La décapitation de loie.
Taper à låwe Gansrijden, ganstrekken, genkrijden,gänsereiten,
chevauchement de l'oie, tirer à l'oie,
décollation de l'oie, digouzougan al oa, carrera
de gansos, Antzar Eguna, ...
Cette tradition, qui n'a rien de
barbare puisque l'animal est mort, est à sauvegarder.
Elle est très ancienne, elle remonte au moins au Moyen-Age.
Mais déjà dans l'Antiquité, l'oie était sacrifiée selon
des rites particuliers.
Cette coutume réunit partout dans le monde des gens amoureux
de leur terroir et de leur histoire.
La méthode varie selon les régions, elle se faisait soit au
sabre, les yeux bandés l'oie pendue ou à terre,
ou à main nue en courant (plutôt pour les enfants),
ou en chariot tiré par des hommes ou par des chevaux
ou encore comme toujours actuellement lancé à cheval,
et même à vélo...
Cette tradition avait lieu parfois avec un coq.
Soyons clair, il n'y a rien de barbare dans cette tradition.
L'oie est morte et bien morte, tuée d'un coup sec par l'éleveur
et non pas pendue vivante dans un abattoir avant de passer
sous la trancheuse !
On pourrait très bien prendre une oie chez le boucher du
coin.
Dans le même genre d'idée, on enterre Matî l'Ohê
("Mathieu l'os" en wallon), c'est une cérémonie
burlesque qui clôture les festivités du 15 août à Liège,
par cet "enterrement de l'os de la fête".
Cet enterrement folklorique est célébré aussi dans d'autres
villages.
Matî l'Ohê est un jambon à l'os comme le laisse deviner
son appellation wallonne qui signifie Mathieu l'os. Les grincheux
qui s'en prennent à la tradition de la décapitation de l'oie
vont certainement pleurer aussi sur le sort du cochon...
Belgique
Visé
et la Basse -Meuse
Cette
tradition se déroule encore dans certains coins de
Basse-Meuse et du plateau de Herve mais a tendance à
disparaître.
Elle a lieu lors des fêtes de villages ou de
quartiers, entre juin et septembre.
A Visé et plus précisément à Devant-le-Pont,
quartier sympathique situé sur la bonne rive de la
Meuse, à savoir la gauche, existe toujours une très
ancienne tradition de décapitation de l'oie.
Il est difficile de connaître l'origine exacte de
cette tradition qui remonte à un passé très
lointain et antérieur à cette fête puisqu'on en
trouve trace dans diverses villes du pays au Moyen-Age.
L'oie est la
spécialité culinaire locale, elle
était élevée en troupeaux en bord de
Meuse et sur les îles aujourd'hui
disparues.
St Martin est aussi le patron de la ville
et on sait que l'oie est consommée le
jour de sa fête et qu'elles furent
massacrées lorsqu'elles le trahirent.
Voir la page l'oie
à l'instar de Visé.
La fête du quartier se
déroule en l'honneur de Notre-Dame du
Mont Carmel fêtée le 16 juillet.
C'était du moins le cas autrefois quand
la messe et la procession du dimanche
marquaient le début des festivités qui
maintenant débutent dès le vendredi du
weekend le plus proche du 16.
La
tradition de la décapitation de déroule l'après-midi
du mardi de la fête.
Les habitués du quartier suivent l'harmonie qui
s'arrête chez plusieurs habitants pour y jouer
quelques airs ... et épancher la soif qui règne
en ces belles journées de juillet.
A certains endroit du parcours, une oie, bien
entendue tuée depuis le matin, est accrochée
dans un panier en osier au fond évidé, le cou
vers le bas.
Pour éviter les projections de sang, la tête de
l'animal est entourée, soit d'un linge comme
autrefois, ou plus facilement avec du plastique
adhésif.
Les enfants vendent des tickets sur le
double desquels le nom de l'acheteur est inscrit.
Les souches sont tirées au sort, et à l'appel
de son nom, l'acheteur du billet à le droit de
venir essayer de couper la tête de l'oie.
S'il n'est pas là, un membre du comité ou de l'assemblée
le remplace.
Le "tireur" s'approche, évalue du
sabre la hauteur à laquelle il doit porter son
coup, recule de quelques pas, puis se voit bander
les yeux.
Il doit ensuite avancer et retrouver si possible,
la place qu'il avait évaluée, aidé par les
cris et conseils, pas toujours judicieux, des
badauds.
Il frappe un coup sec du sabre et ...
Le coup doit être bien porté et si possible de
haut en bas pour sectionner le cou, sinon le choc
le fait se relever et il faut force et adresse
pour y parvenir.
Le vainqueur emporte l'animal qu'il plumera et
cuisinera.
S'il l'a remporté pour quelqu'un, la tradition
veut que le gagnant invite le tireur au repas.
S'il pleut et qu'on ne peut faire le tour du
quartier, un simple tirage au sort désigne le
vainqueur, mais l'oie subit toujours le même
sort: elle finit à la casserole !
Le sabre utilisé était un très vieux sabre d'infanterie
belge, le commissaire de police avait exigé que la
pointe soit coupée et arrondie.
Utilisé pendant des décennies, il finit par casser lors
de cette fête et fut remplacé par un sabre prêté pour
l'occasion et qu'on voit porté par Pilule ( Alias Fabien
Linotte), notre sympathique pharmacien du quartier.
Un autre sabre a aujourd'hui pris sa place.
On retrouve aussi une illustration de cette coutume dans
le film Le grand paysage
d'Alexis Droeven de Jean-Jacques Andrien
NOS RACINES SONT ICI (XVI) LA
DECAPITATION DE L'OIE OU DU COQ
Françoise Lempereur - Patrimoines
immatériels - ULG
Samedi
10 janvier 1998
La décapitation
de l'oie... ou du coq
Dans la
Basse-Meuse, qui dit "cramignon"
dit "décapitation de l'oie ou du coq".
Non pas qu'il y ait un lien direct entre la
danse qui zigzague dans les rues du village
et le jeu qui, ici, consiste à sabrer le cou
d'une oie ou d'un coq, préalablement tué et
suspendu, au-dessus de la rue, dans un panier
troué, mais les deux traditions figurent au
programme du lundi et/ou du mardi de fête
locale.
En des lieux déterminés au préalable, le
jeu interrompt la danse,... pause bienvenue
pour les musiciens qui disposent alors - en
principe - d'une dizaine de minutes au moins
pour boire un verre, avant d'entonner le
traditionnel " Valeureux Liégeois
" qui salue la chute de la tête tant
convoitée.
Aujourd'hui répandue dans toute l'Europe
occidentale, la " décapitation "
est connue depuis le XIIIe siècle et la
région liégeoise semble avoir eu une
prédilection toute particulière pour ce
divertissement, que d'aucuns jugeront cruel,
mais qui constitua souvent une des
attractions favorites de nos fêtes
paroissiales.
"JETER UN MOUTON À L'OIE"
Au moyen âge, l'animal, vivant, était
généralement attaché ou pendu à un piquet
de bois, le joueur s'efforçait de le
détacher en lançant un bâton, une faucille
ou une serpe, on parlait alors de "jeter
à l'oie" ou de "taper à l'oie",
expression qui persista, même lorsque la
cible convoitée était un mouton, un porc ou
un boeuf, comme en témoigne cette annonce de
1819: Aujourd'hui dimanche, on jettera un
mouton à l'oie, chez Remacle Bernimolin,
faubourg Sainte-Marguerite.
En région liégeoise, on abandonna
définitivement la faucille et la serpe, dans
le courant du XVIIIe siècle, pour s'en tenir
à l'abbattage à la «sèle», barre
métallique à profil carré et aux arêtes
tranchantes, une «arme» qui ne fut
utilisée nulle part ailleurs en Europe.
Au XIXe siècle, alors qu'on ne comptait plus
les nombreuses "sélerèyes" ou
"djèterèyes" qui organisaient des
concours tous les dimanches matins, on
commença à remplacer les animaux vivants
par des gigots, des jambons ou des blocs de
bois, suspendus à une corde qu'il fallait
trancher.
La formule ancienne : "Qui l'abat, l'a"
était toujours valable puisque à chaque
bloc correspondait un animal vivant que l'on
emportait après la compétition.
La dernière "djèterèye" en
activité, celle de Saives (Faimes), ferma
ses portes vers 1925; elle était équipée d'une
roue de fer de près de deux mètres de
diamètres, à laquelle étaient pendus des
"blokês" d'une dizaine de
centimètres, pour chaque " blokê
" abattu, le lanceur de " séle
" recevait deux francs.
UNE MÉTHODE TROP DANGEREUSE
Dans les fêtes de village ou de quartier,
où l'on maniait également la «séle», le
jeu consistait à décrocher des dindons ou
des oies préalablement tués, ou encore des
jambons, suspendus à une vieille roue de
charrette déjantée placée horizontalement
sur un poteau, planté au milieu de la rue.
On parlait toujours de "jeter à l'oie"
et le prix le plus important était nommé
" le jars".
Les nombreux accidents occasionnés par les
tirs de joueurs malhabiles obligèrent les
organisateurs à changer de méthode et à
adopter le principe d'un autre jeu, appelé
«couper la tête au coq» où l'animal, tué
au préalable, était placé, tête en bas,
dans une manne trouée, retenue par une
grosse corde tendue entre deux maisons.
L"exécuteur", muni de cisailles ou
d'un sabre, avait les yeux bandés et se
laissait guider par les cris de la foule.
Il emportait, lui aussi, l'animal décapité.
Aujourd'hui, une vingtaine de localités de
la Basse-Meuse et du plateau de Herve sabrent
de cette façon le cou de l'oie, avec, ça et
là, des particularités surprenantes. Ainsi,
lors de la fête à Richelle, le dernier
dimanche de septembre, les hommes décapitent
une oie.
Le lendemain, seules les femmes peuvent
participer à la décapitation... d'un coq.
"Tant qu'il y aura des coqs dans un
village..." (air connu).
FRANÇOISE
LEMPEREUR
Belgique
Les Hussards d'Harchies
Une tradition séculaire est la décapitation de l'Oie
par la société des Hussards d'Harchies depuis 1816,
elle-même héritière de la société Saint Eloi fondée
en 1760.
Il s'agit d'une tradition ancienne de la société des
Hussards d'Harchies qui commémore une vieille légende:
suite à une querelle opposant deux seigneurs de la
région.
La solution du conflit tourna à la faveur du seigneur d'Harchies
auquel, en compensation, le seigneur de Pommeroeul dut
payer une rente annuelle.
L'oie est le symbole de cette rente.
Chaque année, le clou de cette commémoration est la
cérémonie de la décapitation de l'oie durant laquelle
le Roi des Hussards doit, les yeux bandés et d'un seul
coup de sabre, trancher la tête de l'oie (tuée au
préalable).
les "gansrijders"
à cheval ! Un tableau d'honneur et la version pour enfants à Beerendrecht
Het
gansrijden niet zomaar folklore, maar een
eeuwenoude traditie die duizenden poldernaren
met hart en ziel in ere wil houden.
Het gansrijden is ontstaan in de middeleeuwen,
en mede dank zij enkele
gansrijdersverenigingen kan men dit spel nog
steeds elk jaar rond carnaval in enkele
polderdorpen van de Antwerpse noorderpolders
bewonderen.
Elk jaar brengen ook twee verenigingen uit
het Berendrechtse het prachtige
folkloristische gansrijdersspektakel op
de solftplaats in Berendrecht, wanneer dit
tafereel plaats vindt kan je bekijken op de
evenementenkalender.
Na een jarenlange traditie is het gansrijden
nog steeds een hoogdag voor het dorp, het is
een feest waar jong en oud aan deelneemt,
vooral het jonge volk neemt steeds meer deel
aan het gansrijden en de gansrijdersverenigingen
zien hun ledenaantal nog steeds stijgen.Jammer
is het wel dat door sommigen buitenstaanders
dit folklorespel verkeerd begrepen word, vaak
denken nog velen dat dit spel met veel
dierenleed te maken heeft, maar de enige die
bij dit spel soms pijn te lijden heeft is de
ruiter maar daar kiest hij dan ook zelf voor
door deel te nemen aan de strijd om de
ganzenkop.
Wat de gans betreft, bij elk offerfeest hoort
nu eenmaal een offer, en bij dit feest is het
een gans, na een goed, mooi en verzorgt leven
van het dier kiest men voor dit spel telkens
een oude gans waarvan men denkt dat ze door
ouderdom niet lang meer te leven heeft. Door
een dodelijke injectie, die toegebracht word
door een veearts, sterft het dier pijnloos op
zijn oude dag.
Ook het spel is geen bloederig bedoening,
hoewel men dit toch vaak denkt bij een
onthoofding.
Een gansrijder is geen barbaar en is zeker
niet vóór dierenleed nog vóór een wild en
bloederig spektakel.
Mag ik u bij deze uitnodigen om eens kennis
te komen maken met dit oeroude
folkloristische spel, onderaan kan u alvast
via enkele links een paar fotoreeksen
bekijken, maar het gansrijden en de in
levende lijve uitgelaten goede sfeer moet u
beslist eens meemaken.
Le "chevauchement de l'oie"
, le gansrijden, n'est pas
seulement du folklore, mais une tradition
séculaire que des milliers d'habitants des
Polders avec leurs coeur et âme veulent
conserver.
Le '"chevauchement de l'oie" est
présent depuis le Moyen Age et grâce aux
réunions de "chevaucheurs" on peut
encore, chaque année au moment du carnaval,
dans chaque village des polders de la région
anversoise admirer cette coutume.
Chaque année se passent aussi deux
rassemblements dans la région de Berendrecht,
un amusant spectacle folklorique de '"chevaucheurs
d'oie", les gansrijders,
sur la place de Berendrecht .
Vous pouvez trouver la date de cet
événement sans l'agenda de la commune.
Cette tradition ancienne du gansrijden et un
des jours importants du village, c'est une
fête à laquelle participent jeunes et vieux,.
en particulier les jeunes participent de plus
en plus aux festivités
Il est regrettable que certaines personne
étrangères à ces jeux folkloriques qu'ils
ne comprennent pas, pensent que beaucoup d'animaux
souffrent, mais le seul qui souffre parfois
encore lors de ces compétitions est le
cavalier qui décide de prendre part à la
compétion
Il faut rappeler que l'oie
est morte
Ce que l'oie signifie. A chaque fête du
sacrifice on entend sacrifice, et à cette
fête c'est une oie qui après une douce et
agréable vie est choisie; une oie agée dont
on pense que vu son grand age il ne lui reste
plus longtemps à vivre.
Après une injection mortelle exécutée par
un vétérinaire, elle meurt sans douleur.
Ce n'est pas non plus un jeu sanglant
comme certaines décapitations sans
protection.
Ce n'est pas un jeu barbare ou un spectacle
pour faire souffrir des animaux ou faire
couler le sang.
Avec ces renseignments, nous espérons vous
convaincre qu'il s'agit d'un jeu folklorique
que vous pourrez découvrir aussi via les
différents liens qui vous sont proposés et
où vous pourrez voir des photos des
gansrijden qui se déroulent dans une bonne
atmosphère qui vous donnera peut-être envie
d'y assister.
traduction et adaptation M. Poelmans
A Berendrecht,
dans les polders flamands, ou à Stabroek- Lillo - Ekeren - Hoevenen
Oosterweel, Wilmarsdonk, Oorderen,... cest à cheval quil faut décapiter
loie en lui attrapant le cou à main nue au galop Le cou était parfois enduit d'huile pour le
rendre glissant
Depuis
le milieu du 19e siècle, il fut interdit d'utiliser
un animal vivant.
On trouve des traces de cette tradition à Ypres
au 13e siècle
Le jeu existait à Bruxelles
au 14e siècle.
Il avait certainement lieu dans le
vrijheid Brussel et était
contrôlé par le magistrat.
La célébration du nouveau roi tournait
parfois à la beuverie et à la bagarre
Aussi trouve-t-n dans une ordonnance de
Bruxelles (1341-1374) l'article suivant:
"quiconque sera surpris à tirer l'oie
à l'intérieur du vrijheid aura une amende
de 20 schillings"
wie men vonde werpende ter gans binnen
de vrijheid, waers om twintigh
scellinghe.
La même interdiction se trouve dans les
compte de Bruges en 1334-1335
et renouvelé dans le Halle-gebodendu
30 août 1544
A Ekeren les archives content des gansrijden
au 17e siècle.
Le dimanche des Gras, avait lieu
à Guerlesquin (Bretagne),
jusquaux années 50, la décapitation de l'oie
(digouzougan al oa).
De
jeunes cavaliers au galop devaient trancher
dun coup de sabre ou de faucille le cou
barde de fer d'une oie (préalablement tuée)
suspendue par les pattes à une corde tirée en
travers de la rue du Docteur Quere, des halles à
la maison Morellec.
Ils commençaient par défiler à cheval autour
de la ville, puis contournaient les halles en attendant
leur tour.
On passait alors au tirage au sort.
A chaque passage, le cavalier ne
devait donner quun seul coup de sabre, de l'arrière
vers l'avant, sur le cou de l'oie.
Ils se montraient parfois maladroits: certains
chevaux rentraient à l'écurie les oreilles
légèrement entaillées !
La tête de l'oie finissait par tomber et le
héros du jour l'exhibait, enrubannée, au cours
dun tour d'honneur, follement acclamé.
Il avait le privilège de désigner l'auberge où
serait servi le repas qui lui était offert.
Cette
coutume avait lieu aussi ailleurs en Bretagne, à
Pléguin par exemple.
Roman:
Un roi sans divertissement de Jean Giono
Carnaval en
Sarthe, par Serge Bertin
Il semble que la fête la plus
intense chez nous c'était Carnaval. C'était le
temps fort de l'année. C'était le moment ou on
pouvait exploser de rire et de nourriture avant
les 40 jours de Carême.
À l'occasion de Carnaval, les Manceaux et les
Sarthois se défoulaient comme ailleurs, mais il
y avait, à l'occasion des Jours Gras (la semaine
qui précède l'entrée en Carême), divers
événements qui ponctuaient cette semaine.
Le Jeudi casse pots inaugurait les réjouissances
des Jours Gras. Tout au long de l'année, on
mettait de côté les pots en terre hors d'usage.
Le Jeudi casse pots, les enfants, les jeunes et
parfois les adultes prenaient ces pots pour les
briser contre les portes des filles à marier, ou
bien sur la porte d'une personne dont on voulait
se moquer.
Le Dimanche Gras, les Masques, le visage noirci
ou avec des masques qu'on appelait "goules
de plâtre" , parcouraient la campagne, en
faisant la quête et lançant des invitations
pour le bal du soir.
La décollation de l'oie se faisait le
Lundi Gras.
Le père Geray de Dollon se souvient avoir
participé à une décollation de l'oie à Saint
Maixant. "Cela se passait à
vélo. Y'en avait déjà trois ou quatre qui
avaient tiré sur le cou de l'oie quand je suis
passé.
J'ai arraché la tête de l'oie. Ca se passait
dans la rue, un fil était tendu entre deux
maisons.
J'ai donc gagné l'oie, et on l'a ensuite mangée
tous ensembles".
Le Mardi Gras marquait l'apogée des
réjouissances.
Il y avait ainsi au Mans la Promenade aux sapins.
Les Manceaux faisaient une immense cavalcade du
centre-ville vers Pontlieue (les bois de Funay)
et là, on y dansait sur place, c'était la
grande fête. Au Mans, il y avait aussi la
promenade à la Chiais. Les gens se promenaient
devant les boucheries et les bouchers faisaient
étalages de leur viande, il y avait de la sciure
sur le sol, c'était du spectacle.
Vdéo sur http://www.fonds-sonores-archives.sarthe.com/www/index.php/sps/pages/action/voir/tag/article-bc-carnaval-sarthe-par-serge-bertin
Jupilles en Sarthe dans la vallée du Loir
La décollation de l'oie se pratiquait autrefois à
cheval, à bicyclette ou encore en
voiture à bras.
Des voitures à bras, il y en avait dans
chaque maison pour le transport des
sabots, pour aller chercher du bois en
forêt ...
Il semblerait que la dernière
décollation de l'oie à Jupilles ait eu
lieu lors d'une kermesse en 1964.
1954, la cavalcade a été précédée d'une
décollation de l'oie à cheval
Espagne
Lekeitio Pays
basque Antzarrak
- Fiesta de los gansos El Antzar Eguna (Día
del Ganso) es una tradición que se remonta
hacía el año 1877 y que se celebra entre el día 1
y 8 de Septiembre en Lekeitio Lantzarrak
la
décapitation à lieu sur le bord de mer, dans
leau et se déroule la première semaine de
septembre
Un cable est tendu, non plus dans la rue, mais entre
deux rives, avec au milieu un panier qui contient l'oie
tête en bas.
Cest au départ dune barque quun
candidat agrippe le cou de loie, aussi tuée au
préalable, il saute et s'accroche au cou et tombe à
l'eau.
Mais le cable est alors tendu et le jouteur est
remonté et redescendu successivement et projeté à
près de 10 mètres de hautsuspendu au cou de
loie jusquà ce quil lâche ou que
le cou se rompe.
El Carpio de
Tagio La
fiesta Santiago enjaezar:. Poner más
guarnecida y vistosa una caballería colocándole
los jaeces o adornos.
C'est aussi là-bas une compétition à cheval
haute en couleurs
Selon certaines sources, certains affirment que l'oie
est vivante au début de la compétition.
Mais elle est irrémédiablement tuée dès le
premier coup et est pendue dans les mêmes
conditions que celles d'une chaîne d'abatage
jusqu'au choc final
Une coutume usimilaire a
lieu à Sursee, dans le
canton de Lucerne, à l'occasion de la
Saint-Martin (11 novembre).
La date n'est pas un hazard puisqu'elle
rappelle que Martin, refusant d'être
proclamé évêque par les habitants de
Tours, s'était caché et fut dénoncé
par les cris des oies, lesquelles
payèrent chèrement leur forfait.
C'est le Gansabhauet, littéralement
"décapitation de l'oie".
Une oie morte est suspendue par la tête
à un fil tandis que plusieurs
concurrents tentent l'un après l'autre
de lui trancher la tête à l'aide d'une
épée.
Difficulté de taille: leurs yeux sont
bandés d'un masque en forme de soleil et
leur épée est émoussée.
Chaque concurrent n'a droit qu'à un seul
coup d'épée.
En général, il faut plus d'une dizaine
de tentatives jusqu'à ce qu'un
concurrent parviennent enfin à
décapiter l'animal, qu'il peut ensuite
emporter en guise de récompense.
Ici l'oie est pendue par le cou.
Allemagne
Rhénanie du nord - Westphalie
Höntrop,
Sevinghausen, Dortmun, Wer, Langenhorst
Gänsereiten,
Gänseköppen, Hähneköppen
Dans ces régions,
on en trouve trace dans des écrits qui parlent de cette
tradition déjà en 1598
Pays-Bas
Gawstrekkers Beeg
à Grevenbicht gawstrèkke
Dans le Limbourg hollandais
pas très loin de Visé près de Geleen aussi à cheval.
Jo van der
Sluys,
vice-voorzitter en woordvoerder van de Folkloristische
Vereiniging Gawstrèkkers Beeg
H. Kruisstraat 52
6127CD Grevenbicht
E. jovandersluys@hetnet.nl
États unis
goose pulling La tradition venait
d'Angleterre et d'Allemagne.
L'oie était aussi supendue et le cou en était enduit de
savon ou huilé. Le jeu avait aussi lieu à cheval comme
en Europe. Il a aujourdhui disparu
L'oie de Noël et les gâteaux de
Yule, étaient des articles essentiels du culte du
Messie Babylonien, tel qu'il était pratiqué en
Égypte et à Rome.
Wilkinson, parlant de l'Égypte, nous
apprend que l'offrande préférée d'Osiris était
une oie , et de plus que l'oie ne pouvait se manger
que dans le cur de l'hiver.
À Rome, nous dit Juvénal, si l'on
offensait Osiris, on ne pouvait l'apaiser que par une
belle oie et un gâteau mince.
Dans bien des pays, nous en avons la
preuve, l'oie avait un caractère sacré.
On sait fort bien que le Capitule de
Rome fut sauvé, au moment où les Gaulois allaient
le prendre au milieu de la nuit, par les cris des
oies sacrées de Junon qu'on gardait dans le temple
de Jupiter
La figure ici à
côté nous fait voir que l'oie en
Asie Mineure était le symbole de
Cupidon,
comme elle était aussi le symbole de
Geb en Egypte.
Le
dieu Égyptien Seb et son symbole, l'oie. Le jars
est l'une des formes du Dieu Geb, "le grand
caqueteur".
À gauche, le sacrifice de l'oie sacrée.
Geb (Seb) est le dieu égyptien de la terre.
Il est le fils de Shou et de Tefnout.
Il est également le frère et époux de la
déesse de ciel Nout.
De cette union, ils eurent deux fils, Osiris
et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys.
Pour la légende, Geb, désireux de succéder
à son père sur le trône dEgypte,
vola luraeus, gage du pouvoir du
pharaon.
Voulant ainsi montrer quil pouvait
gouverner, il échoua en se faisant blesser
par le cobra uraeus.
Râ le soigna et Geb fut tout de même
considéré comme un bon successeur à Shou.
Geb était généralement représenté
allongé sur le dos, portant souvent la
couronne de la Basse Egypte. Dans ses
représentations, on le trouvait en compagnie
de Nout, la déesse du ciel. En général, sa
peau était verte. Loie, présente dans
son hiéroglyphe était son animal
représentatif.
Souvent il apparaît sur les sarcophages avec
Nout tandis que le dieu de lair, Shou,
vient interrompre leur étreinte
GEB
écrit en hieroglyphes
Dans l'Inde, l'oie occupait une
position semblable ; on nous dit qu'il y avait dans
ce pays des oies de Brahma, ou des oies consacrées
à ce dieu.
Enfin les monuments de Babylone nous apprennent
que l'oie avait en Chaldée un caractère mystique,
et qu'on l'y offrait en sacrifice aussi bien qu'à
Rome ou en Égypte, car on y voit le prêtre tenant
dans une main une oie, et dans l'autre son couteau de
sacrifice.
Chez les Egyptiens, lâme était représentée
par une oie.
Le jars annonce de son cri la création.
L'oie solaire couve l'oeuf de la création qui met au
monde l'oison, lequel symbolise l'astre rajeuni et
est considéré comme le protecteur de l'enfant roi.
L'oie est l'un des 5 noms composant la titulature du
roi : Sa-Ra : fils de Rê, le hiéroglyphe
"Fils de" étant représenté par l'oie
sacrée.
L'oie du Nil est la manifestation visible d'Amon-Rê.
Il y a plusieurs
sortes d'oies en Egypte ancienne: l'oie grise commune
(anser anser - ra en égytien), l'oie au front blanc
(anser albifons ou tjerep en égyptien), l'oie du Nil
(alopochen aegyptiacus ou semen en égyptien); cette
dernière avait mauvaise réputation bien que fort
appréciée comme gardienne.
D'autres oies one également été représentées
comme par exemple l'oie à poitrine rouge.
N'oublions pas non
plus que c'est en Egypte qu'on trouve le Jeu
de l'Oie
Jeu typiquement
égyptien, dont le but évident est de permettre à
loie dAmon (la chenalopex, dont le
vol traverse lAfrique du Caire jusquau
Cap) de libérer le soleil des ténèbres.
L'oie de la Saint
Martin (Martinsgans). L'oie
de St Martin dégustée par tradition le 11 novembre
jour de la fête du saint, a pour légende un carnage
de ces volailles par trop bavardes.
St Martin était pressenti par les habitants de Tours
pour devenir leur évêque.
N'étant pas intéressé par les honneurs et
préférant la vie hérémétique, il se cacha pour
que les Tourangeaux ne l'amènent pas à la ville.
Mais un troupeau d'oies le dénonça par les cris
bien connus de ces volatiles qui déjà dans la Rome
antique avaient alerté la population.
St
Martin devint donc évêque de la cité, et les oies,
pour notre plus grand plaisir, payèrent chèrement
leur traitrise et passèrent à la casserole ou à la
broche.
Il est devennu traditionnel dans beaucoup de régions
de déguster de l'oie le 11 novembre jour de la Saint-Martin;
Cette tradition est remontée vers le nord au fur et
a mesure des différents exodes de population fuyant
parfois certains régimes
Il faut dire aussi que c'est la bonne période pour
tuer une oie de l'année, c'est encore une jeune
bête, tendre, et qui a pris tout son volume sans
être grasse.
Quand on sait que St Martin fut enseveli le 11
novembre 397, cette coutume de décapiter le volatile
prit peut-être ses racines à cette époque
lointaine, mais peut-être même avant..
Cette date du 11 novembre est peut-être aussi une
réminiscence celtique de la fête de Samain, le
début de la saison sombre après la saison claire.
Le nom de Samain signifiait « réunion »,
chez les Cletes autrefois.
Cétait une fête obligatoire de toute la
société celtique qui donnait lieu à des rites
druidiques, des assemblées, des beuveries et des
banquets rituels et dont le caractère religieux la
plaçait sous lautorité de la classe
sacerdotale des druides et la présidence du roi,
toute absence était punie de mort
la date du Samain fut récupérée par l'Eglise pour
en faire la Toussaint.
Les travaux des champs étaient terminés, les
granges pleines et le repos hivernal commençait.
Samain aujourd'hui porte un autre nom plus connu et
plus populaire, c'est la fête d'Halloween
Dans la tradition celtique
continentale et insulaire , l'oie est un équivalent
du cygne, on ne la distingue pas toujours
nettementdans l'iconographie
L'oie est considérée comme une messagère de l'Autre
Monde, et les Celtes lui attribuent des pouvoirs
divinatoires.
Elle fait alors l'objet chez les Bretons dun culte
mais il est défendu de la manger, comme pour le
lièvre et la poule.
César rapporte le fait dans le de Bello Gallico (5,
12) et ajoute que ces animaux étaient élevés pour
le plaisir (voluptatis causa) mais il n'a pas compris
pourquoi.
Observation exacte ou constatation à un moment
précis ? Il aurait été étonnant que ces animaux
ne fasse pas partie du menu
Elle est aussi associée à la guerre et garde une
place importante dans le folklore jusqu'à aujourdhui
Jules César, La
guerre des gaules, V, 12: "Le
lièvre, la poule et l'oie sont, d'après eux [les
Bretons], nourriture interdite : ils en font pourtant
l'élevage, pour leur plaisir."
à suivre
Aujourd'hui certains s'élèvent contre cette
coutume qu'ils qualifient de barbare. Soyons
clair, aucun animal ne souffre dans cette histoire: l'oie
était de toute façon destinée à la casserole et est
proprement tuée avant de servir à la tradition. Ce n'est
plus un animal mais un morceau de viande, découper une
oie morte,
c'est comme découper un gigot !
Si on devait
interdire ce genre de pratique, alors demain on fermera
aussi les abattoirs et on manifestera quand on coupe un
steack, qu'on grille un homard ou qu'on pend un jambon
fumé !
A surveiller à l'heure ou le "politiquement correct"
de nos autorités les incite souvent, par crainte de
mauvaise presse,
à interdire des manifestations qui,
sorties de leur contexte et désinformées,
font le bonheur de ragoteurs soit-disant protecteurs des
animaux.
Jouets médiévaux en bois 29 Rue des Ecoles,
B-4600 Visé
Marc
Poelmans
Conseiller en Prévention - Coordinateur Sécurité
Chantiers Temporaires et Mobiles (agréé AR 25/01/2001)
29 Rue des Ecoles, B-4600 Visé 0495/12.29.09