent-sapeur à la tête des sapeurs des Francs Arquebusiers
Les Sapeurs sous le commandement du sergent Guy Lambert
sapeur en tenue de route 1809
Sapeur en tenue de marche 1810 sapeur en tenue de parade 1810

sapeur de la garde impériale sergent sapeur en grande tenue 1810 sapeur garde impériale Napoléon III

Ils devinrent plus tard des soldats d'ordonnance affectés à l'état-major et défilaient dans les cortèges où ils avaient une belle prestance en précédant les tambours.
Autrefois, on pouvait reconnaître les qualifications d'un soldat rien qu'en regardant son visage, la particularité des sapeurs était le port de la barbe, que l'on retrouve encore dans le seul régiment existant; celui de la Légion Etrangère en France.
Le commandant des sapeurs a le grade de sergent-major et chose typique à Visé, il porte une scie.
On pourrait se demander pourquoi, mais il suffit de se reporter au matériel des sapeurs de l'armée napoléonienne dont ils étaient inspirés lors de la reformation de la compagnie en 1803
En effet les sapeurs portaient le SABRE DE SAPEUR, MODELE AN XI:
Lame de 731 mil., légèrement courbe ; 2 pans creux, le dos taillé en scie.
Monture en laiton, croisière sans branches, poignée à tête d'aigle ou de coq.
Fourreau en cuir noir avec fût en bois; bout et chape en laiton et pour la Garde Impériale: comme celui de sapeur modèle an XI; la croisière terminée par des têtes de lion.
sabre de sapeur à tête de coq sabre de sapeur à tête de coq sabre de sapeur à tête de coq
sabre de sapeur à tête de coq sabre de sapeur à tête de coq sabre de sapeur à tête de coq, fabrication Chevalier d'Auvergne
sabre de sapeur
On voit nettement le sabre sur la gravure ci-dessous (cliquer pour agrandir)

la sabre fut certainement remplacé pour le chef de corps par une scie tout à fait classique
et les sabre typiques des sapeurs par le modèle de sabre-briquet an IX

Sabre briquet
Le nom de sabre briquet a été donné par la cavalerie à l'arme de ce type que portent certains soldats de l'infanterie. Il revêt une connotation quelque peu moqueuse, voire hautaine ; sa petite taille et la forme de sa garde rappellent en effet les briquets qu'utilisaient les soldats en campagne pour allumer le feu. Puis, en 1806, cette désignation devient officielle. Arme très populaire dans la troupe, le sabre briquet court équipe les sous-officiers, les caporaux et les soldats des troupes d'élite - dont la Garde Impériale. Bien qu'il soit surtout employé à des fins pratiques et utilitaires plutôt que guerrières, c'est une arme efficace, dont les coups de pointe sont dangereux et dont les coups de taille peuvent occasionner de graves blessures. L'affûtage de sa lame, très tranchante, s'effectue au moyen d'une lime douce ou d'une pierre à faux. L'eau, la neige ou le sang peuvent cependant en attaquer l'acier. Cette arme, d'une longueur de 75cm avec une lame de 59cm, possède une monture formée d'un seul tenant et comporte une poignée cannelée et un fourreau en cuir noir, avec une garniture inférieure à bouterolle faite de laiton. Deux versions de cette arme sont réalisées : celle de l'An IX, avec une garde à angle droit ; celle de l'An XI, avec une garde arrondie.

Les Sapeurs des Francs Arquebusiers

Les Sapeurs
devant
l'Hôtel de Ville de Visé

à l'avant plan,
le Caporal-sapeur
Dominique Mignon
qui est aujourd'hui sergent

derrière, on aperçoit
le Corps des tambours

Rentrée solennelle au local de l'Alliance
Les Sapeurs font la haie d'honneur lors de la rentrée au local

les Sapeurs des Francs Arquebusiers, procession jubilaire de St Hadelin à Visé

les Sapeurs

lors de la procession du jubilé de saint Hadelin

sous le commandement du caporal-sapeur André Verjans

Le Corps des Tambours
quant à lui suit juste derrière les Sapeurs.
Fréderic Antoine Tambour-major des Francs Arquebusiers de Visé Fréderic Antoine Tambour-major des Francs Arquebusiers de Visé

Il est dirigé par le Tambour-Major Frédéric Antoine, qui le 7 novembre 2004 a remplacé Claudy Bautil


Les tambours ont toujours été utilisés pour rythmer le pas des troupes.
Mais leur mission, selon le morceau exécuté était aussi la transmission des ordres.
Ils pouvaient ainsi jouer la charge, ou la retraite..
En première ligne, battant tambour sans relâche sous la mitraille, beaucoup tombèrent aux combats.
Leur uniforme étaient souvent en fonction du général dont ils dépendaient et étaient souvent très chatoyants, pleins de couleurs, avec un tambour-major qui portait un uniforme somptueux à grand renfort de galons et de plumets.
Sa canne servait à battre la mesure... ou les récalcitrants..

Les tambours sont en route dès 5 heures du matin pour la Diane et à 7 heures pour l'Appel

Corps des tambours des Francs Arquebusiers 1950Léonard Cordy tambour major des Francs Arquebusiers Corps des tambours des Francs Arquebusiers 1985
les Tambours en 1950 et en 1985

Les Tambours en 1985 sous le commandement de Paul Lambert, ancienne tenue
Corps des tambours des Francs Arquebusiers 1950, Paul Lambert Tambour-major
Corps des tambours des Francs Arquebusiers Tambour-major Claudy Bautil
Le Corps des Tambours sous le commandement de Claudy Bautil en 2004, tenue des grenadiers

L'uniforme actuel des tambours des Francs Arquebusiers est celui de la grande tenue des
Grenadiers Belges de 1854 avec le bonnet à poils.

Armée Belge, les Grenadiers de 1854
Armée belge, les Grenadiers
soldat en grande tenue, tenue de service, tenue de campagne avec le manteau et officier en grande tenue

Corps des tambours des Francs Arquebusiers Corps des tambours des Francs Arquebusiers
les Tambours ouvrent et ferment le ban lors de la séance académique

Corps des tambours des Francs Arquebusiers Corps des tambours des Francs Arquebusiers


Le corps des tambours en novembre 2009

l'Harmonie
ne fait plus partie intégrante de la Compagnie comme autrefois, il s'agit aujourd'hui de musiciens professionnels.
Cependant l'harmonie habituelle des Francs Arquebusiers y joue les airs depuis plusieurs décennies.
Issue de l’ancienne harmonie d’Etienne Nihant qui composa la marche d’offrande, elle fut diirigée par André Paulus pendant de longues années.

A l'occasion du 425e anniversaire, la compagnie a fait appel à l'Harmonie sainte Cécile d'Eben dans laquelle on retrouve plusieurs éléments de l'ancienne harmonie, dont André Paulus comme directeur adjoint.
Cette harmonie forte de plus de trente musiciens interprétera dorénavant les airs qui rythment le pas de notre gilde dont la fameuse Marche du 425e composée par Philippe Clerdent.
Harmonie Ste Cécile
l'harmonie ste Cécile trois générations de musiciens: les Paulus
ci dessus trois générations de musiciens au centre André Paulus entouré par son fils et son père

Le sergent-chef Gomboso, commandant de l'Escorte de st Martinl'Escorte de saint Martin


sous la férule du sergent Luc Gomboso est composée d'hommes aussi en tenue des Grenadiers belges de 1854 mais avec le shako de service au lieu du bonnet à poils.


Officier porte drapeau et escorte de St Martin, Sergent Gomboso
Ils entourent la statue du Saint Patron lorsqu'elle se trouve dans le cortège,
L'Escorte de St Martin des Francs Arquebusiers
en son absence ils ferment la marche.

 

Corentin Poelmans porte le drapeau des cadets 7-11-2004

les Cadets

composent l'avenir de la Gilde, sans uniforme distinctif mais précédés de leur drapeau
Ce sont les tout jeunes membres de la Compagnie.
Ils proviennent souvent de longues lignées d'arquebusiers.


Cadets des Francs Arquebusiers

Guy George, Capitaine-commandant des Francs Arquebusiers Guy George, Capitaine commandant



Le Capitaine
Commandant

Le déroulement des cortèges se fait sous le commandement
du Capitaine-Commandant
Guy George.

Il est l' officier supérieur qui donne les ordres de marche.

Placé en règle générale en dehors des rangs un peu en retrait, il veille à la bonne ordonnance des différents corps.

 

Le Capitaine-commandant Guy George,
en conversation avec l'Empereur avant le départ du cortège
et à Bruxelles en 2005

Ciquez sur les images pour agrandir
Nos GénérauxNos GénérauxOfficiers d'Etat-MajorOfficiers d'Etat-Major
La Gendarmerie NationaleLa Gendarmerie NationaleLes Grenadiers de 1854Les Grenadiers de 1854
La particularité chère aux Francs Arquebusiers est d'allier le soucis du respect des traditions à celui de la justesse des uniformes,
puisque tous ceux-ci peuvent se retrouver au
Musée Royal de l'Armée de Bruxelles.
et ont été confectionnés sur demande du conservateur Marc Poelmans d'après sa collection personnelle des planches uniformologiques de Robert Aubry que vous retrouverez en cliquant
ici

La musique que vous entendez et dont les paroles sont ci-dessous est de Robert Planquette qui signera sept ans plus tard celle des Cloches de Corneville.
Les paroles sont de Paul Cézano
Incontournable marche militaire des défilés d'aujourd'hui, l'air de cette chanson est dans toutes les oreilles.
L'auteur évoque les armées révolutionnaires de 1792 qui défendaient la nation dans les plaines de Belgique.
"Nus, mal nourris; vous n'avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pains..." comme dira un peu plus tard le général Bonaparte.
L'auteur s'inspire de ces paroles restées célèbres, et l'image ainsi idéalisée de ces soldats avait de quoi réchauffer le cœeur des français, encore traumatisés par une défaite toute fraîche dans les mémoires... 
Il ne semble pas que le régiment de Sambre et Meuse se soit distingué particulièrement pendant la Révolution, et les faits qui sont évoqués dans la chanson ne reposent pas sur des événements historiques
.

Le régiment de Sambre et Meuse

Refrain:

Le régiment de Sambre et Meuse
Marchait toujours au cris de Liberté
Cherchant la route glorieuse
Qui l'a conduit à l'immortalité.

I

Tous ces fiers enfants de la Gaule
Allaient sans trêve et sans repos
Avec leurs fusils sur l'épaule,
Courage au coeur et sac au dos !
La gloire était leur nourriture,
Ils étaient sans pain, sans souliers,
La nuit ils couchaient à la dure
Avec leurs sacs pour oreiller.

Refrain:

Le régiment de Sambre et Meuse
Marchait toujours au cris de Liberté
Cherchant la route glorieuse
Qui l'a conduit à l'immortalité.

II

Pour nous battre, ils étaient cent mille
A leur tête, ils avaient des rois !
Le général, vieillard débile
Faiblit pour la première fois
Voyant certaine la défaite
Il réunit tous ces soldats
Puis il faut battre la retraite
Mais eux ne l'écoutèrent pas.

III

Le choc fut semblable à la foudre
Ce fut un combat de géant
Ivres de gloire, ivres de poudre
Pour mourir, ils serraient les rangs !
Le régiment par la mitraille
Était assailli de partout,
Pourtant, la vivante muraille
Impassible, restait debout.

IV

Le nombre eut raison du courage
Un soldat restait - le dernier !
Il se défendit avec rage
Mais bientôt fut fait prisonnier.
En voyant ce héros farouche
L'ennemi pleura sur son sort
Le héros prit une cartouche
Jura, puis se donna la mort !

Dernier refrain

Le régiment de Sambre et Meuse
Reçut la mort au cri de liberté
Mais son histoire glorieuse
Lui donne le droit à l'immortalité !

le lien ci-dessous vous conduit fers la version chantée de la basse-chantante, Pierre d'Assy du Théâtre de la Monnaie (Bruxelles), époux de la soprano Jane Pacquot, qui, sous le nom de Beaufort, enregistra, pour les auditeurs des derniers balcons des grandes salles parisiennes et bruxelloises, quelques disques à saveur plus ou moins militaire entre 1905 et 1910 (la Marche Lorraine, entre autres). - Sa version date de 1905.

Sambre et meuse chanté
Beaufort
(Pierre d'Assy) - Cylindres Edison 1905 - Le Régiment de Sambre et Meuse - 3mn53


Marc Poelmans

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