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blason de la Marc Poelmans, "parti ondé, d'azur à six besansts d'or posés deux sur un, et de geules à une plume et une épée d'argent en sautoir, l'épée emmanchée d'or au-dessus pointe en haut"

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sommaire / sommaire histoire retour au 21e siècle de 2000 à 2010 vers le 21e siècle de 2011 à 2020 dernière mise à jour:22/10/18

Les Arquebusiers de Visé

Blason des Francs Arquebusiers
www.arquebusier.be
La Guerre de 100 ans
Blason des Anciens Arquebusiers
www.arquebusiers.eu


100 ans de rivalité entre deux gildes
Plus de 45 ans d'histoire personnelle, la fin d'une histoire ?

Les images sont en petit format sur lequel il suffit de cliquer --- en construction ça change très souvent

Certains estiment que j'attaque les rouges.
Mais il s'agit de contre-attaques, car ceux qui me font ces remarques ignorent que je ne fais jamais que répondre à des fausses affirmations ou des réflexions, qu'elles soient verbales et il y en a eu beaucoup ou écrites, parfois en dehors du cercle de lecture des visétois, ou encore par mail ou messages courageusement anonymes qui me sont adressés dont vous trouverez quelques exemplaires ici plus bas.
Quant à appliquer une quelconque censure à cette page c'est hors de question, tout ce qui y et écrit est réel, s'est passé, et j'ai, jusque maintenant, simplement tu certains noms.
J'ai la rancune tenace ? Oui, je n'oublie jamais, je ne pardonne jamais, même, et surtout, pour des choses qui se sont passées au sein de ma compagnie.
Je suis un ours et c'est pas demain que ça changera.
Ours, mais fidèle. Et vieux rêveur certainement.
Je n'effacerai pas cette page, au risque de déchirer ma carte de membre, et je ne suis plus affilié chez les Francs depuis 2014, je pense qu'on s'est aussi assez foutu de moi comme ça. Alors je raconte l'histoire et mon histoire.
Et si ça ne plaît pas à certains que je balance des vérités et que je raconte des choses pas très clean, qu'ils changent de site.
Tout ce qui est écrit ici s'est passé.

You may say I'm a dreamer ... but I'm sure the only one.


Il faut se plonger dans l'ambiance typiquement visétoise et à nulle pareille sinon peut-être à Clochemerle.
Une ville de petits bourgeois qui ont leur camp, leur vieille famille, leurs habitudes et leur manière de regarder de travers toute personne étrangère qui n'est pas de vieille souche visétoise, et qui en outre n'habite pas le centre "historique".
J'en parle d'autant plus aisément que j'habite la rive gauche de la Meuse.
Bien qu'il s'agisse d'un très ancien quartier qui à l'inverse de la rive droite a gardé des traces de son passé de plusieurs siècles, à Devant-le-Pont, les habitants ne sont pas considérés comme des visétois par ceux de l'autre rive.
Soyons rassurés, nous en sommes fiers !
Nous, comme dans les villages environnants, les qualifions d'ailleurs de " grands vantrins sins cowètes" ; "grands tabliers sans cordon" qui désigne un beau tablier mais dont on ne sait nouer les cordons, comme ceux de sa bourse. Cette expression wallone qualifiant quelqu'un qui en montre plus que ce qu'il ne possède, qui fait de l'esbroufe, bref un pêteux.

Faire partie d'une gilde, c'est appartenir à une certaine élite, et ce quelle que soit son appartenance sociale, philosophique ou politique.
On peut très bien s'engueuler ouvertement politiquement et être en parfait accord une fois vêtu de l'uniforme de la gilde, d'un "service club" genre Kiwanis, Rotary, etc. ou mieux encore d'une loge quelconque comme la Loge Robespierre fondée en 1976 à Visé...
Comme l'écrivait un journaliste, c'est du folklore social, car on n'accepte pas n'importe qui.
Il faut une certaine classe, ne pas être un "repris de justice" ou avoir une attitude qui dénote avec la manière lisse, policée.
Bref c'est l'art du paraître et de laisser croire à l'adage que l'habit fait le moine.


En 1909, des dissensions interviennent dans la compagnie des arquebusiers et conduiront à sa division en deux gildes historiquement égales: les Francs Arquebusiers d'un côté et les Anciens-Arquebusiers de l'autre.
Ces derniers ne voudront jamais reconnaître l'ancienneté des Francs !
Il faudra attendre 100 ans pour qu'ils daignent s'y résoudre après que les Francs soient eux aussi reconnus comme Chef d'Oeuvre du Patrimoine Oral et Immatériel de la Communauté française de Belgique.

A l'époque de la scission, il y avait certainement à la fois du bien et du tort entre les opposants et ces oppositions devraient aujourd'hui être considérées comme appartenant à l'histoire et au passé, mais certains excités ont vraiment besoin d'être remis à leur place et on assiste encore aujourd'hui à des manifestations et dégradations inacceptables et jamais dénoncées au public.
Cette page n'est donc pas une attaque pas, mais une riposte. Mais en laissant la parole à la partie adverse puisque certains de ses écrits sont intégralement publiés plus bas et s'ils veulent faire des commentaires, ils peuvent les envoyer, ils seront publiés, même les anonymes.

On peut admirer chez les anciens-arquebusiers leur activité débordante et l'enthousiasme dont ils font preuve, ainsi que la qualité de leur cortège et le respect qu'ils ont du détail, même si les uniformes ne sont pas vraiment historiques, qualités qu'on retrouve par ailleurs aussi chez les Arbalétriers dont le 700e anniversaire fut historique sur tous les points du programme.
Les rouges ont incontestablement de la classe, qui fait parfois défaut ailleurs..., mais malheureusement pour certains, une gène sérieuse au niveau de l'encolure ...

Il ne faut pas oublier que sans nos rivalités les gildes auraient déjà disparu. C'est l'art de la riposte et de faire mieux qui sert d'émulation.
Sans nos petites guéguerres, les gildes auraient certainement déjà disparu et puis, c'est aussi marrant que la "Guerre des boutons", surtout avec ceux qui se prennent au sérieux. Et je ne voudrais d'ailleurs pas nier l'analyse du politologue Pierre Verjans à laquelle je souscris entièrement

Du bon usage des gildes aujourd'hui

Car si, depuis longtemps, les gildes ne remplissent plus aucune mission de défense ou de maintien de l'ordre, à quoi ont-elles servi et continuent-elles à servir? Pierre Verjans, politologue, chargé de cours à la faculté de Droit et Sciences politiques de l'ULg, répond à cette question en décortiquant les relations entre les gildes, la vie politique et la vie sociale des Visétois.

Pour Pierre Verjans, dès la fin de l'Ancien Régime, lorsque les gildes deviennent inutiles comme organisation militaire et policière, « former deux groupes sur un espace politique, c'est se faciliter la vie, se permettre de rendre la collectivité lisible ». même si cette lisibilité échappe aux observateurs extérieurs tant le mimétisme entre les gildes est grand: « ce qui divise (et organise) les Visétois, n'est pas différentiable pour les étrangers ».
D'autant que le clivage entre gildes ne suit pas le clivage politique traditionnel, étant beaucoup plus subtil puisque, analyse Pierre Verjans, « alors que les affiliations politiques semblent se répartir indépendamment des affiliations de gildes, les affiliations de gildes au contraire sont marquées politiquement ».

Tout au long de son analyse, Pierre Verjans oscille entre deux hypothèses qui expliqueraient la pérennité des gildes visétoises.
Soit ce mythe collectif sert à cacher des tensions sociales, soit les gildes reflètent la continuité municipaliste-libérale face à la continuité cléricale. 
L'une n'annule d'ailleurs pas l'autre et sans doute se sont-elles succédé: au XIXè siècle, la scission politique catholiques-libéraux organisait la vie politique; au XXè, c'est la scission socio-économique qui prédomine.

Et de conclure: « …. dans une petite ville où les conflits se tassent, se diluent, ne se disent pas aisément, apparaissent comme grossiers, un affrontement symbolique local permet de rivaliser pour faire un plus beau cortège, un monument plus important en ville, une démonstration de sa capacité de représentation qui donne sens à la fois à ce qu'il vaut mieux cacher car on ne peut (ou veut) pas changer les hiérarchies sociales, et qui donne sens parce que cela peut rappeler la genèse de la constitution de la collectivité, l'arrachement de droits au prince-évêque ou le soutien à celui-ci dans les moments de réformes et de méforme. »

http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_26871/les-gildes-visetoises


Cette page est une analyse personnelle qui relatera les conflits engendrés et les vexations, commentaires, chansons ironiques, falsification de l'histoire, etc., que les "rouges" auront envers les Francs (et moi en particulier ...) et vice-versa et ce pendant des années, mais aussi les réalisations de ces derniers pour retrouver la place qui est la leur.
Les Francs par contre resteront trop fidèles à leur principe:" bien faire et laisser dire ", et se laisseront marcher sur les pieds (doux euphémisme...), jusqu'à laisser la version "rouge" s'implanter tant dans l'esprit populaire que dans les historiques qui circulèrent.
Il s'en suivit un véritable endoctrinement au sein même des anciens arquebusiers où des faits faussement affirmés devinrent 50 ans plus tard des faits réellement historiques dans l'esprit de ceux qui ne les avaient pas vécus et qui dès lors doutèrent des rectifications faites par les Francs et par moi en particulier.
Les blancs dans les historiques publiés, tous sous la plume de rouges notoires, ne firent que les conforter dans leur idéologie. La scission fut passée sous silence et l'existence des Francs niée pendant 100 ans.

Il est vrai que le mensonge fait le tour du monde pendant que la vérité chausse ses bottes.

C'est au début des années 80 que j'ai commencé à remettre les pendules à l'heure, en ayant toujours des preuves écrites à l'appui.
Mon travail personnel relaté ici fut particulièrement axé sur la rectification historique, d'autres feront en sorte de sortir la compagnie du "coma" dans lequel elle se trouve dans les années 80 et je ne nie absolument pas leur travail et je n'écris certainement pas pour me faire "mousser".
Difficile de jouer à l'historien lorsque les archives sont quasi inexistantes.
Les Francs n'ont pas d'archives organisées et les archives personnelles que je possède sont composées de documents épars que j'ai pu récupérer à gauche ou à droite avant qu'ils ne soient jetés à la poubelle, lors de certains décès entre autres, mais je suis parfois arrivé trop tard, par exemple avec les cartes des membres décédés détruites et avec elles 80 ans d'histoire de leur parcours dans la compagnie.
Les seules archives qui m'ont été remises d'une manière plus ou moins officielle, sont une simple farde contenant les invitations de la fête et qui étaient en fait conservées parce que pour établir l'invitation de la fête suivante, on prenait la précédente pour vérifier ce qu'il fallait changer chez l'imprimeur. Plusieurs scannées sont sur ce site, elles ne sont intéressantes qu'au niveau de la composition du comité et des orchestres des bals.

Difficile dans ces conditions de faire un travail de recherche précis.

Malheureusement, tout ce qui précède 1910 a pratiquement disparu. Restent certaines archives journalistiques et la mémoire des anciens qui avaient vécu les faits et les ont relatés.

Les affirmations les plus courantes des rouges étaient:
" on a mis les Francs dehors en 1910 ", ou "ils étaient à peine une poignée en 1910 ", et encore "on a gagné le procès contre eux ", ...
Des affirmations qu'ils durent rectifier (près de 90 ans après les faits) dans leur historique une fois les documents prouvant le contraire une fois publiés.
Certaines vérités sont difficile à digérer et cela n'a pas plu à certains qui n'ont pas hésité à aller pleurnicher maintes fois auprès du président et de l'empereur afin que mes propos soient corrigés.
Ce que je ferai souvent à leur demande jusqu'au moment où la coupe étant pleine j'ai arrêté de m'auto-censurer, moi je ne baisse pas mon pantalon !
Les soi-disant attaques à supprimer, c'est fait sur le site officiel des Francs (
www.francs-arquebusiers.be ), et même sur ce site personnel, mais je garde cette page où tout a été déplacé.

Pas question d'édulcorer sous prétexte que les choses sont aujourd'hui aplanies.
C'est pas parce qu'on est en paix avec l'Allemagne qu'on oublie ce que ses soldats ont fait chez nous, ça fait partie du passé, de l'Histoire,... et l'histoire; ça se raconte !

Certains pensent que j'attise un feu qui s'éteint ?
Absolument pas, je panse les plaies et brûlures que les Francs ont subies pendant 100 ans ! Sans jamais rechigner d'ailleurs.
Rédacteur en chef du Tromblon, le seul journal de la compagnie ayant existé et écrit quasi entièrement de ma main, j'ai été très souvent le principal attaqué, que ce soit par des railleries, des chansons, des messages anonymes ou des articles auxquels il n'a jamais été répondu. J'ai toujours admiré le courage et la capacité de réaction de ma hiérarchie ...

Je ne suis pas, mais alors pas du tout, cautionné par la compagnie, même si certains aiment mes réflexions qu'ils n'osent pas eux-mêmes dire tout haut.
D'un côté la diplomatie, de l'autre wikileaks... et on préfère courageusement que je sois seul à prendre les coups de gueule ... ou une balle d'arquebuse

De toute façon cette page contient aussi de nombreux coups de gueule envers les Francs, des ras-le-bol exprimés qui font que je ne vais plus aux réunions depuis des années.
Trop d'erreurs, trop d'à peu près, trop de lenteur, manque de rigueur ( uniformes, armes, insignes, médailles, ...), manque de décisions, manque de cran.
Et surtout, manque de bonne volonté, car ils ne sont qu'une poignée de fidèles braves à travailler dans la compagnie, et à quelques exceptions près, ce ne sont pas les plus jeunes.
Le président l'a encore rappelé en décembre 2010.
Si tout le monde s'y mettait, on ferait certainement mieux.
Mais faut-il rappeler que;
" Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens: ceux qui les font et ceux qui en profitent " (Napoleon Bonaparte) ... et chez les Francs il y en a beaucoup qui parlent et critiquent sans jamais rien faire.
Donc moi pour éviter les critiques, je ne fais plus rien !

J'ai toutefois modifié les pages de mon site pour les rendre plus "diplomatiques" car franchement, les internautes n'en ont rien à cirer de nos bisbrouilles de Clochemerle et de chamailleries entre petits bourgeois, mais les commentaires ont été tous replacés sur cette page, quant à celle du début du 21e siècle que je n'ai pas envie de recommencer, l'ancienne page est ici:
21e siecle-old

Le livre "Visé, terre de gildes", aura eu le mérite de faire concorder bon nombre de mes affirmations avec celles des auteurs qui n'appartiennent pas aux gildes visétoises m'accordant ainsi la crédibilité que certains voulaient contester.

La paix va-t-elle s'instaurer ?
Depuis peu, les deux gildes rivales arborent leurs drapeaux pour toutes les fêtes et les "rouges" ont salué les Francs lors de la fête de novembre 2010.
De toute façon depuis longtemps, on se souhaite ouvertement " bonne fête ", en pensant hypocritement " j'espère qu'il va tombers des hallebardes ",
et ça, c'est pas demain que ça va changer...

Si on enterre la hache de guerre on n'enterre pas l'histoire.
En tout cas pas moi !
...

"TIMEO DANAOS ET DONA FERENTES " - " DELENDA CARTHAGO " - " SI VIS PACEM, PARA BELLUM "


Certains membres des sociétés visétoises se comportent réellement comme de véritables officiers de régiments de l'armée.
On y instaure des comité de discipline qui s'apparentent parfois à des conseils de guerre pour virer des gens qui donnent leur avis.

Comme si leur compagnie était un régiment d'élite qui s'est couvert de gloire; alors que les gildes ne sont en fait que des sociétés folkloriques,
qui n'ont jamais accompli le moindre exploit guerrier, des armées d'opérettes,
des soldats qui portent des décorations de pacotille et dont la quasi totalité n'a jamais mis un pied à l'armée

et que tout ça somme toute n'a guère d'importance...


La bisbrouille

En 1903,
décède le 11 avril le président Gilles Joseph Paulus, propriétaire du local de la Renaissance, local des arquebusiers et d'autres sociétés comme la Dramatique ou la société de gymnastique "Les Volontaires visétois".
Mort sans descendance, on se tourne vers sa famille trop nombreuse qui loue alors le local à un gérant François Joseph Léon Brouha, et l'immeuble reste en indivision.
Cette année aussi Joseph Alexandre Scaff démissionne de la compagnie, semble-t-il, d'après certains, parce qu'il est mécontent de ne pas avoir été soutenu et élu lors des élections communales qui virent une majorité catholique s'installer.
En fait il faut savoir que cette démission suivit une agression dont il fut victime lors de la fête parce qu'il venait au bal avec des amis arbalétriers, certains estimant que ces derniers n'avaient rien à faire chez les arquebusiers. Il ne fut pas seulement question d'échange de mots grinçants mais d'une véritable agression physique intollérable !

En 1908
, la gilde change encore d'uniforme pour l'adoption d'un pantalon rouge.
Le choix de cette couleur, symbole du parti catholique, sera aussi un des motifs de troubles dans la gilde, dont les vieux membres se veulent apolitiques.
Le rouge est à l'époque la couleur du parti catholique.

Beaucoup de membres se sont opposés à ce que, comme autrefois pour le Prince-Evêque, autorité politique et religieuse, les honneurs soient rendus de la même manière à l'évêque de Liège
Martin Hubert RUTTEN en visite à Visé lors des confirmations, lequel ne représentait plus une autorité dirigeante mais exclusivement religieuse à laquelle la gilde n'avait plus de raison de se soumettre.

C'était en effet le Prince et non l'Evêque qui accordait autrefois les titres, privilèges et statuts et l'abolition de l'Ancien Régime ne reconnaissait plus aucun pouvoir à un évêque, simple représentant du pouvoir religieux.
Ils ne remettaient pas en cause leur religion catholique, mais le parti catholique..

Nous sommes dans une période où existent politiquement les "cléricaux", proches du parti catholique, et les "anti-cléricaux" proche du parti libéral, il n'existe pas encore à l'époque de parti socialiste vraiment structuré, du moins à Visé. Le
Parti Ouvrier Belge POB futur PS n'a encore que 20 ans dans une Belgique très catholique et libérale où le suffrage universel n'interviendra qu'en 1919-1921.
En ce début de siècle, l'hégémonie du parti catholique en Belgique est claire, et les libéraux commencent à perdre des sièges de parlementaires au profit des socialistes dont les structures se mettent en place.
En 1908 la Chambre
compte 87 députés catholiques pour 43 libéraux et 35 socialistes alors qu'en 1892 ils avaient 92, 60 et 0 sièges. 

Composition de la Chambre des Représentants
exprimée en sièges entre 1882 et 1918

Année

Catholiques

Libéraux

Socialistes

Autres

1882 59 79 0 0
1884 86 52 0 0
1886 98 40 0 0
1888 98 40 0 0
1890 94 44 0 0
1892 62 60 0 0
1894 104 20 28 0
1896 111 13 28 0
1898 112 13 27 0
1900 86 34 31 1
1902 96 34 34 2
1904 93 42 29 2
1906 89 46 30 1
1908 87 43 35 1
1910 86 44 35 1
1912 101 44 39 2
1914 99 45 40 2

 

C'est du don Camillo à Visé !

Si les anciens statuts du 16e siècle prônaient l'appartenance à la religion catholique, de nombreux membres, pas spécialement d'infâmes païens, refusèrent ce virage politique trop marqué vers le parti catholique et boudèrent alors la fête jusqu'à un éclatement.

En 1909, et pas en 1910 comme le prétendent certains, une dissidence interne conduisit à un éclatement de la vieille gilde.

Des réunions secrètent se tiennent entre-autre entre les futurs fondateurs de la société coopérative les anciens arquebusiers qui organisent un avenir différent.
armoiries des Scaff

Une grande partie de la gilde, le Président Clément Scaff en tête, suivi de nombreux membres du comité directeur et des plus vieux membres, opta alors pour la dénomination de FRANCS ARQUEBUSIERS entendant par le terme FRANCS perpétuer sans attache philosophique ou politique aucune, les traditions des ancêtres de 1579.
Ce terme n'est pas pris innocemment car depuis le 15e siècle, la dénomination de francs archers, arbalétriers ou arquebusiers d'autrefois signifiait ceux qui jouissaient de certaines libertés, ici c'est la liberté de penser.

Cette neutralité idéologique et politique deviendra
l'article 1 des statuts adoptés en 1909 par les Francs qui voulaient se démarquer de cette frange de dissidents qui préféraient faire prévaloir leurs opinions religieuses et politiques au sein de la gilde plutôt que l'esprit de convivialité et de camaraderie qui aurait du y régner, et ce dans le respect des idées politiques de chacun..

ARTICLE 1
Indignée des agissements de certains membres, la plupart étrangers,
qui, au mépris des traditions, voulaient asservir à leurs mesquines ambitions politiques, la Compagnie des Anciens Arquebusiers Visétois,
une partie de celle-ci, ayant à sa tête le Président et les plus vieux membres du Comité, se révolta et, en janvier 1910, se groupa sous le titre de
Compagnie des Francs Arquebusiers Visétois,
dans le but de perpétuer la tradition et d'organiser des fêtes, concours de tir et soirées, en dehors de tout esprit politique ou religieux


Clément Scaff, président depuis 1903 jusque 1911, s'était aussi plaint d'avoir dû essuyer des commentaires inappropriés lorsqu'il venait au local accompagné d'amis arbalétriers et il fut même agressé physiquement par certains extrémistes.

Des conflits deviennent de plus en plus forts entre les membres et une partie fait scission en créant la "société coopérative les anciens arquebusiers visétois" le 14 juin 1909 enregistré à Visé le 14-6-1909, volume 30, folio 89, case N°3, dix rôles sans renvois par le receveur Paris et déposé au greffe du tribunal de commerce le 16 juin 1909.
La société est constituée pour une durée de 30 ans prenant cours le 1er juillet 1909 (le 1er août d'après les infos du Moniteur belge)
Les signataires de cette coopérative qui entérine la scission sont:
Léon Meurice, professeur à l'Université, bourgmestre catholique de Visé, nommé commissaire
Léon Bouwers-Smeets, négociant, nommé administrateur
Martin Fossoul, armateur,
Martin Scaff-Van Proemeren, rentier, cousin d'Alexandre et Clément Scaff et qui deviendra président de la section de tir des anciens arquebusiers, nommé commissaire
Jean Leers, fermier, empereur des anciens arquebusiers, nommé administrateur
Walthère Roujob, industriel, nommé commissaire
Léon Haulet, docteur en médecine qui deviendra président des anciens arquebusiers, nommé administrateur
Henri Haulet, négociant,
François Heuchenne, directeur GSA Liégeois, nommé administrateur
et Denis Albert-Lecrenier sous-chef de station à l'Etat Belge, nommé administrateur
(archives Musée de la Vie Wallonne et M. Poelmans)

La création de cette société à la personnalité juridique et dans le but de s'approprier le patrimoine de la gilde, amènera incontestablement à une scission définitive sacrifiant toute réconciliation et tout retour en arrière.
La création de cette coopérative confirme bien que les troubles qui divisent la société se produisent en 1909 et pas en 1910 comme l'affirmera à tort Eddy Bruyère.

Certains disent aujourd'hui que la scission eut lieu à cause de l'absence de soutien à Scaff lors des élections qui par rancoeur voulut se venger et rallier des gens à sa suite.
Six sept ans après les élections de 1903 ? Ca ne tient guère la route.

Et franchement, pourquoi ceux qui ne lui auraient pas apporté leur soutien lors des élections le suivraient-ils après ?
Non, devant ce qu'ils voyaient comme un dérapage, un bon nombre d'arquebusiers se sont désolidarisés d'une main mise politique catholique sur la gilde.

Attention, soyons clairs, pour faire partie d'une gilde visétoise quelle qu'elle soit, il faut quand même; soit être catholique, soit avoir une éducation qui va dans ce sens.
N'oublions pas qu'on y respecte un saint patron et des traditions chrétiennes et que cela ce n'est pas près de changer.

Mais il est aussi assez clair que le courant libéral, ou plutôt anticlérical, circule au sein des Francs à cette époque.
le blason des Francs entre 1909 et 1926autorisation  de faire la fête, Ville de Visé 5/3/1910 autorisation  de faire la fête, Ville de Visé 11/6/1910 autorisation  de faire la fête, Ville de Visé 12/11/1910 demande d'autorisation  de faire la fête, Ville de Visé 16/11/1910 autorisation  de faire la fête, Ville de Visé 19/11/1910

1910.
Selon la presse favorable aux Francs, ils furent une centaine à défiler lors de leur première sortie sous leur nouvelle appellation.
Cette sortie exceptionnelle eut lieu le 13 mars 1910 après-midi.
Elle sera suivie par la fête de juillet le 3 juillet avec bal à la Renaissance, puis par la fête de St Martin le 20 novembre 1910 pendant laquelle eut lieu la première cérémonie au cimetière.
La demande est faite pour entrer vers 10h30 au cimetière en corps avec tambours et drapeaux.
L'autorisation du bourgmestre mentionne qu'il autorise M. Scaff-Thonon à se rendre au cimetière avec un groupe d'habitants de la commune, sans faire mention de la compagnie.
Il s'agit du bourgmestre Meurice ... qui est chez les rouges. Dans ses autorisations diverses, il s'adresse simplement au président Scaff-Thonon, sans jamais mentionner la compagnie.
La presse opposée mentionna qu'ils étaient à peine soixante.
Et pas une poignée comme on entendit dire pendant des dizaines d'années
Une moyenne logique nous en donne donc 80 restés fidèles à la bannière des Francs Arquebusiers, soit plus de la moitié de la compagnie, les autres préférant quitter la gilde et s'affilier chez les anciens-arquebusiers.
Ce nombre est confirmé par les archives reprenant les cotisations et les dons faits aux Francs que l'on retrouve entre autres dans les listes de souscriptions établies pour la confection des nouveaux drapeaux.
C'est donc bien la majorité de la gilde qui se ralia à la bannière des Francs. Suite a de nombreuses jérémiades, j'avais du supprimer ce mot de "majorité"

La partie dissidente de la compagnie avait conservé le nom d'Anciens Arquebusiers et gardait les drapeaux sous ce nom que les Francs ne voulaient plus.
Elle s'est raccrochée à cette particularité comme à une bouée de sauvetage pour arguer encore aujourd'hui que leur association, n'ayant pas changé de nom, est soi-disant la seule légitime alors qu'il suffit de comparer la composition du comité des arquebusiers avant et après la scission pour se rendre compte qu'il n'en est rien.
Quant au patrimoine de la gilde, chacun conserva ce qu'il avait en fonction du camp choisi; l'empereur Leers garda ainsi le collier, des actions achetées par la compagnie se retrouvèrent dans certaines mains, chez les Francs entre-autres, le matériel et les uniformes restèrent chez ceux qui les avaient.
L'absence de toute personalité juridique et inventaire de la gilde ne donnait la propriété d'un objet qu'à celui qui l'avait en sa possession à ce moment là.

Les Anciens Arquebusiers, tentèrent une ultime démarche; et déposèrent plainte en justice pour, sous prétexte du changement de dénomination, empêcher les Francs de porter le millésime 1579 sur leurs drapeaux.
Ils furent déboutés par la Justice qui les condamna à payer les frais de procédure contrairement à ce qu'ils affirmèrent pendant des dizaines d'années, et, abusés par la tradition orale colportée par les plus anciens, les plus jeunes ne se rangeront à l'évidence qu'une fois mis en présence des archives de la Justice de Paix de Visé.
Alors que s'ils avaient perdu, pourquoi le 1579 est-il sur les drapeaux des Francs ? Suffisait de regarder, juste un peu de bon sens !

Le jugement de 1910 qui débouta les Rouges:
" Qu'il est libre en un mot à chaque groupe d'individus formant une Société d'Agrément de prendre à ses risques et périls la désignation qui lui convient et de marcher sous une bannière affichant leur goût plutôt pour la fantaisie que la vérité historique.
...

Par ces motifs et sans égard à toutes conclusions contraires Nous juge de paix statuant contradictoirement et en premier ressort déclarons l'action recevable sous le rapport de la compétence et de la qualité qu'ont les demandeurs à l'intenter contre les défendeurs comme membres l'un et l'autre de Sociétés d'agrément.

Et au fond déclarons l'action ni recevable ni fondée, en déboutons les demandeurs et les condamnons solidairement aux dépens liquidés à soixante trois francs cinquante cinq centimes
"
Ils n'iront pas en appel.
Leurs anciens sont-ils encore crédibles une fois les mensonges clairement prouvés ?
Pendant des décennies ils affirmèrent avoir gagné ce procès jusqu'à ce que nous allions repêcher les archives pour les publier (voir la page:
Tribunal de Paix du Canton de Dalhem, Audience du 24 juillet 1911 ) voir aussi à cette page un communiqué officiel inséré à la demande des Francs Arquebusiers.

Le doyen de la collégiale en interdit l'accès aux Francs contraints de modifier leurs traditions
Les rouges en profiteront pour dire pendant 100 ans que les Francs ne respectent pas les anciennes traditions, alors qu'ils en sont contraints et forcés
C'est de cette époque que date la cérémonie d'hommage au cimetière de Lorette lors de la fête de juillet
Cet interdit de la part du doyen fera l'objet d'excuses des autorités du clergé 100 ans plus tard et, le 7 novembe 2010, les Francs accepteront enfin de retourner dans la collégiale St Martin, cette proposition leur avait déjà été formulée bien plus tôt.
Mais dans la gilde beaucoup n'avaient pas oublié l'affront et n'étaient pas prêts à y remettre les pieds.
D'ailleurs en 2010 certains resteront en dehors de la collégiale et n'arboreront plus leur drapeau.

Décès du président d'honneur des Francs Arquebusiers Clément Scaff, président depuis 1903, puis président d'honneur à partir de 1909.
Les Francs entrèrent dans la Collégiale St Martin avec leur drapeau alors même que le doyen leur avait interdit d'y célébrer leurs fêtes.

Les Francs participent au cortège du 600e anniveraire des
Arbalétriers.
Les Anciens Arquebusiers avaient refusé d'y participer, leur harmonie St Martin s'y opposant par 13 voix contre 7 et une absention... (Journal d'Aubel 31/7/1910)

En 1910, Joseph Humblet écrit Les Francs Harquibusis chant en wallon qui raconte la scission

Pendant des années les deux compagnies s'ignorent, se méprisent.
Beaucoup de personnes ayant vécu les faits maintiennent un antagonisme

Parfois on en vient aux mains; un chroniqueur relatera une bagarre lors d'une fête signalant que les protagonistes sont priés d'aller récupérer leurs médailles au commisariat.
Cette rivalité, on la retrouve par ailleurs dans les cramignons à Haccourt ou Hermalle, pour à peu près les mêmes raisons, mais là une rivalité clairement politique et on en venait régulièrement aux poings surtout que les cortèges avaient lieu le même jour.

Les années passent, les membres meurent des deux côtés. Les souvenirs s'estompent et la rivalité diminue.

Mais dans les deux camps, on ne s'aime pas. On s'ignore, on se méprise, les médisances courent.
Chaque compagnie usera de son petit trafic d'influence pour rassembler ses membres à sa cause; un tel est le cousin de ... , un tel travaille chez... , un tel a dit que ...

1912
Alexandre Scaff-Thonon accède à la présidence de la gilde, il le restera jusquen 1919 et sera remplacé par Joseph Humblet.

1914
rue du Perron et Hotel de Ville après août 1914La Grande Guerre

Visé est détruite lors de l'invasion allemande en août 1914.
La guerre mis tout le monde d'accord, la quasi totalité du patrimoine des arquebusiers fut détruite lors de l'incendie de la ville.
Le drapeau des Confrères confectionné en 1910
Rien ne subsiste de ce que l'on voit sur la photo de l'exposition de 1900, laquelle par ailleurs reprend pas mal d'objet personnels de membres qui les avaient prêtés à cette occasion et dont certains se trouvent dans le musée des Francs, comme par exemple la plus ancienne assiette en étain de la gilde qui soit connue, celle du commandant des mousquetaires et roi du tir de 1821; Charles Dodémont, assiette que j'ai retrouvée en 2010 à la frontière française.

expo joyaux des gildes Liège 1900Seul un drapeau des Francs subsista, une étiquette mentionnait que c'était le seul drapeau des trois gildes à avoir échappé à l'incendie de Visé, je n'ai jamais vérifié chez les autres s'ils avaient des drapeaux antérieurs à 1914.

C'était celui des Confrères, le plus beau de la compagnie à mon sens, qui restera accroché au musée à une place d'honneur pendant des années jusqu'à ce qu'il soit détruit dans les années 80 lors d'une stupide tentative de nettoyage.
J'en avais pleuré de rage à l'époque.
Je n'ai jamais pardonné à Jean Lottin d'avoir esquinté cette relique que je n'ai jamais jetée, il est toujours dans un sac dans une armoire du musée.
Il avait de la même manière tenté de nettoyer un autre drapeau qui en perdit toutes ses couleurs et fut refait.
Jean était un extraordinaire travailleur infatigable et dévoué, mais parfois pouvait se montrer gaffeur.

1921
Alfred Warnant, président de La DramatiqueL'Alliance

Les Francs ont un nouveau local, l'Alliance, construit au coin de la Rue Dodémont et de la Rue Tour-l'évêque.
Ils n'ont pas participé à l'a chat de lancien bâtiment préférant construire une nouvelle salle dans le quartier de la gare qui est en plein essort et va devenir le centre de la ville
L'arrivée des allemands en 1914 va bouleverser leurs plans ... ainsi que toute la ville recontruite dans des axes différents.

Les rouges, propriétaires du bâtiment de la Renaissance avant son incendie par les allemands, seront dédommagés et profiteront des subsides de l'Office des Régions Dévastées pour faire construire un bâtiment prestigieux de style renaissance.
C'est clairement visible au signe ORD sur la façade.
Les Francs n'auront pas cette chance, ils n'ont pas eu de local entièrement détruit, même si les allemands y ont bouté le feu et ils devront le reconstruire en fonds propres grâce au soutien des membres.
On y donnait des bals, mais aussi des pièces de théâtre. La Dramatique s'y installa, dirigée par Alfred Warnant.
Il y avait un café qui disparut fin des années 80 pour être remplacé par des appartements.

A cet époque le café ne marchait plus et la brasserie Maes qui le louait à la coopérative ne renouvela pas son bail à la mort du dernier tenancier.

Ce café fut tenu pendant des années par Anna Charlier, alias Nana, et il y avait alors un bal rempli de monde au réveillon.
Il fut ensuite repris par divers tenanciers sans grand succès.
On y avait fait un club de billard dont je faisais partie fin des années 70 début 80.
La salle était alors chauffée par de gigantesques poëles à mazout disposés à plusieurs endroits, de gros cylindres difficiles à allumer et qui s'encrassaient, j'en sais quelque chose pour les avoir nettoyés, et qu'il fallait allumer au moins la veille d'une manifestation pour avoir une chaleur suffisante. Ma mère y a brûlé sa rtobe lors d'un bal et on les entoura d'une espèce de cage en grillage.
En novembre, les meilleures places étaient celles près des poëles.
C'était le locataire du café qui avait les droits sur la salle mise à disposition de la compagnie pour ses fêtes et son banquet. L'un des tenanciers s'en ira en emportant tout le matériel, tables et chaises, pour lequel n'existait aucun inventaire.
Dans les années 80 ( 1980) elle subit un lifting nécessaire et obligatoire pour la sécurité. Elle a besoin (2012) d'une reconstruction complète

1935
Les Francs Arquebusiers sont reconnus comme Compagnie Royale sous leur nouvelle dénomination.
Certains pointilleux argueront que cela ne lui donne que 25 ans de service. (voir plus bas) mais c'est faux car cette obtention signifie qu'en 1935 le Roi estime que la compagnie a plus de 50 ans !
Le titre de " royal "
Le titre de "royal" peut être accordé par le Roi à des Associations belges ayant 50 ans d'existence ininterrompue. D'autres critères sont également pris en compte, tels la bonne gestion, le but non mercantile poursuivi par l'association, sa vitalité, sa solidité.
voir http://www.monarchie.be/fr/la-monarchie-aujourdhui/monarchie-et-population/faveurs-royales
Non, en fait ils ont demandé cette reconnaissance sous leur nouvelle appellation tout simplement.
Il faut savoir que normalement à chaque avénement d'un nouveau Roi, il faut redemander à être confirmé dans ce titre.

Période 40-45
56 membres des anciens arquebusiers sont virés, dont leur conservateur-archiviste Urbain Dodémont par ailleurs secrétaire communal, pour participation à un parti d'extrême droite rexiste, les Urbanistes, du nom de Dodémont qui sera exécuté par les partisans.
Attention danger, faut pas en parler, à Visé, ville BCBG, on n'aime pas ranimer des souvenirs qui puent.
Cette relation sur ce site a valu une sacrée prise de bec, avec la hiérarchie des Francs et avec la Ville de Visé qui a viré l'url des sites officiels, voir plus bas
Mais cette affaire est bien précisée dans le livre " Visé, terre de gildes ', et là on n'a pas oser attaquer les auteurs ...
Ces membres exclus seront en grande partie réintégrés dans la gilde qui retrouvait ainsi ses effectifs amputés de près de la moitié.
D'autres suivront le chemin de l'honneur en défendant leur pays et les libertés. (voir la page histoire
http://www.arquebusiers.be/1940-ww2.htm )
La fête des Francs reprendra en juillet 1945.

Bal à l'Alliance en 1954 Joseph Das1946 - 1952

Le président Etienne Michaux-Moray est en poste depuis 1946 et instaure la Médaille du Mérite en 1952 pour récompenser les membres particulièrement actifs.
Mais elle fini par perdre toute valeur car le président Joseph Das la remit à tant de personnes qui ne l'avaient pas méritées que l'on fini par ne plus en vouloir car elle avait perdu sa signification première.
Elle n'a jamais été déclinée que dans un seul modèle et mériterait d'avoir d'autres grades pour la revaloriser.
Une proposition de cet ordre dans 5 grades a été faite mais même pas soumise en comité ni à l'assemblée générale de décembre 2013.

Dans les années 50 qui suivirent l'après-guerre, les bals rassemblaient de nombreux membres et les femmes mettaient un point d'honneur à sortir leur plus belle toilette, et en long.

Rares étaient celles qui osaient faire le gast en court.
On est loin du compte aujourd'hui ...
L'élégance se perd !

1955
L.Cordy,M Delvaux F.Cerfontaine,Robert François,M. Michaux,M.Nery,H.Woolf,A.Kinet,J.Das,Verjans,M.Poelmans,M.Verjans ouverture du tir des Jeunes FrancsConcours de tir "Emile Delhet" Emile Delhet en 1954
En l'honneur de ce jeune officier, frère de ma mère, qui s'était tué quelques mois auparavant dans un accident de moto.
C'est lui qui avait fabriqué les porte cibles qui ont servi pratiquement jusqu'au 425e.
Puisqu'il fut le premier de ma famille à marcher chez les Francs., c'est sur sa tombe que j'ai placée la toute première plaque commémorative en juillet 2010, juste avant de la mettre sur celle de mon père. La compagnie ey les membres en ont ensuite mis surr d'autres tombes.

On retrouve sur cette image les protagonistes de l'organisation des fêtes
Entre autre certains du comité des Jeunes Francs comme Emile Kinet ou Marcel Poelmans, mon père qui fut secrétaire des jeunes puis membre du comité qu'il quitta aussi parce qu'il en avait marre des réunions inutiles où on parlait pour ne rien décider.
Ce comité des Jeunes Francs organisa la saison de tir en salle pendant des années.
On s'y retrouvait le dimanche à une dizaine de fidèles, dans le fond de cale sous la scène, avec un vieux poële à mazout qui chauffait à peine, puis plus tard dans le musée au premier.
On y retrouvait Jean Lottin, Robert Menten et Robers Smulders. Il organiseront le concours de tir pendant très longtemps, on s'y retrouvait à une dizaine avec les trois précités, mon père et moi, Jean Malaise, François Cerfontaine, et quelques autres.
Jean Lottin et Robert Smulders et Menten furent les derniers membres actifs à un âge où le relais aurait depuis longtemps du être cédé à des jeunes qui tardaient à venir.
Il n'y avait personne pour prendre la relève du comité des jeunes.
Ils continueront jusque dans les années 70 en se chargeant du 400e anniversaire.

1960
Le collier de l'empereur


Etienne MichauxAlbert JaminetLes Francs Arquebusiers ont un nouveau collier, certifié du 16e siècle ou tout début 17e celui-là, offert en 1960 par un membre de la gilde éminent collectionneur, Etienne Michaux, dont personne n'a jamais mis en doute les compétences et qui fut aidé d'Alfred Jaminet, un arquebusier qui lui trouva cette petite merveille.

Michaux était un collectionneur de médailles et de pièces et possédait une remarquable collection disparue à son décès.

Malheureusement, Etienne Michaux était décédé lorsque j'entrepris des recherches sur l'origine de ce collier de style renaissance et dont le seul renseignement trouvé dans un ancien discours était qu'il s'agissait d'un collier du 16e siècle ayant appartenu à une gilde, laquelle, mystère.

Le Collier de l'Empereur des Francs Arquebusiers, placard central St MartinJ'ai regretté qu'il n'ait plus été vivant lorsque j'ai repris le musée.

extrait du ctalogue Fibru, aujourd'hui introuvable même à la firmeCe collier sera légèrement adapté pour les Francs avec entre autre l'adjonction d'une médaille de tir puis d'un ruban rouge et bleu que j'ai du fixer lors de la restauration du collier pour éviter que les renforts en argent soudés à l'arrière n'abîment l'uniforme de celui qui le porte.
Je pense que le papegaie aurait peut-être été ajouté après le placard de St Martin et qu'il n'est peut-être pas aussi ancien, le style est un rien différent et les anneaux de fixation semblent avoir été remis après mais il faudrait que je l'examine en détail.
La médaille sous le papegaye, image ici à droite, c'est certain, elle n'est pas ancienne, c'est une médaille fabriquée chez Fibru-Fisch à Bruxelles et présente depuis le début du 20e siècle, voir avant, dans le catalogue de cette prestigieuse maison de fabrication et que l'on remet comme médaille de tir depuis 1910, voire peut-être même avant.

le collier des arquebusiers de Visé photo M. PoelmansEn 1910, l'empereur Leers avait conservé son collier lorsqu'il passa du côté des rouges, et ceux-ci se retrancheront derrière celui-ci pour arguer de l'authenticité de leur compagnie face à celle des Francs.

Ce collier subit une restauration importante à Bruxelles entre les deux guerres, jusqu'à quel point, difficile à dire, mais ils doivent avoir la facture de restauration dans leurs comptes avec le détail du travail facturé, et on ne sait faute d'analyses sérieuses et impartiales dans quelle mesure toutes les pièces qui le composent sont encore originales.

Selon ce qui fut publié, très tard, dans le papegaye, le collier aurait été enterré pendant la guerre et sauvé de la destruction.
Cette hypothèse n'apparaîtra que plus de 70 ans après les faits, bien après que j'ai émis des doutes quant à son origine.

Dans leur journal, les rouges ont certifié que deux des placards étaient identifiés comme authentiques, sans plus.

C'est, quel que soit son âge, une belle pièce.

Les deux colliers se retrouveront ensemble pour une restauration chez mon vieil ami Josy Deliège chez qui j'allais très souvent quand il était bijoutier à Devant-le-Pont, et contrairement à ce que d'aucun prétendent, je l'ai aussi vu de très près.
C'est pendant que celui des Francs se trouvait dans l'atelier de Josy qu'avec son matériel j'ai doré une partie du St Martin transformant ainsi certaines partie en vermeil.

Le 3 juillet 1960 une nouvelle statue de saint Martin fut inaugurée.
Elle remplaçait les statues anciennes perdues en 1910 et détruites en 1914
Notre saint patron retrouvait enfin sa place dans les rangs
Cette statue est l'oeuvre de deux artistes liégeois; Vandesandt, sculpteur et Poisinger, peintre, professeurs aux Beaux Arts de Liège.

La cérémonie se passe devant la chapelle de Lorette.
Albert Jaminet, visétois passionné par les arquebusiers et l'histoire de sa ville, offrit sa collection d'armes aux Francs, permettant la création du musée, et trouva le collier du 16e siècle porté par notre empereur
Il fit aussi des recherches pour l'élaboration de la statue dont une ébauche en plâtre se trouve au musée des Francs Arquebusiers.
C'est lui qui est représenté par le pauvre auquel l'artiste a donné son visage

la bénédiction de St Martin en 1960, abbé Simonon,André Charlier, Michel Van Valster, Albert Jaminet.doc M. Poelmansdessin original de PoisingerBénédiction de la statue de St Martin en 1960 doc M. Poelmans

La statue est représentée dans l'iconograpgie classique ... mais fausse.
En effet St Martin n'avait pas une cape rouge telle que la portaient les officiers romains et ce d'une part parce qu'il n'était pas officier, mais surtout parce que c'était un "candidatus".
C'est à dire "vêtu de blanc" comme on qualifiait la garde de l'empereur Constantin à laquelle il appartenait
Cette garde était caractérisée par un uniforme blanc et une chlamyde blanche doublée d'agneau.
Cette chlamyde était plus courte que la longue chlamyde civile que l'on a l'habitude de voir.
Voir la page
saint Martin

Le perron de ViséLe Roi Baudouin, en cette année 1960, vient en visite à Visé pour honorer le 650e anniversaire des bleus, nos amis arbalétriers, et inaugurer le nouveau perron.
Le tenancier de la Renaissance fermera son café et laissera les rideaux tirés durant toute la fête des bleus, refusant ainsi de saluer cete honorable gilde que d'aucuns trouvent trop proche des Francs.
Les rouges ont parait-il salué le Roi mais devant l'attitude de leur tenancier ne semblent pas être maîtres chez eux.

A oui c'est vrai, ils ne se souviennent plus de cet épisode (voir plus bas).


1961
Joseph Das, président des Fancs ArquebusiersJoseph Das prend la présidence de la compagnie.
Etienne Michaux était égalementt candidat à ce poste mais fut écarté entre autre parce que les membres du comité estimaient qu'il n'était pas assez disponible en résidant en dehors de Visé.
Les relations entre Michaux et Das étaient loin d'être au beau fixe, même s'ils étaient tous deux des Francs Arquebusiers convaincus.
Michaux, grand numismate accusait même Das de porter des décorations qu'ils n'avait jamais reçues.
En récompense de ses services, la compagnie proposa Etienne Michaux à un ordre national, mais se heurta à un refuis car il avait été déjà décoré dans un des ordres nationaux dans un délai inférieur à 5 ans.

Immobilisme pendant un bon moment, des décisions qui ne plairont pas toujours et prises par le président seul qui souvent se mélangera les pinceaux et un comité des jeunes qui voudrait bien aller de l'avant.
Le principe est de ne rien demander comme aide extérieure, de ne rien dire et de se laisser aller tout doucement.
La gilde commence à décliner très sérieusement.
20 ans plus tard, les membres du comité n''espèrent qu'une chose, c'est que Das s'en aille, mais le président est nommé à vie.
Il sera à l'origine de la dévalorisation de la Médaille du Mérite instaurée par le président Michaux (père) en 1952, qu'il remettra à tout venant à des personnes ne l'ayant nullement méritée et qui ne vinrent parfois qu'une seule fois à la fête.
Elle deviendra presque la médaille du démérite et perdra toute valeur au point de ne plus avoir été remise depuis 1985 sauf peut-être rares exceptions.
Il serait pourtant simple de lui rendre sa valeur en lui attribuant les grades spécifiques à chaque ordre (chevalier, officier, commandeur, ... ), ce que j'ai proposé, inutilement comme d'habitude, je ne pense pas que cela ait même été évoqué au comité.
Mais il est un fait que la remettre à nouveau ferait des envieux et des vexés qui pensent la mériter sans jamais avoir rien fait.
La compagnie héritera aussi d'une partie de la collection d'Albert Jaminet et pourra ainsi se faire un petit musée, mais Joseph Das nommé conservateur, pas plus que la compagnie, n'y apportera aucun soin et il finira avec des armes dans un état déplorable jusqu'à sa reprise en main vers 1979.

Période 60-70
Au bord de la débâcle
Les Francs font leurs fêtes mais s'endorment.
Les effectifs diminuent de plus en plus, faute de remplaçants aussi car la descendance ne suit pas et surtout elle est surtout composée de filles... absentes dans les rangs.
Par contre chez les rouges c'est l'inverse, il y a une volée de nouveaux.
La gilde périclite et a bien besoin de sang neuf et d'enthousiasme.
Je me souviens, j'avais une dizaine d'années, j'allais au bal le jour de la fête avec mes parents, on se retrouvait à seulement une ou deux tables, la famille Poelmans et les Kinet.
Il n'y avait pas 20 personnes le soir.

Pourtant les orchestres étaient pas mal et étaient même des orchestres très connus qu'on voyait dans les fêtes de quartiers comme celle de Devant-le-Pont: Guy Glorian, Basin Street Band, The Valleys, etc. et même moi avec mon ami Paul Teheux avec notre DJ The Sky-Lights entre autres en 1977, 1978, 1985 et 1986

Pourtant certains restent très actifs au comité des jeunes ... qui ne le sont plus vraiment et dans les rangs, les effectifs diminuent
Il n'y a à l'époque que le corps des tambours et l'harmonie, les cadets et la statue de St Martin portée par des officiers qui composent tout le reste de la compagnie
Lors de certains tours, il n'y a même pas assez de rangs d'officiers pour intégrer tous les drapeaux dans le cortège et certains resteront à la salle.
C'est particulièrement criant en novembre.
Beaucoup de jeunes ne marchent pas, il faudra attendre des années avant qu'ils ne suivent les pas de leurs pères.
Mon père ne marchait pas toujours, mais j'ai été de quasi toutes les fêtes, et il était content que j'y sois passé.
J'y allais en civil quand j'étais tout jeune,et je faisais au moins la rentrée, avant 1975 quand à mes 18 ans j'ai marché comme officier, sans plus depuis jamais manquer une fête.
C'est depuis 1975 que je défile avec un fusil sur l'épaule.
Il y avait très peu de jeunes, ce qui n'était guère motivant. Certains ne reviendront que plus tard
Il faudra attendre 1985 avant de voir des jeunes revenir et se réveiller, des jeunes que beaucoup ne connaissaient même pas.
La gilde a eu un sérieux creux de la vague, ce qui se répêtera encore dans le futur.

1979
Le 400e
Les rouges ayant leur fête fin juin, les Francs décident d'arborer le drapeau national afin de les saluer pour leur 400e anniversaire.
La politesse ne sera pas rendue une semaine plus tard pour la fête des Francs.

Pire, certains qui voulaient sortir le leur reçurent des menaces de voir brûler leur drapeau.

Saluer les Francs eut été reconnaître leur existence, ce qui était inconcevable ... à cette époque.

Jean Lottin, Robert Menten et Robers Smulders, les trois rescapés du comité des jeunes, et qui depuis belle lurette ont plus de 40 ans, furent les chevilles ouvrières de cette grande manifestation
On inaugure la Rue des Francs Arquebusiers et une plaque commémorative en pierre de taille sur la façade.
Baptiser la rue du nom de la gilde vaut tous les monuments du monde, ça devient quelque chose de national, repris sur les cartes, dans les annuaires, etc. ...
Il n'y a pas de rue des anciens arquebusiers, juste le Rempart des Arquebusiers qui ne fait pas de différence entre les deux gildes.

La compagnie a battu le ban et l'arrière ban et ses effectifs ont bien augmenté, nous faisons une fête suffisament digne.

C'est lors de l'exposition d'armes organisée en collaboration avec le Musée d'Armes de Liège que je suis atteint par le virus de l'histoire des armes.
Un ami, François Verrechia, tireur passionné et secrétaire de la Jeunesse de Devant-le-Pont, m'expliquera les différents mécanismes de mise à feu de l'exposition.
J'ai ensuite expliqué aux visiteurs ce qu'il m'avait appris, et j'ai continué et cette année là j'ai commencé à m'occuper du musée, pour être finalement officiellement nommé conservateur un peu plus tard.
Armoiries de Visé avant 1926Armoiries de Visé après 1926J'ai étudié, lu, visité, revisité, relu, amassé, collectionné, depuis j'ai une masse de bouquins sur les armes et les uniformes que je ne sais où mettre et que je vais peut-être revendre.
Tout naturellement, je me suis occupé du musée des Francs où je me sens bien, même si j'y parle parfois tout seul.
En fait, je n'y suis jamais tout seul...

On inaugurera une pierre de taille sur la façade avec malheureusement un blason pas très correct comme très souvent.
Le tailleur de pierre devait inverser le blason des Francs de 1910 pour le faire coïncider avec les armoiries de Visé en 1979, mais il n'en a pas inversé les couleurs, on a donc le blason de Visé avant 1926 mis à l'envers, et sans la couronne muralle.
A noter que c'est typique quand on n'a pas de connaisance héraldique, à Visé on retrouve ce blason à toutes les sauces.
Sur l'enclos de tir des rouges, c'est aussi le blason antérieur à 1926 et il est aussi à l'envers comme sur les bornes placées par l'office de la navigation près de la passerelle de la Basse-Meuse et un peu partout en ville sur des façades où c'est du n'importe quoi.
Et même à la ville de Visé où dans les années 1920 le blason sur les documents officiels est aussi à l'envers.
Il sera ensuite remplacé par un blason national puis à partir de 1926 par le sceau actuel.
la pierre du 400e abimée

Blason des Francs Arquebusiers, pierre de taille à l'angle du local de l'AllianceCette pierre sera mise en couleurs et dorée à la feuille d'or par M. Loly, peintre de Visé aujourd'hui disparu qui travaillait à l'ancienne et qui avait lui-même demandé pour faire ce travail gracieusement, par passion..

En 2008, son travail sera éliminé par l'entreprise Lecomte lorsque celle-ci procédera au sablage de la façade, y compris la pierre taillée et les bronzes laissés sans protection aucune.

Du massacre!! Irréparrable ou alors très coûteux ! Et on n'a pas obligé l'entreprise à réparer ses dégâts

Les rouges dresseront de fausses murailles genre carton-pâte dans la ville et des effigies dans le même style. Franchement ça faisait décor bon marché.
Les Francs ne feront d'ailleurs pas mieux avec des panneaux représentant des arquebusiers, image très agrandie d'un arquebusier dans le Larousse.
Une fois ces portes de ville enlevées, rien ne rappelera leur fête et ils mettront un peu plus tard quand même une plaque de bronze avec un dessin du papegaie du collier de l'empereur sur leur façade.
Mais ils brûleront la politesse en faisant réaliser une idée émise chez les Francs ... qui n'allèrent pas vite assez pour la concrétiser. Tu m'étonnes !!
On vit ainsi ainsi un nouveau timbre poste dans la série culturelle de 1978, très joli mais malheureusement un timbre à surtaxe et il est notoire que ceux-ci n'ont pas un grand succès. Je l'ai constaté, j'en ai vendu quand je travaillais au guichet à la Poste. Mais ça leur a quand même rapporté des sous puisque la surtaxe est reversée à l'initiateur, en partie tout au moins. Vous en trouverez sans problème chez les philathélistes.
Ils feront aussi des sous bock, des cartons à bière avec des images de leur cortège édité par la brasserie Stella.
Y'avait de l'idée chez eux, et puis aussi plus de moyens.
Je me dis parfois qu'avec mes idées et leurs moyens ...

Timbre des anciens arquebusiers de Visé, oblitération avec TAD St Martin d'après Van Dyck Timbre des anciens arquebusiers de Visé avec le drapeau qui y est représenté série cuturelle 1978 deux des timbres, entier postal avec le timbre des anciens arquebusiers de Visé Entier postal avec le timbre des anciens arquebusiers de Visé sous-bocks des anciens arquebusiers de Visé

Début 80

Les tambours font le réveil !

Les premiers à réveiller la compagnie et à réagir pour l'améliorer furent les tambours qui organisèrent plusieurs animations en vue de récolter des fonds pour améliorer leur corps et raviver un peu l'enthousiasme en rassemblant les membres en d'autres occasions que les deux jours de fête.

Tombolas, soirées, projections de film, etc.
C'est vrai qu'Heni Calbert avait une belle série de films de la fête, qui mériterait d'ailleurs d'être numérisée
Les tambours purent ainsi s'offrir des shakos de belle qualité et aussi des caisses d'une meilleure résonnance.
Il est vrai que trouver de bons tambours à la fois solides et qui roulent avec un beau son est parfois difficile
Voici un bon fabricant belge qui peut aussi faire des fûts plus grands
http://www.chaumy.be/ http://video.google.com/videoplay?docid=-758889846160607362&hl=en#

Ce sont les tambours les initiateurs du renouveau que la compagnie allait connaître.

1983
Ancien musée des Francs Arquebusiers, vue généraleJe remplace depuis un moment le président Das comme conservateur du musée.
En fait il en avait le titre mais son rôle était d'y faire même pas une visite par an et ni lui, ni personne, n'y a jamais fait le moinde travail de restauration.
Beaucoup de choses disparaîtront du musée mal surveillé et mal protégé, avec un café en dessous.
Des gens montaient sans qu'on s'en rende compte.
Combien de fois ne l'ai-je pas trouvé ouvert alors qu'il avait été fermé à clef !
De mon poste de conservateur, dont d'ailleurs personne ne veut, je fais la pub de la gilde en écrivant partout, en assistant à des conférences, en faisant connaître les Francs en dehors de Visé.
C'est le premier outil pour redorer le blason de la compagnie qui n'est réellement visible que 48 heures par an.
C'est au départ du musée et en collaborant à des journées portes-ouvertes, parfois pendant plusieurs jours d'affilée, que la compagnie commencera à être connue du public de Visé, surtout via les visites d'écoles.
J'y passerai des heures, en rénovation et restauration mais aussi en visites de classes scolaires et de groupes.
Je mets à plusieurs reprises des pièces de mes collections personnelles au musée et j'en fais un outil interactif avant l'heure.
Un musée, on ne doit pas s'y ennuyer !
Je commence aussi à expédier de nombreux articles de presse et photos un peu partout et l'histoire, la vraie, reprend doucement sa place.
Mais il faudra presque 25 ans pour réellement y parvenir.
A l'éôque, pas d'ordinateur, pas d'internet: courrier tapé à la machines, photos, enveloppes et timbres ... aujourdh'ui; un clic et c'est parti.

C'est aussi pour défendre les intérêts du musée et du patrimoine que je me présenterai un jour à la coopérative comme commissaire, mais sans y être élu, normal, je ne fais pas partie d'une famille ancienne et influente de la compagnie.
Il a toujours été clair qu'on n'élit pas sur les compétences mais sur l'appartenance familiale.
Dégoûté je ne me suis jamais représenté, ni au comité de la compagnie d'ailleurs pour la même raison.
Mon père en avait déjà fait les frais avec une réflexion de Joseph Das qu'il n'oubliera jamais: " Vous ne pouvez pas comprendre, vous n'êtes pas de Visé"
40 ans après il s'en souvenait toujours.
Quand on n'est pas visétois depuis 25 générations, c'est le genre de chose qu'on entend, mon père habitait Visé, depuis au moins 1948 !

Je suis plus apprécié par les confrères d'autres compagnies que dans ma propre gilde, ça aide !

1984
Jean Lottin, président des Francs ArquebusiersJean Lottin devient président, un grand président !
Afin de ne pas rééditer le même épisode qu'avec le président Das élu à vie et qu'on avait marre de voir sans pouvoir le pousser vers la sortie, les mandats des président et empereur sont désormais limités à 10 ans renouvelables après toutefois un appel à candidature. Dabs la foulée se sont tous les mandats de chefs de corps qui ont subi le même sort.
Pourtant il est clair statutairement que le président n'a pas plus à dire que n'importe quel autre membre du comité: il a une voix, comme tout le monde et n'importe quelle décision peut être mise au vote.
Voir les
Statuts article 3:La Compagnie est administrée par un Comité composé...

Mais il est notoire , et ce n'est pas uniquement chez les Francs, que le comité délègue ses pouvoirs au président pour ne pas avoir à se réunir continuellement.
Il est le gestionnaire journalier, comme pour la coopérative dont il est par ailleurs actuellement administrateur-délégué.
Heureusement d'ailleurs quand on voit les heures de discussion pour rien, s'il fallait chaque fois attendre...
Quant à l'empereur, c'est une fonction purement honorifique qui ne confère aucun avantage ni pouvoir supplémentaire.

Avec Jean Lottin, ancien président du comité des jeunes, de grands travaux de rénovation commenceront au milieu des années 80, et ce d'autant plus lorsqu'il deviendra administrateur-délégué de la coopérative mettant fin à l'immobilisme de son prédécesseur tout à fait incompétent à ce poste et que par ailleurs il ne savait pas, tout comme moi, voir en peinture.
Jean avait un caractère bien trempé et soupe-au-lait, tout comme moi, cela nous a valu parfois de très sérieurses prises de bec mais il m'a aussi joué quelques coups par toujours corrects.
Il finira par faire ce qu'il reprochait à ses prédécessuers; décider seul sans être contredit.

Vers 1985, un nouveau comité des jeunes voit le jour chez les Francs.
Il était temps !!
Grâce à l'organisation de banquets, soirées spagetti, soirées Mama Roma, cabaret, braderie, marché de Noël , et trois ans de Lotto-quine (qui connurent un arrêt brutal.)
Ces organisations ont permis de financer les transformations et n'ont été possibles que grâce au travail de pas mal de membres du comité des jeunes de l'époque. Mais déjà on retrouvait toujours les mêmes au travail. Ils avaient une sacrée pêche qu'on aimerait parfois retrouver un peu plus souvent.


Avec enthousiasme, le nouveau comité remet sur les rails la gilde qui dépérissait, refait
en 1985 le Corps des Sapeurs,
en 1986, l'Escorte de St Martin,
en 1987, ranime encore plus le Corps des Tambours par de nouveaux uniformes
puis en 1989, les officiers porte-drapeau et l'empereur .
Les Sapeurs en 1985, sergent-sapeur Georges Delfosse L'escorte de St Martin, Sergent Philippens le Drapeau des confrères avec les armoiries des princes-évêques de Groesbeck et de Bavière

Là on commence vraiment à faire jeu égal avec les rouges,
A la 79e année de match égalité partout.

Les bleus enverront leurs félicitations et diront aux Francs qu'il sont partis sur une lancée qui durera au moins 20 ans. Visionnaires !!

C'est Didier Kinet qui prendra la tête du nouveau comité, lui qui, dauphin de Jean Lottin, deviendra général-président quand ce dernier se retirera.
Nous sommes du même âge et avons été à l'école ensemble, ce qui nous permet de nous enguirlander régulièrement sans que cela n'ait de réelles conséquences, et de lui balancer de temps en temps des vacheries car en bon ingénieur doublé d'un général, on se moque parfois gentiment de sa faculté à commander plutôt qu'à mettre les mains dedans.
Comme je lui ai dit un jour, "on te sait plus fort avec un manche de micro qu'avec celui d'une brosse" et on se moque gentiment de lui quand il poigne dedans et qu'on lui demande de faire attention de ne pas se blesser... par manque d'habitude.

C'est des taquineries car s'il n'en restait pas quelques actifs comme lui, Alain Woolf, Paul Lambert et Ludo Philippens et quelques (trop rares) autres, la gilde ne serait pas loin et comme il me l'a souvent dit: " je sais m'entourer de gens qui ont les compétences nécessaires " ... mouais ... pas toujours
Y'a quelqu'un qui m'a dit qu'avec ses cheveux gris il avait un certain charme...


1987
épinglette d'or des Mousquetaires des FAV, insigne du capitaine ou insigne d'honneur
Les Mousquetaires

Depuis des années, 1975 en ce qui me concerne, avec mes frères nous portons des fusils et formons un rang derrière l'empereur,
sauf au 400e où on nous reléguera ailleurs comme des malpropres en donnant nos fusils à d'autres et en nous fourgant une hallebarde.
Mais c'est insuffisant et en 1987, je crée les Mousquetaires.
C'est presque une histoire de famille car la moitié des membres proviennent de la mienne et en 2010 c'est encore le cas.
Cette appellation de Garde des Mousquetaires sera acceptée par le comité car elle concorde avec ce qui existait autrefois dans la compagnie et les armes utilisées sont des mousquets, et nous formons la garde personnelle de l'empereur derrière qui nous marchons.
En plus comme ça ne coûte rien à la compagnie ...

Nous ravivons l'ancienne tradition des salves à poudre noire pour rendre les honneurs ou saluer pendant les fêtes
Du côté rouge, on n'apprécie pas car un de leurs officiers, Alain Boulanger qui habitait à deux pas de chez moi, me signale à l'époque avoir fait cette suggestion au comité qui a refusé sa proposition.
Donc voir les Francs mettre ça sur pieds ...
C'est la seule chose qui nous différencie réellement des rouges et ça fera du bruit au propre comme au figuré.


Un but d'avance !


Il faudra ... 23 ans pour que les Francs reconnaissent les Mousquetaires statutairement, alors qu'ils sont officiellement nommés par la remise de leur insigne en 1988.
"Tout vient à point, qui peut attendre" (Rabelais 1552).
Du moins c'est ce qu'on prétendra en 2010 en sugnalant que les statuts, que je n'ai lamais lus, ont été modifiés.
En fait il faudra attendre la réunion du 1er décembre 2013 pour qu'enfin l'Escorte de St Martin (créée en 1986 ) et les Mousquetaires (créés en 1987) apparaissent dans les statuts, en attendant leur approbation par l'assemblée générale.

Pire, en 2003 alors que je soumets un premier projet de plaque de bronze où sont inscrits les noms des chefs de corps, le capitaine-commandant demandera en réunion la suppression du mien "car statutairement les mousquetaires n'existent pas."
J'avais répondu le 13 juin 2003 au président dans un mail intitulé "les mousquetaires fantômes" ... et on voudrait que je sois de bonne humeur.
C'était une réflexion indigne de la part de quelqu'un à qui nous avions remis un insigne d'honneur.
J'attends toujours le texte officiel des nouveaux statuts.
Pour ma part j'ai proposé en 2010 une refonte complète et actualisée, non proposée en réunion et que nos membres trouveront
ici

Nous avons remis plusieurs insignes d'honneur aux président, empereur et capitaine commandant.
Les mousquetaires rééditeront la chose en 2007 pour leur 20e anniverasire
Un insigne fut remis également à Paul Lambert, aide de camp de l'empereur et ancien tambour-major, pour la disponibilité particulièrement exceptionnelle dont il a toujours fait preuve envers la compagnie et un autre à Dominique Mignon, mais le capitaine commandant s'opposa à ce que ce soit fait de manière officielle pour ces deux derniers.
Comme quoi les mérites doivent être signalés ...
En 2007, j'avais dû refaire des insignes, et l'ancien trésorier ayant vu la boîte d'une centaine, m'agressa sèchement en me tonant Qui va payer ?
Je dus m'y reprendre à deux fois pour qu'il comprenne que cette facture était déjà payée sans que je lui demande son avis ni que la compagnie ne débourse un centime, pas plus qu'en 1987 d'ailleurs.
Un comble alors qu'on remettra cet insigne en souvenir aux arbalétriers de Sansepolcro, sans me demander mon avis alors que c'est moi qui les ai payés.
Du coup je les ai tous repris chez moi, faut quand même pas abuser. Bonjour l'ambiance !!
Certains disent que j'agis sans l'aval du comité, dois-je convoquer une réunion pour des achats normaux, convoque-t-on le comité pour racheter des baguettes de tambours ?
Dois-je avoir un accord du comité pour racheter de la poudre ?
Il n'y avait plus d'insigne, il en fallait de nouveaux et en faire 10 ou 100 ça revient au même prix (+-500 euros) et 5 euros par tête, c'est quand même moins cher que de refaire un uniforme comme pour les sapeurs, tambours ou escorte, en outre, les mousquetaires, eux, payent leur habit ! ou leur père en ce qui concerne mes fils, et ça revient à plus de 500 euros par tête !
Avec une réserve d'insignes pour plus de 20 ans !
Et si j'en avais demandé à la compagnie je sais d'avance qu'on m'aurait dit que la dépense était trop lourde, j'ai donc fait le nécessaire moi-même
Un comble après tout ce que j'ai fait économiser à la compagnie !! A commencer par les frais d'hébergement du site officiel avant que celui-ci ne soit viré comme site officiel.
Faites du bien ...

Cet insigne, symbole d'honneur et de fidélité, est typique des Mousquetaires qui décident eux-mêmes sans concertation avec quiconque de ceux qui sont dignes de le porter, et ça, ça en emmerde certains qui ne l'auront jamais.

Au départ les salves, c'était prévu avec entre autres deux arquebuses à mèche que j'avais achetées chez Kettner, une pour la compagnie avec les bénéfices du tir, et une pour moi.
Mais la veille de la fête, un accident nous expédia mon frère Christian et moi à l'hôpital de Bavière, assez bien brûlés suite à une fausse manoeuvre en essayant les armes.
Pas de chance j'ai survécu !!

Nous optons donc pour des mousquets à percussion, qui étaient prévus cette année là déjà en plus des arquebuses.
C'est sans danger tant que l'amorce n'est pas en place. La première salve aura lieu devant St Martin en revenant du tir, une manière d'exorciser l'accident de la veille
Je passe des soirées à faire des cartouches, comme les soldats d'autrefois, avec du papier enroulé sur un mandrin de bois puis collé.
Je fais ça depuis près de 25 ans et je me demande toujours qui le fera à ma place.
J'ai heureusement un artificier chez qui la poudre ne coûte même pas le quart du prix de la poudre de match qu'on trouve chez les armuriers, mais pour combien de temps encore vu l'âge de Monsieur Voet.
Petite anecdote, je fais régulièrement le cauchemar suivant: j'arrive à la fête et j'ai oublié de faire des cartouches.
Ca c'est parce que je les fait toujours à la dernière minute ... même le samedi soir.
A cette époque, je loue alors les fusils chez un armurier de l'Entre Sambre et Meuse, Monsieur Begon à Hanzinelle, aujourd'hui décédé. je les lui rendais en meilleur état qu'à la réception, nettoyés, huilés, j'aimais bien.
Ca me coûte alors à peine 150 francs ( 4 euros) par fusil pour le weekend mais il faut chaque fois aller les chercher et reconduire avec mon père qui parfois y va seul.
Il aura un jour un accident de voiture en revenant dans la côte du Sart Tilman, et Robert Smulders, vice-président, qui passait sur les lieux chargera les fusils dans sa voiture sous le regard assez surpris des gens.
Aussi petit à petit avec les bénéfices du tir j'en achèterai quelques uns.
Ca coûtait +- 400 euros à l'époque, un peu plus maintenant selon les armuriers. La compagnie en à 3 ou 4.
Je m'achèterai le mien et ceux de mes fils, le capitaine-commandant Guy George et Pierrot Brouha également, pour en avoir deux de réserve.

Evidemment certains grincheux dans la compagnie trouvèrent que ça faisait trop de bruit et je devrai diminuer les charges, jusqu'en 2004 où tout le monde trouvera génial le bruit que font mes amis Arquebusiers de Lessines venus en invités.
Depuis, je remet les même charges qu'autrefois.
Il est vrai que les vieux râleurs entendent moins bien...

Et j'aime que le vent porte la fumée et l'odeur de la poudre jusqu'à la Renaissance où elle chatouillera certains nez ...
Cerise sur le gâteau, Télétourisme (RTBF) nous fera un splendide reportage de toute la fête.

A cette époque, je garde mes distances avec le comité des jeunes, alors que j'en suis vice-président, en n'assistant pas aux réunions.
Je ne serai pas le seul d'ailleurs, mais nous n'en ferons pas état afin de ne pas créer de dissensions.
Je ne peux supporter qu'elles se tiennent ailleurs qu'à notre local de l'Alliance, mais dans un café de sympatisants rouges et par ailleurs siège du parti libéral de Visé.
J'estime, et je ne suis pas le seul à l'époque, qu'on est à la limite du dérapage de 1910 et ce d'autant que certains affichent trop clairement leurs opinions politiques.
Mon père, pourtant affilié au parti libéral, sera le premier à s'en émouvoir et à m'en parler.
La gilde se doit d'être l'expression de toutes les couleurs politiques, ou plutôt d'aucune.
Précision je suis un "catholique agnostique" de gauche avec des idées libérales (ce terme dans son sens propre, moi je ne parle pas à l'oreille des riches) donc... et mes amis se comptent sur les doigts d'une main donc je n'ai pas peur de perdre ce que je n'ai pas.
Je dispenserai toutefois mes conseils dans le choix des uniformes puisque je possède une collection complète de ceux de l'armée belge et je demande que ces modèles soient choisis plutôt que des modèles français comme les sapeurs pour lesquels je n'avais pas été consulté.

D'ailleurs depuis j'essaye, sans succès, qu'on respecte l'uniformologie et qu'on ne fasse pas n'importe quoi dans nos défilés.
Certains me rétorquent qu'on n'est pas à l'armée, et bien dans ce cas qu'ils ne portent pas d'uniforme militaire s'ils ne veulent pas se conformer à toutes les contraintes que cela impose: tenue, marche, salut et respect de l'uniforme.
Lorsqu'on ne respecte pas les critères de la reconstitution historique, c'est du carnaval et je laisse cela à d'autres.
Quand je vois l'état de certains sabres, il y a des coups de pieds au cul qui se perdent !
Nul n'est prophète en son pays et c'est souvent ailleurs que je prodigue des conseils.
Je suis assez souvent consulté pour savoir quel uniforme ou arme correspondait à telle époque.
Je suis heureux d'avoir contribué à la mise sur pieds des arquebusiers de Fosses-la-Ville qui un peu plusi anciens que ceux de Visé ont renoués avec les uniformes du 16e siècle en 2012. Projet que j'aimerais un jour mettre sur pieds aussi dans ma compagnie.

Les Francs prennent de l'importance.
Ce renouveau de la gilde n'est pas bien perçu du côté de la Rue Haute d'où les quolibets fusent.
On m'y appelle" Monsieur de Tréville ", du nom du célèbre capitaine des mousquetaires de Dumas, trop flatteur, ou encore le "le conservateur de poussières".
Mais ma poussière c'est de la poudre à éternuer ...

Musée des Francs Arquebusiers matériel de sapeursDes travaux importants ont lieu sous l'impulsion de Jean Lottin infatigable.
Luisi Brecely, Henri Calbert, Maurice Martin, Martin Malaise, José Antoine, Victor Michiels, Jean Lottin , Martin Humblet, Alain et Alex Woolf, Andre Philippens, Claude Claes, Michel Gheuse, Paul lambert et bien d'autres s'occuperont de tout rénover
Maçonnerie, électricité, nouveaux comptoirs, nouveau parement de la salle, nouveau plafond aux normes antifeu, etc.. 

Un nouvelle scène en hourdis de béton également.
C'était une scène infâme pour un disc-jockey !
Un beau plancher, comme dans toutes les anciennes salles où l'on faisait du théâtre, mais avec à peine un gramme sur le bras des platines à disques, le moindre pas faisait osciller le plancher et le bras dérapait sur le disque. J'ai de suite vu la différence quand j'animais des soirées régulièrement dans cette salle et dans d'autres de Visé où ce n'était pas vraiment mieux voire pire.
La salle est rénovée, le musée fermé, transformé en appartement, le café et les places privées du tenancier transformés en studio.
La brasserie n'a en effet pas renouvelé le bail quand le dernier gérant est mort, le café est fermé, et il faut bien avoir des rentrées d'argent pour maintenir le local en état.

Un nouveau musée est construit.
Il me faudra du temps pour remettre tout dans une place plus petite que la précédente.
De nouveau on n'accorde pas, comme ailleurs, au musée l'importance qu'il doit avoir, ce qu'on va regretter.

L'étroitesse des lieux ne convient plus maintenant aux vins d'honneur particuliers quand de nombreux invités sont présents.
Impossible de recevoir des grands groupes ou des classes d'écoles trop importantes.
On commence à avoir une bonne réputation, mais on n'a pas les moyens de ses ambitions.
Le musée est devenu la carte de visite des Francs, mais en fait il n'est pas plus grand qu'un confetti.

En cette année 1987 je ne peux m'empêcher de jouer une petite vacherie aux rouges.
Je travaille à La Poste à Visé où je savais qu'anciennement on arborait le drapeau national lors des fêtes
Je demande donc à la direction régionale pour pouvoir de nouveau le faire et ce, conjointement avec notre drapeau puisqu'il existe plusieurs hampes.

J'aurai une réponse favorable du directeur régional M. Dans en date du 1er juillet, et un immense drapeau rouge et bleu pendra à la façade de la poste sur la place de Visé à côté du drapeau belge.
Et cette particularité sera reprise dorénavant dans le réglement intérieur 450 du bureau devenant ainsi une obligation.
Les rouges râleront... mais ils n'avaient jamais rien demandé. C'est le plus malin qu'attrape l'autre !

J'ai bien rigolé car j'avais bien entendu été malin assez pour introduire ma demande juste après leur fête, le 29 juin 1987.

Suite à cela, les drapeaux des gildes seront chaque fois arborés, à condition bien entendu que quelqu'un s'en charge. Un facteur bleu s'occupait des arbalétriers, moi du mien.
En plus les rouges avaient fourni un très beau grand drapeau qui fut longtemps utilisé pour les deux compagnies, en fait il restait deux semaines.
Maintenant il n'y a plus rien à l'étage abandonné de La Poste et les hampes ont été retirées.
arquebuse à mèche offerte à l'échevinat du tourisme
Un cadeau inutile
Comme il y en a deux dans le musée, la compagnie d'un geste large offrit une arquebuse pour décorer le bureau de l'échevin du tourisme.
Il s'agit de copies en état de tir d'une arme du 16e siècle, que j'ai achetées avec les bénéfices du tir en 1987, sauf que la seconde, qui restait cependant au musée, est mon arme personnelle et n'appartient pas aux Francs... et quand on me demanda à quel prix elle devait être assurée, on tomba des nues quand je signalai qu'elle valait +-50.000 francs (1250 euros à cette époque). Evidemment c'est une dépense venant de la caisse du tir et qui n'était jamais apparue dans les comptes de la compagnie donc ...
Cette arquebuse est dans un bureau et pas dans une entrée visible par le public pour illustrer les gildes, donc elle ne sert à rien là au mur.
Et on s'étonne après que je râle !
Tout ça pour offrir quelque chose en gardant la dragée haute devant les rouges !
Petite précision, cette arme est chargée depuis 1987... et n'a certrainement jamais été déclarée aux services du Gouverneur de la Province


1988
Visé cité des Francs Arquebusiers a oblitéré des milliers d'envois postaux.
Flamme de propagande des Francs ArquebusiersUne "flamme de propagande" des Francs sert pour oblitérer le courrier postal au départ de Liège X.
Le but est évident: faire connaître les Francs par un procédé tout simple qui va partout et faire en même temps un pied de nez aux rouges, un de plus...

Les machines à oblitérer sont munies d'un timbre dateur qui annule le timbre, et d'une flamme, un liseré, qui annule les autres timbres placés plus à gauche s'il y en a.
La flamme d'oblitération classique était parfois remplacée par une flamme publicitaire qu'on dénommait dans le jargon postal "flamme de propagande".
Le plus souvent il s'agisssait de promouvoir des activités touristiques. Cette propagande a aussi existé directement sur les timbres dateurs.
Il existait d'ailleurs plusieurs flammes pour la ville de Visé; vous les trouverez ci-dessous, mais qui étaient placées sur la seule machine du bureau de poste local qui traitait seulement un petit volume de courrier.

Timbre dateur de propagande du bureau de Visé VISITEZ VISE ET SON ILE
timbre dateur
Timbre dateur de propagande du bureau de Visé VISE, SES GILDES SON ILE
timbre dateur
Timbres dateurs et flammes de propagande du bureau des postes de Visé
VISITEZ VISE ET SON ILE
(1947)
VISE,
SES GILDES SON ILE
(1985
       
Flamme d'affranchissement du bureau de Visé
flamme neutre
Flamme de propagande pour Visé. VISITEZ VISE ET SON ILE
flamme de propagande
Flamme de propagande pour Visé; VISECarnaval du Laetare
flamme de propagande
Flamme de propagande pour Visé; VISE VILLE SHOPPING Jaycees
flamme de propagande
Flamme de propagande pour Visé
flamme de propagande
Flamme de propagande pour Visé; VISE VILLE SHOPPING Jaycees
flamme de propagande
4540 VISE VISITEZ VISE ET SON ILE
(1962)
VISE
SON CARNAVAL DU LAETARE

(1975)
VISE s-Meuse,
Ses Gildes, Son île Robinson, Bateau-touriste, Châsse de St Hadelin XIe s

(1979)
VISE
SES PROMENADES
SES GILDES
CHASSE ST HADELIN XIe S
(1976)
VISE VILLE SHOPPING Jaycees
4540 VISE
(1989)

J'ai dessiné cette flamme qui outre le blason des Francs portait la mention "Visé, cité des Francs Arquebusiers" en haut, soulignée par un mousquet, et en bas "FESTIVITES DES DEBUTS JUILLET ET NOVEMBRE".
J'ai assisté le 15 juin 1988 au placement de la flamme sur une machine de Liège X, le bureau principal de la province d'où partaient des centaines de milliers d'envois par an.
Des dizaines de milliers d'envois postaux auront été oblitérés avec cette flamme, même du courrier adressé aux anciens-arquebusiers... et je me souviens que lorsqu'ils déposaient leurs invitations au bureau de Visé où je travaillais, celles-ci étaient oblitérées à la main par un facteur "rouge" pour éviter qu'elles ne soient transmises vers Liège X avec le courrier à oblitérer à la machine et qu'elles ne reviennent avec le blason des Francs.
C'était déjà arrivé. Ca nous faisait bien rigoler ...

On marque encore un point de plus !
Les invitations de la fête des Francs étaient expédiées pour être expressément oblitérées avec cette flamme comme celle ici à gauche. Regardez en détail et cherchez l'erreur car cet envoi a une valeur pour les collectionneurs, si vous avez le même gardez le bien !!

Suite à des dérives tarifaires de La Poste, cette flamme quitta le service en 1993 pour rejoindre le musée postal..

Je travaillais à La Poste, et j'avais entrepris de faire faire cette flamme pour l'oblitération du courrier. Cette flamme qui coûtait +- 16.000 francs de l'époque (400 euros) avait été financée par les Jeunes Francs.
La Poste se sucrait bien au passage car fabriquée ailleurs elle ne coûtait pas la moitié de ce prix, de plus la flamme restait propriété de La Poste, un comble.

La première flamme fut forcée et abimée car elle ne correspondait pas à la machine et après un long moment fut remplacée par une nouvelle faite aux frais de La Poste
La Poste demandait alors un paiement anticipatif de +- 1000 francs ( 25 euros) pour que cette flamme soit ulilisée sur une machine à oblitérer le courrier durant un an.
Il faut savoir qu'il y avait en permanence une flamme sur la machine, soit un liseré soit une publicité, l'usage d'une flamme de propagande ne coûtait donc pas un centime à La Poste.

Flamme de propagande Visé cité des Francs AtquebusieursPuis en 1993, unilatéralement, La Poste, au mépris de la législation en matière de commerce, modifia ses conditions d'utilisation et le tarif passa à plus de 14.000 francs annuels.
C'était inacceptable et ce d'autant plus que, sans prévis ni dédommagement, La Poste se réservait le droit de retirer la flamme pendant "un temps indéterminé" et sans avoir à s'en justifier.
En fait le principe était d'enlever la flamme pour la remplacer par une autre et ainsi gagner plus, et faire plaisir à certains bien entendu, on faisait plaisir à ses amis, bouge toi de là que je m'y mette ...
De plus, au grand dam des philathélistes et marcophiles, La Poste inversa la flamme et la plaça à droite avec le timbre dateur à gauche; du jamais vu !
Le motif invoqué était que la date était ainsi plus lisible à côté du timbre. Mais les philathélistes collectionnent des timbres sur lesquels la date doit justement être visible sinon ils sont sans valeur et les marcophiles veulent une flamme bien lisible.
Cette mesure provoqua un tollé dans le monde des collectionneurs. Cette modification rendait toute flamme quasi illisible en surimpression sur le timbre

Les Francs ont alors suspendu ce service et ont légitimement refusé de payer la facture, présentée fin d'année, pour un service mal presté pendant un an, mais qu'ils n'avaient plus commandé puisque l'abonnement se payait en décembre pour l'année à venir.
Une lettre de contestation, reprenant les règles de la loi du 14/7/1991 relatives aux pratiques du commerce, fut envoyée à La Poste au service commercial qui depuis peu gérait ces dossiers (et où je travaillais en 1987).
Suite à cette lettre, La Poste ne répondit pas et ne réclama plus rien mais il est plus que probable qu'un responsable qui n'avait pas bien examiné le dossier, ceux-ci avaient été transférés aux directions régionales, se sera fait taper sur les doigts ... et aura tout fait pour punir le coupable.

On se doutait bien que j'étais à l'origine de cette lettre, même signée du président.
La Poste était encore à l'époque affaire de petits fonctionnaires bornés.
Je pense très sérieusement que cette affaire sera le point de départ d'ennuis que j'aurai à subir pendant des années. Certaines attitudes et remarques m'ont en tout cas laissé penser que cette histoire ne fut pas étrangère aux problèmes que j'ai rencontrés par la suite. Un retour de manivelle d'un supérieur, et le démarrage d'une sucession de faits qui finiront, après près de 10 ans de problèmes, à me conduire à prendre une retraite anticipée et à écrire un mémoire sur le harcèlement au travail
www.1579.be/mobbing.htm. lequel me conduira même comme "expert" sur le plateau d'une émission de RTL-TVI.

Cette année là également le tir en salle, disparu depuis un moment, aura lieu pendant 10 semaines et perdurera quelques années jusqu'à ce que le manque de temps m'empêche de m'en occuper, j'étais alors seul avec mon épouse pour tout organiser, semaines après semaines. Un comble, on me demandait de louer la salle, aux Jeunes Francs aussi d'alleurs.
Le tir en 1990 avait réuni 10 tireurs qu'on retoruve encore aujourd'hui pour la plupart et dont voici le classement final:
Paul Van hesbroeck (or), Andre Schneider (argent) Christian Poelmans (bronze), Marc Poelmans, José Gillet, Didie kinet, Luc Baldo, Nico kinet, Emile Kinet, André Verjans. Nous avions aussi des sympthisans en catégorie non-tireurs dont les plus fidèles étaient François Cerfontaine, Marcel Poelmans, et Joseph Das. certains vinrent de temps en temps mais au minimum 5 participations permettaient d'être repis au classement final
Je n'ai jamais réussi à voir une médaille ! Chaque fois je me faisais dépasser le dernier dimanche, entre autre par Jean Malaise.

J'ai été très heureux de voir la section de tir se recréer en 2009 sous l'impulsion de Ludo philippens et Paul lambert autour desquels un vrai comité est venu s'installer, je n'avais pas eu cette chance.

Prix de tir du  Roi Baudouin remporté par Paul Van Hesbroeck
Pour ma part je me démenais seul pour avoir de quoi équiper les mousquetaires.
Je n'ai jamais demandé d'argent à la compagnie, sauf quand mes finances personnelles ne me permettaient plus d'assurer.
Et je demandais un soutien un peu partout pour le tir en allant parfois très loin, les journaux, les institutions officielles, province, etc et plus encore...
Cette année là le tir était doté d'un prix remis par le Roi Baudouin ... un détail.
C'est Paul Van Hesboeck qui l'a remporté.


Les Mousquetaires sont nommés de manière "officielle" par la remise de leur insigne.(statutairement en 2010)
Les mousquetaires sont des officiers et garderont le même uniforme, ce n'est pas le moment d'en changer puisque laµe comité des jeunese rénove déjà iun bonne partie de la gilde. Le sujet ne sera même pas évoqué plus tard
Ils se distingueront par une épinglette, petit insigne qui atait autrefois composé d'un écu, breloque ou symbole représentant le régiment, d'une chainette et d'une épingle qui sert à déboucher la cheminée des armes à feu à percussion.
L'épinglette deviendra par la suite l'insigne des tireurs d'élite.
le modèle choisi, après consultation des modèles existants au musée de l'armée de Bruxelles, seroint composés d'une épingle et d'une châine de la dimension requise fixée à un oiseau, reduction de celui au bas du colier de l'empereur. Les premiers modèles seront en aain parfois plaqué or avec une chaînette et une épingle en argent qui proviennent de chez Josy Deliège où j'avais fabriqué moi-même les épingles avec son matériel de bijoutier.
épinglette d'or des Mousquetaires des FAVTrois insignes d'or seront remis, en gage de respect, à l'empereur Fernand Humblet, au président Jean Lottin et au capitaine commandant Guy George.
Cette remise symbolique est aussi une manière de remplacer la médaille du mérite instaurée par l'ancien président Michaux et qui fut galvaudée en étant remise à trop de gens qui ne l'avaient pas méritée alors que d'autres ne la reçurent jamais.
L'épinglette des mousquetaires, que beaucoup considèrent comme le plus bel insigne de la compagnie, est en quelque sorte la médaille du mérite personnelle de ce corps d'officiers qui sont seuls à décider à qui ils la remettent.
A l'occasion des 20 ans des Mousquetaires, elle fut remise de même manière en 2007 au président Didier Kinet et à l'empereur Alain Woolf qui comme leurs homologues précédents chapeautent la compagnie et surtout à Paul Lambert qui de manière infatigable travaille pour la gilde sans jamais en avoir beaucoup de merci.
J'en remettrai un également à Dominique Mignon, pour le boulôt qu'il avait fait comme président des jeunes et à la tête des sapeurs.
Pour les suivants, je crois qu'il faudra encore attendre.
Malgré la remise officielle de leur insigne, les mousquetaires seront considérés comme n'existant pas pendant très longtemps parce qu'il ne sont pas repris dans les statuts qui resteront inchangés jusque 2010.
Le capitaine et son lieutenant ne seront pas repris sur l'invitation comme tels avant bien longtemps alors que l'Escorte, qui n'a pas non plus été statutairement reconnue, verra ses chefs repris de manière officielle dès le début. Allez comprendre ...


1989
l'arquebusier de ViséLes rouges érigent un arquebusier à 100 mètres du local des Francs.

Réalisé d'après les gravures de De Gheyn il est assez similaire à ce qu'on devait trouver au 16e siècle à Visé.
Pourquoi cet endroit ? On l'ignore. Cela aurait été imposé par la ville.
Il leur en coûtera la bagatelle de 700.000 francs de l'époque.

Bien joué !

Nous récupérerons ce brave bonhomme en tirant une salve de mousquets devant lui depuis +- 2007; le public s'imagine dès lors que c'est un monument des Francs ...

Le 21 mars aura lieu en la collégiale l'émission de la RTBF Double Sept et les trois gildes seront traitées sur pied d'égalité avec exactement la même représentation


Ce sera également le cas peu de temps après pour la grande procession de St Hadelin qui se tient tous les 25 ans.

En 1988, les Francs Arquebusiers défilent lors du jubilé de saint Hadelin où les trois gildes étaient représentées, photos qui comme beaucoup d'autres avaient été aimablement prêtées par Louisi Brecely.
Les Mousquetaires ne pourrons pas faire usage de leurs armes car cela dérangeait les chevaux ... que l'on aurait simplement pu déplacer un rien plus loin. Les Rouges ouvraient le cortège


les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988
les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 es Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé
lles Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé l'empereur fernand Humblet-les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé
les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé Louisi brecely -Emile Kinet -François cerfontaine .les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à Visé les Francs Arquebusiers aux cérémonies d'hommage à St Hadelin en 1988 650e anniversaire de la venue de la châsse à ViséJose Antoine porte drapeau

1997
st Martin en bronze, Francs Arquebusiers, réalisation Marc Poelmans1300e anniversaire de la mort de St Martin.
Nous, nous n'avons pas oublié cet anniversaire particulier.
Il faut bien avouer qu'en fait c'est moi qui l'ai rappelé plus d'un an à l'avance.

En vitesse, je réalise un
bronze de 35kgs mis sur la façade de l'Alliance.
Un timbre poste a été demandé par mes soins mais refusé, le calendrier des émissions étant déjà clôturé.

J'ai réalisé ce bronze en quelques jours parce que le projet initialement prévu n'était pas abouti, et même pas démarré.
Depuis des mois, un bas-relief en pierre doit être conçu et posé à la collégiale, mais quelques semaines avant l'échéance, on apprend que les contacts avec la fabrique d'église n'ont même pas été pris par le membre du comité (ir)responsable du dossier.
Je pare alors au plus pressé en proposant autre chose et en réalisant un projet en plâtre en moins d'une semaine, ma grosse erreur fut de le mettre en couleurs avant de le présenter car ça le dénaturait. Je n'avais jamais travaillé ce genre de chose, c'est la première fois que je m'essayais dans ce genre de technique. Voir la
page bronze consacrée au sujet

La compagnie était d'accord de mettre 10.000 francs (250 euros), le maître-fondeur Gilbert Charlier en demanda 11.000, soit un peu plus du prix de la matière (5 euros le Kg en recyclage chez un ferailleur soit 5x35 = 175 euros de matière).

La pièce finie j'ai demandé qu'elle soit assurée pour 2500 à 3000 euros, le prix qu'elle aurait coûté si un artisan avait facturé ses heures de travail, prix fixé par les professionnels à qui j'ai demandé.
Sur le rebord supérieur, invisible sans échelle, sont indiqués les noms des auteurs, moi-même et le maître-fondeur Charlier, et le motif de cette commémoration.
Le bronze a malencontreusement été percé à l'endroit où Jean Lottin a foré pour y placer des tiges de fixation supplémentaires, on a été à plusieurs à se demander si ce n'était pas volontaire. Depuis je tremble qu'il ne s'abîme à cet endroit que j'ai restauré du mieux possible. Quand je ne serai plus là, qu'on surveille !

Après m'être engueulé avec le président Lottin qui estimait que mon nom n'avait pas à apparaître sur le bronze (Si je devais mettre mon nom sur tous les wc que j'ai faits (sic).Ca fait plaisir ! ) Certains ont quand même insisté auprès de lui pour lui dire qu'il n'y avait aucune comparaison et qu'une oeuvre d'art devait porter le nom de ses auteurs.
De colère, je n'ai pas assisté à son inauguration et c'est ma soeur qui m'a forcé à sortir de la salle pour y assister quand même parce que mes parents étaient venus expressément.
J'ai quand même eu droit à quelques félicitations de la part des membres.
Je ne suis pas un artiste mais au pays des aveugles les borgnes sont rois.
Après le Rempart des Arquebusiers, le vitrail de la collégiale, la salle de l'Alliance et la Rue des Francs Arquebusiers et la plaque en pierre sur la façade c'est le sixième témoignage architectural et parimonial des Francs.


st Martin en bronze, Francs Arquebusiers, réalisation Marc Poelmansle bronze abiméIl fut esquinté lors de la rénovation de la façade par l'entreprise Lecomte chargée du sablage qui, en iconoclaste, passa dessus, et sur d'autres choses, sans protéger les éléments du patrimoine

Rien que la rénovation de la seconde plaque du 425e abîmée a pris des heures de travail en ayant pu la démonter (voir plus bas) , ce qui n'est pas le cas du St Martin scellé dans le mur et pour lequel il faut un échafaudage et travailler à la verticale.
Comment remettre la matière qui a été enlevée ?
Le bronze poli miroir à certains endroits a la stucture d'un émeri de 150, le visage du St Martin a perdu de la matière impossible à remettre.
Du gâchis !!

Malgré une facture de ma part envoyée à la compagnie et jamais payée, bien entendu, on n'a rien réclamé comme dommages et il restera dans cet état jusqu'à ce que je cesse de râler (on est en 2012, ça fait 4 ans).
Evidemment c'est un travail qui n'avait quasi rien coûté à la compagnie donc on a laissé tomber.
Ce St Martin était entretenu d'une manière spéciale depuis 10 ans pour lui donner une patine et un brillant particuliers, 10 ans de travail foutu en quelques minutes.
De plus à l'endroit où il a été percé (au centre en dessous), l'acier de la tige de fixation a été mis à nu et va rouiller.
La cristalisation de la rouille provoque un gonflement bien connu qui, comme de la glace, fait éclater le béton armé et le même phénomène risque fort de se produire et de fragiliser le bronze qui est un matériau cassant.


1998
Inauguration du nouveau musée
Situé dans l'aile nouvellement construite, il est minuscule et j'aurai énormément de mal à y replacer tout.
Dans un petit discours de bienvenue j'accueille les visiteurs dans "mon" musée.
Avoir repris cette expression "mon musée" me vaudra une altercation avec le président en réunion car ce n'était pas mon musée mais celui de la compagnie.
Jean Lottin était parfois difficile à suivre ...
Personne n'a bronché pour le remette à sa place, merci le soutien !!
Le musée trop petit est la risée des autres gildes.
Ma grande gueule compense heureusement la surface.
Du coup, dégoûté, j'ai laissé tomber le projet de bas-relief de St Martin pour la collégiale dont je m'occupais jusqu'alors ça a donné un résultat affligeant.

1999

Collégiale de Visé, le porche d'entrée avec St Martin, bas relief en pierre de taille offert par les Francs ArquebusiersLe 4 juillet 1999, lors de leur 420e anniversaire, c'est à la Collégiale saint Martin que les Francs Arquebusiers offraient un bas relief de pierre représentant saint Martin.
Placé juste au-dessus du porche d'entrée principal et que tout le monde salue en pénétrant dans l'édifice,
Il porte la mention "Hommage des Francs Arquebusiers" "1579-1999"
Cette pièce fut réalisée et inaugurée en présence des autorités par Monsieur le Doyen Etienne Van den Peereboom.
Ce bas-relief rappelle l'attachement des Francs Arquebusiers à leur saint patron et à la Collégiale qui porte son nom, même si la compagnie n'y fait plus de cérémonie à cette époque, et fait fi des rancunes du passé qui leur vit l'entrée interdite

En fait ce bas-relief était prévu pour 1997 mais celui qui devait s'en charger n'avait rien foutu d'où la confection du bronze en 4e vitesse.
Avec deux autres responsables, je fus nommé pour reprendre le projet. Après le bronze réalisé deux ans plus tôt on pensa que j'en étais assez malin...
J'ai lancé un appel d'offre chez tous les sculpteurs recensés dans l'annuaire, de très beaux projet, parfois même en 3D, furent envoyés (prochainement sur le site), et comme d'habitude, malheureusement, c'est le moins cher qui sera retenu.

En visite avec M. Maes pour se rendre compte de la qualité de son artisanat, il nous confirmera savoir travailler en ronde bosse mais ne saura pas nous montrer d'exemple.
Je sentis M.Maes sceptique et dubitatif, et moi aussi.
L'avenir nous montrera que nous avions raison.
Il avait eu des mois pour réaliser cette "sculpture" qui pendant des semaines resta devant son atelier sans qu'il y apporte la moindre modification.
St Georges bas relief arbalétriers de Visé
Je l'ai constaté de visu puisque quasi chaque sermaine je me déplaçais jusque là pour vérifier l'avancement du travail., puis j'ai laissé tomber après m'être engueulé avec le président Lottin qui pour justifier mon départ ... raconta au sculpteur m'avoir viré de la compagnie.
On voit ce que ça a donné, laissé sans surveillance, le "sculpteur" n'a jamais fini le travail selon ce qui était prévu et que personnellement je trouve affreux., on n'a pas la ronde bosse ni même la demi ronde bosse souhaitée.

Je lui avais demandé s'il en avait les capacités en lui soumettant deux exemples bien précis de réalisations: le St Georges sur la façade des Arbalétriers ici à droite et les représentations sur la chaire de vérité de la collégiale qui sont en ronde-bosse et que nous sommes allé voir.

Il prétendait en être capable, il l'a affimé plusieurs fois devant plusieurs personnes.
dessin original de PoisingerLe résultat ne correspond pas du tout à mes attentes et je ne suis pas le seul à penser ainsi
Voici le dessin qui, reproduit en très gande taille par mes soins, lui servit à la réalisation.
En fait il a simplement été copié, dégrossi à la machine, mais jamais travaillé en détail. J'en aurais certainement fait autant !

Le sculpteur estime avoir remis son prix de départ pour un ouvrage tel que remis au final et refuse d'être cité, n'étant pas d'accord sur mon appréciation.
Il estime que sa facture ayant été réglée c'est que la compagnie était contente du travail.
Vu l'urgence en fait la compagnie l'a accepté ainsi sans avoir la possibilité de faire autrement et il n'est pas habituel chez les Francs de contester une facture ( j'en ai fait les frais avec mes bronzes entièrement dégradés lors du sablage de la façade).
La pierre devait être mise en place à une date particulière, il était impossible de faire autrement et elle a été acceptée tel quel.
Et puis au pays des aveugles les borgnes sont rois.
Personnellement, j'aurais refusé qu'on la mette en place.

En fait après discussion il ne maitrise même pas le terme ronde-bosse qu'il estime que je suis seul à utiliser.
Etonnant quand on lit la définition du mot bas-relief: "
Le bas-relief est un type de sculpture ou de modelage, qui peut être peint.
Sa particularité est de ne présenter qu'un faible relief, le sujet représenté ne se détachant que faiblement du fond.
Il y reste engagé à mi-corps. Un effet de profondeur peut être créé par une perspective simulée, des tailles décroissantes de personnages ou éléments de décors.
On parle de demi-ronde-bosse ou de haut-relief si une partie du relief se détache du fond.
Ils peuvent être isolés et s'inscrire dans des médaillons, des creux, orner des linteaux, poteaux, pilastres, ou tout élément d'architecture, jusqu'à cerner un bâtiment ou une pièce dans une grande frise par exemple.
Les techniques de médaille ou camée utilisent un relief très discret (qui s'apparente plus à la gravure), souvent d'un à quelques dixièmes de millimètres d'épaisseur seulement.

Il ne maîtrise ni la ronde bosse, ni la demi ronde bosse ni le travail en camée. Pour lui un bas relief c'est juste une forme qui se détache du fond... encore faut-il qu'elle soit bien exécutée et je connais des artisans tailleurs sur les fêtes médiévales qui font cent fois mieux.
Voilà ce que je lui avais demandé comme style. Les exemples de bas-relefs de St Martin sont légion.
La demi ronde-bosse est courament utilisée; elle permet en fait de ne faire que la moitié du sujet qui reste collé sur le support sans dépouille comme pour les moules de fonderie.Une très faible épaiseur de trait permet de donner tous les détails avec un jeu d'ombre, on dessine ainsi tous les muscles d'un animal ou d'un homme, encore faut-il en être capable.
La ronde-bosse détache le sujet, c'est de la 3D avec des creux (ce qu'on appelle aussi de la contre-dépouille en fonderie)
Les figurinistes connaissent très bien ces techniques qui requièrent d'excellents graveurs et peintres.


Replonges
Bas relief du 13e siècle
Demi ronde bosse


Cambrai
Bas relief en ronde bosse et demi ronde bosse


Bas relief Moyen Age
Travail entre camée et demi ronde bosse


Tours - Tour Charlemagne
Bas relief en métal
demi ronde bosse d'après moulage

st Martin en bronze, Francs Arquebusiers, réalisation Marc Poelmans
Visé
Bas relief en bronze
demi ronde bosse d'après moulage

Aubigny - 16e siècle
Camée et demi ronde bosse

A l'inauguration, je ne lui ait d'ailleurs pas serré la main et il a très bien compris pourquoi je pense, mais il m'a appris depuis qu'il fut surtout surpris de me voir suite à ce que Jean Lottin lui avait raconté, et qui lui confirma que si j'étais présent à la cérémonie c'était juste par faveur spéciale. Il est heureux que je n'aie été mis au fait de cela qu'en 2012.
C'est un tailleur de pierre, assez bon du reste, mais pas un sculpteur.
Il n'a visiblement pas la maitrise nécessaire en sculpture 2D et 3D même s'il nous avait soutenu le contraire et qu'il refuse de l'admettre.

Il ne passera pas à la postérité et restera dans l'anonymat puique c'est son souhait.
J'ai pris des photos de l'avancement de son travail au fur et à mesure, la pierre restait en effet dehors en face de son atelier et je suis passé très souvent même quand je ne me suis plus occupé du projet. Je les mettrai en ligne prochainement.
Personnellement j'aimerais que le gel fasse éclater cette pierre et qu'elle tombe en morceaux.

Les rouges apprécient plus que modérément le geste qui les oblige à passer en dessous du St Martin et surtout de Hommage des Francs Arquebusiers.
Après tout, c'était aussi le but ...


2002

Lancement de mon site internet
visiteurs depuis septembre 2002 --
613592 visiteur au 31-5-2012 depuis septembre 2002


Les rouges ont le leur en ligne depuis au moins 5 ans.
Je ne suis absolument pas informaticien et je travaille ( toujours en 2011 ) avec la première version de Frontpage livrée gratuitement avec Internet Explorer 1.
La mise en page, pas vraiment mon truc, mais les textes eux vont m'attirer du monde, beaucoup de monde.
Je lance un premier site gratuit quelques mois avant 2002 sur Ibelgique puis Ifrance et j'achète les noms de domaine arquebusiers.com et anciens-arquebusiers.com; deux noms portés par les Francs et qui sont en vente libre sur internet.
Les rouges contestent cet achat qu'ils n'ont jamais fait pendant les 4 à 5 années où ils étaient présents avant moi sur Internet. (voir plus bas)
Le .com est alors la référence.
Quand les extensions .be apparaîtront j'en achèterai plusieurs.
Le site est hébergé depuis plusieurs années sur un hébergeur payant (Hosteur.com) dont j'assure les frais de fonctionnement et où il n'y a pas de publicité intempestive comme sur Ibelgique-Ifrance.
Je crée et dessine tous les logos concernant la gilde présents sur le site et qui seront réutilisés ailleurs.
Ils sont protégés par la loi sur les droits d'auteurs et certains déposés comme marque.

En collaboration avec l'éditeur Adrem, je réalise un premier magazine toutes boïtes distribué à 7000 exemplaires
Numéro 1 : Composition de la compagnie novembre 2002.
Ce n'est pas la compagnie, mais moi qui fait seul cette revue et les suivantes.
Je ferai la composition complète; textes, photos, mise en page, qui seront livrés sur CD-rom à l'imprimeur.
Adrem se chargera exclusivement de la régie publicitaire sans rien modifier à ma composition..
J'ai soumis mes magazines aux Francs mais sans plus, ils n'interviendront jamais dans leur rédaction et diffusion ni leur financement.
Ca ne leur coûtera par un centime, par contre chaque parution me coûtera entre 300 et 500 euros ... mais je n'apparaitrai pourtant jamais dans les sponsors de la compagnie sur les invitations au banquet ...
Grâce à ce magazine, les Francs se font connaître de tout le monde au moins dans Visé.
En dehors du centre, les gildes sont tout à fait inconnues à à peine 1 ou 2 km de la place de Visé. Les 3/4 des visétois n'en ont jamais vu une seule.
L'adresse Internet
www.arquebusiers.be est mentionnée dans le magazine, le site démarre

2003

Je continue avec un second magazine
Numéro 2: Histoire des Francs Arquebusiers juillet 2003


13 MAI 2003

Suite à mes contacts au niveau du musée, la représentante de la Communauté française me contacte pout m'informer de la parution d'un nouvel arrêté concernant la conservation du patrimoine.
Décret relatif aux biens culturels, mobiliers et au patrimoine immatériel de la Communauté française décret qui date de 2002 mais dont il faudra attendre les arrêtés d'application.
Elle me propose d'introduire un dossier pour le musée.

Rudy Demotte, ministre de la culture répond et propose de reconnaître le musée et la compagnie des Francs Arquebusiers comme chef d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française de Belgique.
Seul, le président et l'empereur confirmant n'étant pas disponibles, je rencontrerai Mme Nathalie Nyst le 1er août 2003 pour finaliser le dossier.
On ignore alors qu'on est partis pour un moment.

Je travaille à cette époque sur le moule du bronze du 425e.
Au départ il était prévu d'y mentionner le nom des chefs de corps en 2004 mais ça déplait à certains, soit d'y voir apparaître certains noms, soit de ne pas y être inscrits, on laissera tomber pour s'en tenir aux représentations graphiques.
Et puis Alain Woolf n'aime pas trop voir , déjà, son nom inscrit au cimetière, superstitieux peut-être ?
Je révise donc ma première version pour me tourner vers un modèle axé sur l'héraldique, science exacte et immuable, compréhensible toujours dans 1000 ans, et qui de manière simple raconte 425 ans d'histoire.

Le 17-10-2003, préoccupé en outre par des problèmes personnels qui durent depuis 1987 (voir encadré plus haut) , j'envoie une lettre de démission comme membre du comité, déçu une fois de plus de l'attitude de certains alors que je fais des visites avec des classes scolaires et un tir à plomb dans la salle qu'on me reproche, de pièces qui sortent du musée sans en être averti, et du peu de cas que l'on fait de mon avis et de l'absence totale d'une équipe lors de certaines manifestations pendant lesquelles tous les musées sont ouverts.
J'en ai marre d'aller à des réunions pour me faire engueuler par des gens qui ne foutent rien. ma place est à leur disposition s'ils en sont capables.
Je garde cependant l'appui du président et de l'empereur qui comprennent mal ma décision.
Mais je bosse, et je les inonde tous les deux de mails et de projets et de travaux réalisés pour le 425e.
Mais me retrouver avec de vieux cons aux réunions: plus question. Si on les avait écoûté, le 425e aurait été minable.
A penser petit, on reste petit.

2004

Les Francs fêtent leur 425e aniversaire avec faste et panache et on parle d'eux.

panneau à l'entrée de la villepanneau publicitaire mis à l'entrée de la ville, composition M.Poelmanspanneau à l'entrée de la ville
Panneau annonciateur de la fête placé à l'entrée de Visé. Ce panneau sera réutilisé pendant plusieurs années et vandalisé à plusieurs reprises

l'affiche du 425e anniversaire des Francs Arquebusiers par M. PoelmansCarte de mebre spéciale 425e, composition Marc PoelmansMédaille du 425e projet définitif, composition marc Poelmans, réalisatin Steinhauer & Lucketiquette pour les bouteilles de vin du 425e Corbière des Celliers St Martin, composition Marc PoelmansJe réaliserai le dessin de la nouvelle médaille, ainsi que toutes les compositions graphiques; affiches, invitations, étiquettes, cartes de membre, etc.. qui seront réutilisées également plus tard pour faire les panneaux annonciateurs de la fête.
Des éléments essentiels sont volontairement repris pour illustrer l'ancienneté de la gilde.
Le blason des Gentis par exemple parce que les rouges ont trop tendence à se l'approprier. C'est aujourd'hui, comme d'autres blasons, un modèle déposé qui appartient exclusivement aux Francs qui toutefois ne les empêchent pas de l'utiliser.
Outre un arquebusier du 16e siècle et un grenadier dont la tenue se trouve dans les rangs, on y voit les blasons des 16e et 21e siècles ainsi que l'hôtel de ville et la collégiale St Martin.

Mais tout est fait depuis chez moi avec mon pc.
Je ne vais plus aux réunions où à quelques semaines de la fête on n'est nulle part alors que, comme je l'écrirai dans un mail, on devrait déjà savoir qui sortira les poubelles le lundi.

On discute pendant des heures pour rien, moi j'avance 100 fois plus vite en restant chez moi et en envoyant tout par mail au président et à l'empereur.
L'ensemble du courrier échangé et du travail fourni représente un cd rom complet + l'exposition de photos sur un autre.
Exposition dont je ferai plus de 80% du travail de mise en image.
L'expo photos Le 425e

Une proposition faite en réunion: une plaque en lauton gravée d'un petit texte rappelant la gilde, comme celles qu'on trouve sur certains bâtiments publics, et qu'on mettrait on ne sait trop où.
Coût +- 300 euros.
300 euros pour du minable c'est trop cher et je ne voulais vraiment pas voir se répéter le fiasco de 1999, j'ai alors proposé autre chose qui a été réalisé, coût pour la compagnie 0 euros, j'offrais ( deux fois ), et je trouvais de quoi financer.
A un prix pareil on a évidemment retenu ma proposition.
Et sans flagornerie, ça en valait la peine. Je suis à 50% content de mon travail, l'idée atait bone dans sa conceprion, la réalisation l'est moins, je suis loin d'être un artiste.
Deux bronzes de 11 kilos chacun fondus chez le maître-fondeur Charlier à Herstal
et quelques centaines d'heures de ma part pour faire le moule et les finitions, coût estimé par mon prof de gravure à l'école Léon Mignon: au moins 3000 euros par plaque.
La plaque de bronze du monument (11 kgs) en couleurs réalisée et offerte par M. PoelmansLa plaque de bronze en gravure héraldique inaugurée en novembre, réalisée et offerte par M. Poelmans
Le socle en pierre du cimetière sera aussi offert, par Serge Thys, de même que la hampe de drapeau, par Alex Woolf.

Le bronze reprend plusieurs blasons de la gilde en gravure héraldique et en couleurs, encadrant un arquebusier du 16e siècle.
Ce monument n'a pas coûté un centime à la compagnie.

Je m'en tirerai pour ma part avec entre 700 à 1000 euros de frais outre les centaines d'heures de travail. Je récupérerai une petite partie chez mon éditeur.

Il fallait deux plaques, d'une part pour que le 425e soit marqué aussi au centre ville et pas seulement au cimetière mais aussi parce que la fête de novembre du 425e se devait aussi d'être ponctuée.


Et rebelote quand l'entreprise Lecomte qui sablera la façade en 2008 gâchera des heures de travail que j'ai du recommencer.
La plaque sablée par cet iconoclaste avait la structure d'un grain de 60-100 alors que certaines surfaces étaient en poli miroir
Des heures de travail de restauration qui n'est pas terminée, j'en ai fait une première en vitesse pour que la plaque soit visible avant la fête, mais on peut voir que je n'ai pas poussé le travail jusqu'au bout. En plus cette plaque avait délà été retravcaillé au burin de graveur, travail quasiment disparu..

détail de la plaque du 425e abimée détail de la plaque du 425e abimée la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée détail de la plaque du 425e restaurée la plaque du 425e restaurée


J'offirai également le nouveau collier de Roy des Cadets, il reprend le même vers que sur la plaque de bronze
Je n'aurai toutefois pas le privilège de le remettre moi-même au gagnant en cette première fois puisqu'on n'a pas daigné m'attendre alors que j'étais occupé avec les Arquebusiers de Lessines avec lesquels je devais revenir à une heure bien déteminée.

C'est également à mon initiative, que nous avons invité ces Arquebusiers de Lessinnes, idée que certains au départ on critiquée et trouvaient inutile et superflue.
Ils formeront une superbe tête de cortège dont tout le monde se souvient.

Accessoirement je trouverai également la fourrure des bonnets à poils à un prix 4 fois inférieur à ce qui nous était proposé, chez un des plus grands fabricants de fourrure synthétiques qui habille les collections de grands couturiers.

On sait tout trouver, mais il faut un peu chercher ...
et savoir de temps en temps lâcher 1,50 euro au lieu d'un seul, les économies de bouts de chandelles, on ne va jamais loin avec ça.

Le monument de Lorette sous la neige, photo Alain WoolfMais qui se souvient encore de tout ça ? et surtout de tout ce qui a précédé tout ça pendant 20 ans ?
A part moi qui vais régulièrement entretenir les bronzes et vérifier qu'on ne les dégrade pas.

Pour le reste, le travail fourni ne représente rien pour l'ensemble de la compagnie à part une poignée, et tout est visible sur ce site mais ne donne pas la moindre idée des centaines d'heures consacrées à l'élaboration des idées et à leur mise en place.

Sans regret, juste avec une certaine amertume.

Si nous n'avions pas ce monument je me pose souvent la question de savoir ce qu'on ferait à Lorette comme cérémonie et surtout ce qu'on aurait pour rappeler le 425e.
C'est en effet devant qu'on dépose les fleurs le jour de la fête.
Plus facile, car fleurir le dernier défunt comme autrefois est parfois délicat quand il y en a plusieurs et que l'on voudrait saluer quelqu'un d'importance.
Ce fut le cas avec le président Jean Lottin, dont il était prévu de fleurir la tombe à la fête, mais un autre membre décédé juste avant celle-ci fut fleuri à sa place, la tradition depuis 1910 voulant qu'on fleurisse le dernier défunt.
Il ne put être rendu hommage au président, ce qui sera corrigé en 2010 avec une plaque à son nom.

Ma seule satisfaction c'est que ma signature restera marquée dans le bronze;
devant et derrière.
"
ÆRE PERENNIUS "
Mes descendants pourront ainsi se rappeler que leur aieul n'était pas si con.

Un regret, c'est qu'en 2010 pour le 100e anniversaire de la cérémonie à Lorette, on n'ait pas fait une seconde plaque sur laquelle dans mon projet était inscrit "... Ils nous convient à marcher sur leur pas " dans la continuité de la première.
Mais la compagnie ne voulait pas que 2010 soit interprété comme le 100e anniversaire de la gilde.

Les Francs laisseront donc des traces de cet événement. très joli sous la neige de 2010.
Le 425e ne passera pas inaperçu !

Huitième témoignage architectural des Francs: un petit monument au cimetière de Lorette
Puis neuvième témoignage: une plaque en bronze similaire sur le mur de la salle.(
vers la fabrication du Bronze )

Le lundi qui suis cette fête du 425e, je prendra l'initiative d'y mettre le drapeau en berne pour l'enterrement d'Alfred Kinet.
Un geste simple qui toucha notre président dont c'était l'oncle, et qui me gratifia d'un " y'a qu'un pareil que toi pour penser à des tucs pareils ".
Mais c'est ça aussi l'esprit de compagnie, des petits gestes smples.

Depuis, lors du décès d'un membre, le drapeau est mis en berne et la cérémonie d'adieu a lieu devant ce monument
Depuis le décès de mon père, à la fin de l'hommage, le drapeau est relevé pour saluer l'entrée de notre membre dans l'histoire de la gilde.
Mon fils l'avait mis en berne et relevé pour son parrain, quand vous levez le drapeau pour un de vos proches, c'est très dur.


Nos couleurs s'inclinent pour saluer nos morts, elles flottent au vent pour dire qu'ils sont vivants.



Puis sort le troisième numéro toujours distribué dans tout Visé:
Numéro 3: Le 425e anniversaire des Francs Arquebusiers juillet 2004

2005 Une reconnaissance nationale et internationale

TOURS :
Les Francs sont invités par Antoine Selosse à
Tours à l'inauguration du Centre Culturel Européen St Martin de Tours dont il est directeur.
BRUXELLES
Invités par SA la Princesse Rosalie de Mérode à
Bruxelles pour les commémorations de l'indépendance belge comme en 1905.
LIEGE
Invités par Tour des Sites à
Liège en 2008 à l'occasion du millénaire de la mort de Notger.




TOURS.
Certainement l'événement le plus important dans l'histoire de la compagnie depuis sa fondation
La compagnie est invitée à représenter la Belgique pour l'inauguration officielle du Centre Culturel Européen St Martin de Tours et les itinéraires du patrimoine sous la direction du Conseil de l'Europe.
Pour la première fois de son existence la gilde se rend de manière officielle au tombeau de son saint patron.

Dixième témoignage architectural: un ex-voto dans la crypte du tombeau de St Martin à Tours
Un projet personnel (d'où mes initiales MP ) auquel la compagnie finira, un peu tard, par se ralier.
Au départ de ce projet d'ex-voto présenté en réunion, personne n'en voulait.
J'ai donc mis tout sur pieds et financé seul (près de 800 euros dont le trésorier de lcomphgnie m'a avancé une partie), jusqu'à ce qu'une fois dans la basilique, touchés par la grâce, les Francs se rendent compte de l'impact que cela produisait et du symbole que cet ex-voto représentait et les Jeunes Francs qui l'avaient vu la veille de l'inauguration officielle financèrent 50% .
La compagnie, un peu tard, proposa d'en partager les frais restants.
Je suis persuadé que si les rouges en avaient eu l'occasion, cette affaire aurait été réglée chez eux en deux coups de cuillers à pot.

l'ex-voto originalA noter que seules les armoiries du 16e siècle devaient apparaître et la mention "Au saint patron des Arquebusiers de Visé depuis 1579" et le nom du donateur,
mais suite à des rouspétances encore une fois infondées auprès du président de la part de certains rouges (remerciez Eddy Bruyère), le projet a été changé , le blason des Francs ajouté et la mention changée.
Il ne devait au départ y avoir aucune différence entre les deux gildes.

On m'accusera encore de parti pris !!
Avoir mené les Francs à Tours et y avoir laissé un témoignage est la réalisation dont je suis le plus fier.
C'est peut-être là que j'ai gagné mon paradis.


S.A. la Princesse  Rosalie de Mérode, Marc Poelmans et ses fils Florent et CorentinBRUXELLES
C'est la Princesse Rosalie de Mérode qui dans l'histoire relatée sur mon site internet découvrit la participation des arquebusiers au "combat de Navagne" et invita ceux dont elle trouva les coordonées sur le site à rejoindre les participants au cortège de commémoration du 175e anniversaire de l'indépendance belge.
Comme en 1905, les arquebusiers de Visé défilaient à Bruxelles, mais seuls les Francs y étaient cette fois.

Le pleurnichard habituel ira se plaindre auprès du président parce que je ne signale pas qu'en 1905 les anciens-arquebusiers y étaient aussi, alors qu'à cette époque il n'y a qu'une compagnie, vraiment du n'importe quoi !

LIEGE en 2008
c'est de nouveau via mon site internet que Tour des Sites découvrit la gilde et surtout ses uniformes qui cadraient avec la manifestation historique puisque ce sont de vrais uniformes de l'armée belge du 19e siècle.
Je n'y étais pas présent, retenu par des obligations professionnelles.
Les Francs Arquebusiers sont les seuls des trois gildes à avoir été invités pour représenter le 19e siècle belge autour du personnage du Roi.

Les Francs acquièrent ainsi une notoriété internationale et on parle d'eux entre autres dans la relation des Itinéraires Culturels de l'Europe.

Bien entendu dans Visé, des commentaires émanant des rouges commencent à courir selon lesquels j'avais personnellement contacté les organisateurs pour proposer la compagnie.
Je ne connaissais pas Antoine Selosse, je n'étais pas ami avec SA la Princesse Rosalie de Mérode, j'ignorais l'existence de Tour des Sites.
Mais dans l'esprit étroit de certains, la valeur des Francs ne leur permettait pas d'être invités "à leur place " à des événements aussi prestigieux sans avoir manigancé dans ce sens.

Ces invitations sont dues simplement à mon site internet via lequel les Francs ont été repérés par les différents organisateurs, désolé d'avoir du succès.
Les manigances, c'est pas chez les Francs, voyez ailleurs.

Je sors le quatrième opus: Numéro 4: 426e fête des Francs Arquebusiers les photos du 425e et le 175e anniversaire de l'Indépendance de la Belgique juillet 2005 qui relate ces deux sorties exceptionnelles

Toutefois, à mon instigation, une parade a été faite justement contre les manigances et afin de s'en protéger: la protection des blasons et drapeau des arquebusiers de Visé qui aujourdhui sont des marques déposées qui appartiennent exclusivement aux Francs.
  Office Benelux de la Propriété intellectuelle
Suite à l'usage du drapeau par un club de hockey de Liège, j'aurai une prise de bec avec l'empereur pour avoir mentionné sur internet que les Francs ont déposé ce drapeau comme marque déposée alors que les rouges menaçaient de dire partout que nous étions des fouteurs de merde qui s'en prenaient à un club sportif.
Franchement leur avis j'en avais rien à cirer ! Et l'emploi d'un modèle déposé est soumis à une autorisation écrite déposée à l'OBPI. ce qui normalement devrait même être le cas pour les rouges !
Qu'ils soient contents de pouvoir continuer à utiliser un drapeau et un logo dont il n'ont pas la propriété.
Et oui au 21e siècle, tout devient brevetté, estampillé, enregistré, propriété.
En fait moi j'aurais déposé plainte contre le club de hockey pour usage abusif d'une marque déposée mais dans la compagnie on ne bouge pas.
J'ai personnellement déposé une plainte similaire pour mon commerce pour un usage abusif de mon logo par un commerçant qui a du cesser immédiatement.
Mais chez les Francs ... pas de vague, pas de bruit ... pas de ...

Afin de préserver leur patrimoine pictural, les Francs Arquebusiers sont aujourd'hui seuls propriétaires des blasons de la gilde et du drapeau rouge et bleu et ont seul le pouvoir d'en accorder, ou interdire, l'utilisation.
Certains blasons tels qu'ils sont spécifiquement dessinés sur le présent site, ou sur d'autres, sont propriété exclusive du webmaster Marc Poelmans par lequel ils ont été soit personnellement dessinés soit spécialement exécutés par un professionnel sur base de ses croquis et informations.
30 JUIN 1994. - Loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins

ci-dessus les actes officiels de propriété intellectuelle des Francs Arquebusiers
cliquer pour agrandir

Dans une première approche et ce afin d'en faire profiter mon commerce, j'avais au départ lancé ce dossier bien auparavant pour être moi-même propriétaire des logos et avoir l'exclusivité commerciale de leur représentation, mais j'ai cédé mon droit d'antériorité aux Francs qui seuls jouissent de l'emploi entre autres du drapeau rouge et bleu, du blason du 16e siècle et de celui de Gentil mais continuent à laisser d'autres les utiliser.
Si j'avais gardé cette exclusive pour moi, les choses se seraient passées autrement ...

Je suis par contre l'auteur et propriétaire de nombreux dessins qui sont protégés par la loi sur la propriété intellectuelle, au même titre que les oeuvres en bronze que j'ai créées, mais cela signifie simplement qu'on ne peut y faire de changement ou une utilisation commerciale sans mon autorisation.
Mon site n'a aucune volonté commerciale, l'usage des images qui s'y trouvent est donc entièrement libre et l'usage d'images ou de textes que j'utilise n'est donc pas soumis à autorisation mais à une simple convivialité qui fait indiquer la source, le plus souvent par un lien vers le site internet du propriétaire ce qui est bien mieux.

Afin d'applanir certains différents (voir
Infos 2005 du 14-11, et infos 2006 du 10-5 ) qui en 2006 subsistent encore chez des extrémistes aux idées par trop étroites, le Général-Président Didier Kinet a demandé par deux fois de manière officielle une rencontre avec le comité directeur des Anciens Arquebusiers, sans succès.
Mais il est clair que l'égocentrisme de la plupart des Anciens-Arquebusiers qui se croient les meilleurs et méprisent les autres qu'ils veulent écraser de leur superbe, empêchera toujours les deux gildes de s'entendre.
Plusieurs fois je serai obligé de rectifier certains passage de mes textes pour arrondir les angles, parce que certains rouges vont se plaindre chez le président. Pas de vagues...
En fait il faut continuer à se laisser marcher dessus comme c'était le cas depuis 1910 et ne rien répondre.

2006

Les anciens arquebusiers obtiennent leur reconnaissance comme chef d'oeuvre du patrimoine de la CFWB
La reconnaissance que les Anciens Arquebusiers ont eue de la Communauté française en 2006 et derrière laquelle ils se retranchent comme si c'était un titre de noblesse, ne leur donne pas plus d'authenticité que les Francs.
Le retard dans le dossier n'est rien d'autre qu'une manoeuvre d'origine politique.
Alors qu'ils ne demandaient que la reconnaissance de leur musée, la proposition de reconnaître les Francs-Arquebusiers comme patrimoine immatériel fut formulée en 2003 par Rudy Demotte lui-même alors ministre de la culture puis par son successeur Christian Dupont, puis par Fadina Laanan qui lui succéda comme le prouvent les écrits ci-dessous.
Le dossier est géré par un cabinet socialiste, et les Francs sont très étiquettés MR, ce qui n'aide pas !

En fait il est certain que certains ont intrigué afin de freiner le dossier et les demandes de renseignements sur son avancement sont toujours restées lettres mortes ce qui le démontre à suffisance.
De plus il est plus que notoire que les renseignements fournis au niveau de la ville de Visé lorsqu'on pose des questions sur les gildes de Visé font la part belle aux anciens arquebusiers et remettent en cause l'existence des Francs Arquebusiers.
Le parti pris de certains employés communaux est on ne peut plus clair. Ils se reconnaîtront.
Dans le même ordre d'idées, les lettres et mails moqueurs d'auteurs courageux et anonymes régulièrement reçus justifient l'absence de forum sur ce site.
Mais en 2010 les intrigants finissent par se casser les ongles.
En effet, après avoir réexaminé la situation, laquelle est bien expliquée par plusieurs auteurs dans le livre "Visé, terre de gildes", le comité du patrimoine s'est rendu compte que des informations volontairement erronées avaient été fournies, on trouvait par exemple dans le dossier que les Francs étaient une dissidence ... des arbalétriers.

Les Francs Arquebusiers ont enfin officiellement été avisé ce 15 juin 2010 de leur reconnaissance comme patrimoine immatériel de la Communauté française, l'acte final signé par le ministre leur est parvenu le 26 octobre 2010.

Quant à ceux qui ont sciemment fournit de mauvaises informations, nul doute qu'ils se sont fait des amis parmi les personnes qu'ils ont trompées...
Mais examinons l'histoire:
J'introduis un dossier car via mes contacts je suis au courant de cet arrêté, et je rencontre Mme Nyssens au musée en 2002.
Rudy Demotte me répond. Le dossier est en cours, j'ai l'habitude que dans les administrations ça prenne du temps.
Les Arbalétriers sont nommés.
Ils sont prévenus même pas 48 heures à l'avance de la remise de leur diplôme, ils n'avaient jamais rien demandé et ignoraient totalement l'existence de cet arrêté.
Il faut savoir que sur les 10 premières nominations, 9 le sont pour des sociétés qui se trouvent dans des villes à majorité et bourgmestre PS et une seule, Visé, MR !
Sur le coup les rouges font le maximum pour demander la même chose et forts de leurs appuis parviennent à faire boucler leur dossier et à freiner le nôtre.
A mon avis on a cru que rouge c'était la couleur du PS...
Chez les Francs une fois les deux autres nommés, on se remue un peu, mais sans la nomination des deux autres, personne à par moi ne se serait intéressé à la chose.
J'ai écrit à plusieurs reprises afin de connaître l'avancement de mon dossier, à la Communauté française on ne m'a jamais répondu !
On ne m'ôtera pas non plus de l'idée que les Francs étant un peu trop étiquettés "bleus" cela n'ait freiné leur dossier géré par un ministère PS.

C'est en fait le livre Visé, terre de gildes qui donnera le coup de pouce nécessaire puisqu'un des auteurs fait partie de la commission du patrimoine et grâce aux études des co-auteurs devra réviser son point de vue..

2007
Cinquième numéro distribué dans le grand Visé:
Numéro 5: St Martin et Tours (nov 2007) mais cette fois en collaboration avec GIEM

et Numero 6: Les Francs Arquebusiers à Bruxelles
sortie juillet 2008.

2008
Clash en 2008, je fais état de la participation de certains rouges à un parti fasciste avant la seconde guerre mondiale et à leur éjection de la gilde et on n'apprécie pas, les Urbanistes du nom d'Urbain Dodémont conservateur archiviste des rouges et secrétaire communal qui sera exécuté par la Résistance.
Mais je signale aussi la conduite patriotique d'autres dont leur empereur qui dans le Papegaie racontera son passage dans les Brigades d'Irlande avec d'autres visétois.
Pression est faite sur la Ville de Visé alors priée de retirer
www.arquebusiers.be de la liste des sites officiels.
Je m'engueule avec la hiérarchie des Francs et je crée alors un site spécial pour les Francs en leur cédant gratuitement les noms de domaine et
www.francs-arquebusiers.be (ou son alias www.arquebusier.be ) devient site officiel renseigné sur le site de la ville.
Ce qui n'empêche pas le mien de rester N°1 dans Google (sans payer du moins !)

Je démisionne en claquant la porte, ce n'est pas mon premier coup de gueule ... et pas le dernier.

Jusqu'alors considéré comme site officiel, je démarque ce site de l'autre plus policé, plus light et qui effleure à peine la scission, en fait comme dans celui des rouges.

Grâce à cette séparation, mon site est alors totalement indépendant, et je m'engueule régulièrement avec le président ou l'empereur qui n'aiment pas mon franc parler ... et je m'en fous.
Je fini par réintégrer mes fonctions de conservateur du musée alors que les rouges racontent que j'ai été viré de la compagnie.
Et surtout parce que les Francs n'ont personne pour me remplacer, et finissent même par reconnaître statutairement les mousquetaires ... 23 ans après leur formation.
Croyant certainement de cette manière me passer de la pommade, alors qu'ils devraient depuis le temps quand même me connaître.
Je ne pleure pas comme certains après des médailles, et je ne paye pas 25 ans de cotisations en retard pour en avoir, et je les refuse si elles viennent trop tard.
Les Oscars en fin de parcours, très peu pour moi !
Ma carrière chez les Francs est derrière moi.

Mon site devient comme un blog où je m'exprime en toute liberté, mais plus simple qu'un blog dans lequel, biesse que je suis, je suis trop con pour m'y retrouver et gérer.
Je fermerai mon site un moment suite à une autre prise de bec parce que sur proposition de l'éditeur, j'y annonce que le livre "Visé, terre de gildes" sera vendu par le musée à un prix promotionnel qu'un des auteurs ne veut pas voir appliqué et menace les Francs de poursuites si dans l'heure je ne modifie pas mon site, alors que je ne suis même pas chez moi !!.
En fait ce prix promotionnel a été offert par l'éditeur à tous les musées de Visé.
Je répondrai moi-même à l'auteur via mon site en l'envoyant se faire voir chez l'éditeur et en m'engueulant une fois de plus pour cela avec la hiérarchie.

Ambiance !! mais je suis droit dans mes bottes et je ne m'écrase pas comme une limace.

2010
les trois gildes de Visé dans la Collégiale St MartinFévrier 2010
Miracle à Visé; les Francs Arquebusiers reviennent à la Collégiale St Martin,
après 100 ans d'absence.
La collégiale St Martin de Visé, après 16 ans de travaux et une longue fermeture rouvrait ses portes et ce fut l’occasion du 4 au 7 février d’un spectacle haut en couleurs, un opéra patrimonial de Luc Petit et Michel Teheux. auquel participa la compagnie des Francs arquebusiers représentée par chacun des corps constitués en même temps que les deux autres gildes et sur pied d'égalité avec elles. La représentation est définie avec un nombre de personnes bien déterminé
Il y avait un bon nombre de membres qui voulaient participer.
Tous les corps constitués de la compagnie en feront partie.
Tous ? Non, pas les mousquetaires
Car on ne fait pas une délégation spécifiquement constituée de mousquetaires.
On choisira des officiers à qui on donnera un de leurs fusisl. Comme ça on fait d'une pierre deux coups on représente officiers et mousquetaires.
Inacceptable !
Les mousquetaires représentent un corps particulier au même titre que les sapeurs (5 participants) et les tambours (7) et bien sûr l'escorte qui devait avoir 4 porteurs pour la statue de St Martin
Qu'aurait-on fait si les mousquetaires avaient eu un uniforme particulier ?
J'ai eu du mal à trouver une cérémonie dans laquelle m'intercaler, idem pour mes fils. Nous sommes arrivés tous trois en habit mais n'étions pas prévus au programme alors que je l'avais signalé à la réunion préparatoire.Alors que certains on fait partie de quasiment toutes les apparitions.
Si on défile avec un de leurs fusils, c'est qu'on fait partie du corps des Mousquetaires point final !
Dans le même ordre d'idée, pourquoi ne pas avoir fait endosser un costume de tambour ou de sapeur à ceux qui voulaient absolument en faire partie ?
S'il n'y avait pas eu le retour à l'église prévu en novembre j'aurais quitté la compagnie et depuis, très sérieusement, je suis dans l'expectative.


Avril 2010
Sortie du livre "Visé terre de gildes"
Evénement majeur en 2010 !!
Superbe ouvrage dont j'attendais la sortie depuis plus que 30 ans !!!
Il met les pendules au même fuseau horaire que moi
Mieux, il donne des éléments encore plus précis que les miens concernant les rapports avec l'extrême droite, qui me permettront d'ailleurs d'ajouter des détails, mais on n'ose pas contester les propos d'auteurs qui n'appartiennent pas à une gilde, quoi que, voir plus bas les commentaires du Papegaie.
Enfin une analyse complète et impartiale.
Cet ouvrage va faire bouger énormément de choses.
Il traite les TROIS gildes de la même manière et particulièrement les arquebusiers qui sont mis sur pied d'égalité
Cet ouvrage a été écrit pour le 700e anniversaire des Arbalétriers et en fait, c'est grâce à ce jubilé que les Francs sont aujourd'hui à égalité avec les rouges.

Le livre fut proposé à un tarif promotionnel pour tous les musées et l'ayant annoncé sur ce site cela provoqua la colère d'un des auteurs, qui le vendaient à leur profit bien légitime en souscription, lequel menaça de faire un procès aux Francs.
Ma foi, il n'avait qu'à essayer, j'avais un accord écrit de l'éditeur.
Je lui ai répondu sèchement sur ce site, ce qui me vaudra une prise de bec supplémentaire avec ma hiérarchie.
M'en fous, j'étais droit dans mes bottes et l'auteur n'avait qu'à s'en prendre à son éditeur.
Comme je n'aime pas du tout qu'on s'écrase comme des limaces quand on a raison, en protestation j'ai fermé le site plusieurs jours en ne laissant que les pages qui ne concernaient pas les Francs.
Faut quand même pas oublier que c'est en cherchant autre chose que les internautes découvrent les Francs, seules les pages intéressantes étaient accessibles.

C'est aussi indirectement grâce à ce livre que je retrouverai l'assiette en étain de Dodémont quelques mois plus tard.
En effet, Jo Massin avait besoin d'une liste des dignitaires des Francs, j'ai donc fait cette liste que j'ai ensuite mise sur internet
: Les membres de la gilde depuis 1579, le vendeur ayant tapé le nom de Charles Dodémont a immédiatement atterri sur cette page et m'a contacté.

22 avril 2010

Visite royale à l'occasion du 700e anniversaire des Arbalétriers de Visé
La Reine s'est rendue seule à Visé, le Roi étant retenu à Bruxelles avec une Xième chute du gouvernement.
Comme les autres gildes, elle a rencontré les Francs Arquebusiers et a même pris des photos de leur délégation.
Elle enverra la photo qu'elle a prise et celle-ci est au musée des Francs Arquebusiers.

Je n'y étais pas.
Le comité avait visiblement (sciemment !?) oublié que je suis chef de corps et n'avait pas jugé bon de m'y convier, ne fut-ce qu'en vertu de mon ancienneté, alors que d'autres bien moins anciens s'y trouvaient.
la Reine Paola envoie une de ses photos aux Francs ArquebusiersJe ne me suis même pas déplacé et ai été à deux doigts de claquer définitivement la porte.
Un membre du comité, qui y siégeait depuis plus de 20 ans, donnera sa démission pour la même raison.



Documents du musée régional de Visé

En avril toujours, le 25, les Francs participent au cortège des bleus au même titre que les rouges
Des obligations professionnelles me retenaient sur une fête médiévale, et malgré mon plus profond respect pour les Arbalétriers, suite à l'affront trois jours avant, j'avais décidé de ne pas me faire remplacer.
Je ne voyais pas quelle aurait été mon utilité.
Je le vois de moins en moins d'ailleurs !
le cadeau offert aux arbalétriers

plaque commémorative sur le cadeau offert aux arbalétriersLe président prit toutefois la peine de me téléphoner pour m'informer que le cadeau que j'avais trouvé pour les Arbalétriers avait eu un énorme succès
En fait une statue d'arbalétrier que j'avais trouvée et achetée chez un confrère lors d'une des fêtes médiévales sur laquelle je travaillais.
J'essaye en vain depuis des années d'en obtenir pour mon commerce, mais ce modèle est introuvable chez un grossiste.
En attendant d'être offert à nos amis arbalétriers, il est resté pendant 6 mois dans mon living au grand dam de ma compagne qui n'apprécie pas vraiment mes gpût pour l'imagerie militaire.
C'est une pièce que je connaissais de longue date mais quasi introuvable et lorsque j'ai pu mettre la main dessus j'ai immédiatement sonné au président qui fut d'accord sur l'achat. Comme tout les membres du comité, il a été assez soufflé de le voir. Pour une fois ils étaient tous d'accord avec moi !
J'y avais fais une petite restauration et inversé les couleurs du pavois pour le mettre aux couleurs de la Belgique, en gardant une patine ancienne.
Il est dans leur musée.
J'avais dit au président d'aller le porter la veille, il est grand et très lourd - l'arbalétrier ppas le président- et je voyais mal quiconque traverser la salle bondée avec cette pièce.
Je n'osais imaginer qu'on la brise en la présentant.
J'ai appris que des arbalétriers en pleuraient de joie dans la salle lorsqu'il fut déballé.
Je suis particulièrement heureux que ça leur a fait plaisir et c'est avec une certaine émotion que j'ai visionné la vidéo ci-contre.
http://www.youtube.com/watch?v=KAWa-mtRAU8&feature=player_embedded

La séance académique fut boudée par les anciens arquebusiers qui une fois de plus faisaient un affont aux Arbalétriers.

Le précédent remontait à la visite royale où refusant de suivre les consignes du Palais Royal ils firent une délégation plus importante que celle demandée et dont le strict respect était exigé par les Arbalétriers qui les avaient menacés de ne pas les inviter à intégrer le cortège s'ils ne respectaient pas les règles auquelles eux-mêmes s'étaient engagés vis-à-vis de la Maison Royale.
Leur délégation, qui forca les Arbalétriers à serrer les rangs de leur cortège, fut même obligée par la police du palais de réintégrer les positions exigées; à savoir derrière les barrières Nadar, et on sait que le chef du protocole de la Maison Royale était toujours furieux de leur attitude plusieurs jours après l'incident.
Les rouges avaient décidé de ne pas s'en tenir aux directives du Palais Royal et, plutôt que de se voir éconduire par les bleus, ont décliné l'invitation qui leur avait été faite pour le dimanche suivant, où ils ont fait simplement une haie d'honneur, saluant au passage nos officiers, puis sont rentrés à leur local.

On se rappellera également que 25 ans auparavant pour le 675e anniversaire, ils ne se rendirent pas à la séance académique en uniforme mais en civil pour manifester leur mécontentement de ne pas avoir pu y assister en grande délégation mais en délégation restreinte à égalité avec les Francs,
qu'en 1960 ils fermèrent leur local lors de la visite du Roi Baudouin pour le 650e anniversaire des Arbalétriers,
et qu'en 1910 ils refusèrent de participer au cortège du 600e anniversaire des Arbalétriers
En outre, tant dans la presse locale que dans leur magazine, ils récupérèrent la viste de la Reine Paola comme si celle-ci étaient venues spécialement pour eux et pas pour les Arbalétriers...

Selon certains commentaires chez les bleus: "les relations entre les deux gildes ont été ramenées 200 ans en arrière (sic)"
Ils essayeront de rattraper le coup en offrant une peinture lors du vernissage de l'exposieiton des Arbalétriers

Les Francs Arquebusiers étaient réunis devant leur local pour rendre aux Arbalétriers les honneurs qui leurs étaient dûs
Les officiers supérieurs intégrèrent le cortège et participèrent ensuite à la séance académique.


Projet final des plaques pour le cimetière, composition graphique  Marc Poelmans fabrication GoldonestyJuillet 2010:Plaque en bronze
Onzième témoignage architectural des Francs:
des plaques de bronze sont apposées sur les tombes des défunts.

Un projet non abouti que j'avais déjà soumis en 2004, il tombe bien pour les 100 ans de cérémonies au cimetière.
En plus elles sont superbes. Je suis rarement content de mon travail, mais là bien.
La société qui les a fabriquées a exactement respecté le projet que j'avais réalisé.
Un travail commencé fin 2009, les plaque réalisées par Goldonesty furent reçues juste avant la fête.

Blasons du 16e siècle et actuel émaillés, lettrage en relief reprenant un vers d'un chant de la compagnie déjà présent en partie sur le monument, et palme et lauriers repris dans le refrain disposés dans les coins.
Le premier projet reprenait "Ici repose un Franc Arquebusier"", mais la notion de " un " était litigieuse pour un membre féminin, j'ai donc rectifié et après une vingtaine de projets dessinés, j'ai terminé par celui-ci accepté par le comité.
La plaque et en deux pièces, les écus se replacent au dessus formant ainsi un très beau relief.
C'est du métal, solide et résistant, j'ai essayé de désouder les vis de fixation à la lampe à souder, en vain, et la plaque n'a même pas changé de couleur alors que les vis étaient chauffées à blanc.C'est de bonne augure pour leur durabilité.

La toute première a été placée la veille de la fête sur la tombe de mon oncle Emile Delhet, le premier de la famille à avoir marché chez les Francs et le jour de la fête la seconde sur la tombe de mon père alors que la compagnie en déposait une sur la tombe du président Lottin
Une centaine ont été faites et devraient se retrouver un peu partout dans le cimetière.
Dans la foulée, les Mousquetaires seront enfin reconnus statutairement; on espère peut-être ainsi laver tous les affronts, faudra plus que ça ...

Octobre 2010:
Les Francs sont reconnus comme Chef d'oeuvre du patrimoine oral et imatériel de la Communauté française
Il était temps...
Introduction du dossier: 13 mai 2003, date de fin: 22 octobre 2010

Octobre 2010:
Grâce à ce site internet, le musée peut acquérir une très vieille assiette en étain
Il s'agit d'un prix de tir qui fut remis avant même l'indépendance de la Belgique et seulement 17 ans après la reformation de la compagnie en 1803.
Cette assiette en étain de 36 cm de diamètre confirme que la compagnie se reforma en Mousquetaires et Grenadiers puisqu'elle fut remise à Charles Dodémont Commandant des Mousquetaires en 1821

Un vrai plaisir alors que les rouges se sont justement gaussés dans leur magazine de posséder de vieilles assiettes dont ils ont fait la liste ce qui nous permet de conclure que nous avons la plus ancienne recensée à ce jour

Cette assiette de tir avait été vendue il y a des années par un brocanteur venu de France et c'est à la frontière pas loin de Givet que j'ai pu l'acquérir pour enrichir nos collections, et si la compagnie n'en avait pas voulu elle aurait échoué dans mon salon car le vendeur s'apprêtait à la mettre sur Ebay et immencablement elle aurait fini dans un musée de la rue Haute.
J'en suis d'autant plus heureux qu'il s'agit d'un de mes homologues du 19e siècle.

Comme signalé plus haut, c'est indirectement grâce au livre " Visé,terre de gildes " que cette pièce arrivera chez nous
Notre trésorier, en bon gestionnaire la trouvera un peu chère, surtout pour quelque chose qui n'est pas d'une très grande qualité artistique il faut bien le dire, mais on ne pouvait la laisser passer vu son caractère historique et elle fut en partie sponsorisée.

Novembre 2010 :
Vitrail des Francs Arquebusiers, oeuvre des maîtres-verriers Joseph Ronday Sr et JrLes Francs retournent à l'église.
Enfin presque tous.
Certains n'ont toujours pas pardonné et n'y mettront pas les pieds, allant même jusqu'à zapper le second tour.
On ne peut leur en vouloir.
Les autorités ecclesiales ont reconnu les erreurs du passé et invité les francs à réintégrer la collégiale.
Faut aussi avouer que la proposition d'y retourner fut faite bien avant 2010 par le doyen Van den Perenboom entre autres, mais il restait beaucoup trop d'irréductibles chez les Francs qui refusaient de faire un pas en avant. Si beaucoup étaient prêts à oublier les rancieurs du passé, dans certaines vieilles famille l'affonrt n'était pas lavé, au point de voir disparaître de la façade le drapeau de la compagnie le jour de la fête en opposition à ce retour aux sources.

Ludo Philippens fera un superbe travail en réalisant tous les supports pour St Martin, les armes, les drapeaux, etc.
On a pu constater qu'encore une fois il y a une masse de gens qui travaillent ... C'est quasi seul qu'il s'est chargé de ce travail, Dominique Mignon se chargeant des supports pour les outils de ses sapeurs.

Les Francs inaugurent un vitrail représentant un arquebusier d'après Jacob Degheyn , douzième témoignage architectural et patrimonial des Francs
Je réaliserai le projet d'adaptation d'un vitrail existant.
Ce vitrail avait à l'origine été fait d'après une de mes gravures (celle du projet voir la page
2000 à 2010 ) pour Georges Delfosse ancien chef sapeur qui le donna à Luc Humblet.
Ce dernier qui n'en faisait rien le donna à la compagnie à la condition que son nom apparaissent dessus.
Il en a coûté près de 4.000 euros pour l'adapter, le restaurer et le placer dans la collégiale, financés en partie par des dons de membres.

les drapeaux de la collégiale St MartinNous arborons aussi de nouveaux drapeaux dans la collégiale.

J'en ai fait les dessins et nous reprenons des armoiries bien particulières qui montrent notre ancienneté étalée sur plus de quatre siècles.
Les blasons sont:
Belgique, St Martin, Principauté de Liège, Prince-évêque Gérard de Groesbeck, Arquebusiers 16e siècle, Francs Arquebusiers 21e siècle, Capitaine Gentil, Président de Ryckel

Il y en a d'autres dans mes tiroirs. Les règles héraldiques ont été respectées pour chaque blason.

Il fallait à tout prix marquer la présence des Francs dans la collégiale l'année où ils y faisaient leur grand retour.
La cérémonie fut pas trop mal pour une première

Tous les corps constitués avaient leur place définie avec leur chef de corps en tête ... sauf les Mousquetaires qui eurent du mal à se caser à l'arrière de l'église où les places ne leur étaient pas suffisament réservées.
Deux durent s'intercaler au fond de l'église, un troisième n'est pas venu pour raison idéologique tout à fait respectable, sinon il aurait manqué 3 places
Heureusement q'uon avait nommé des gens pour mettre tout le monde en place...
Si ça se reproduit, je quitte l'église (pour autant bien sûr que j'y aille encore à l'avenir). J'avais en répétition bien demandé qu'un nombre suffisant de places soit réservé.

Les rouges ont pour leur part offert une statue de St Martin pour remplacer celle le représentant en évêque volée dans la collégiale quelques années plus tôt.
Pas mal, mais visiblement le sculpteur ignorait qu'il devait représenter un gamin d'à peine 18 ans et pas un baroudeur carré comme Rambo.

Devant leur local, les rouges font une haie d'honneur en civil.
Ils n'ont parait-il pas eu le temps de trouver des membres en uniformes. Awè, sûrement tous chez Chic Shop ...
Nous avons reçu l'ordre de saluer, mais pas question de présenter les armes comme aux Arbalétriers, et encore quoi ?
Faudra attendre que je sois remplacé pour ça, dans pas longtemps si tout va bien...

Pas de feux devant St Martin à la retraite.
Depuis près de 25 ans je m'occupe des feux de Bengale devant St Martin et depuis 25 ans je vais chez Voet qui les fabrique. j'avais étoffé un peu avec des fontaines lumineuses.
L'année dernière ça a beaucoup fumé, pourquoi je n'en sais rien, mauvaise fabrication des feux de Bengale peut-être? humidité ? mais surtout une absence totale de vent.
Ce genre d'engin fume beaucoup et ça c'est pas nouveau. Ca a été le cas pendant 25 ans.
Du coup interdiction formelle d'encore en faire aller où St Martin est rangé devant chez Robert François qui fulmine et m'engueule, comme si j'étais responsable de l'absence de vent, en menaçant de ne plus accepter que St Martin soit rangé chez lui..
Prétexte peut-être car il n'a pas digéré qu'on retourne à l'église où il n'a pas mis les pieds ! Moi j'aurais cherché une autre place chez quelqu'un d'un peu plus agréable
Mais il y a certaines familles pour lesquelles on ne doit pas faire de commentaires, ... donc je m'abstiendrai d'en faire.
Donc plus besoin de moi le soir, j'ai brûlé les derniers feux de Bengale quand la compagnie est rentrée à la salle et n'ai pas fait la retraite (en fait pendant ce temps là j'ai eu le culot d'aller boire un verre à la Renaissance pour aller donner une lanterne pour un copain et voir si quelqu'un oserait faire un commentaire après la haie d'honneur du matin.)
Déjà les feux d'artifices que j'avais commencés depuis le 425e avaient été supprimés, alors que les membres en redemandaient, faute de budget et parce que certains trouvaient ça inutile.
Maintenant même plus de feux de Bengale, décidément, triste.
Si je fais encore la fête de novembre, à midi je rentre chez moi et j'ai fini journée.

En début de fête, le Réveil eut du mal à trouver des places
J'avais bien demandé depuis des années qu'on vienne jusque chez moi, la distance est moins longue qu'on ne pense mais, le simple regard du président m'a fait comprendre que ce n'était pas la peine de redemander.
Il y a à peine1100 mètres du local à mon domicile, bien moins que les distances qu'on parcourt jusque bien loin sur les hauteurs de Visé.Qu'on ne me soutienne pas qu'il est impossible d'aller jusque là, on n'a pas envie simplement. Il suffit de vérifier sur une carte de Visé
, celle-ci reprend des points où on allait et dont beaucoup sont supprimés les membres ayant disparus, mais on va très loin du local, bien plus loin que l'aller-retour jusque chez moi où il y avait 5 officiers Voir la carte
Je l'avais demandé il y a des années en menaçant de ne pas être à l'heure au premier tour si on ne venait pas me réveiller. Ce qui s'est passé et m'a valu dès lors une grève des mousquetaires qui ne voulurent pas tirer, et moi je suis allé marcher tout à l'arrière, ce qui n'alla pas sans amener des commentaires entendus en passant devant les bleus.
A cette époque, on montait alors jusqu'à la rue des
3 Rois: c'est presque la distance aller-retour du local à chez moi. Il était dès lors très possible de venir de temps en temps.
Idem pour les tambours qui étaient les seuls des trois gildes à ne pas venir à Devant-le-Pont et qui finirent pas y venir après avoir insisté.
Après 25 ans d'absence, mon frère, qui habite encore plus loin dans mon quartier, réintégra la gilde et les tambours passèrent chez lui ... allez comprendre.
Maintenant je ne demande plus rien.

Novembre 2010 toujours:
Présentation par le Kiwanis du film de Wagelmans, rouge notoire,
film présenté ce 17 novembre 2010 et signalant les Francs comme nés en 1910,
ce qui montre que dans le camp d'en face les mesquineries ne sont pas près de s'arrêter.

Un comble avec une affiche qui utilise un de mes dessins représentant les armoiries de Visé et ce sans avoir eu la politesse de me demander une autorisation, que j'aurais volontiers accordée, dessin qui a été simplement copié sur ma page
http://www.arquebusiers.be/20e-siecle-3.htm Pour rappel, tous mes dessins m'appartiennent.

Bon à savoir: mon adresse email utilisée pour envoyer les articles concernant les Francs au Visé-Magazine, journal local appartenant au Wagelmans en question, est bloquée, refusée par le destinataire depuis plusieurs années.
Meilleur moyen de ne plus rien recevoir concernant les Francs (et par la même toute pub payante que j'envoyais pour mon commerce) dans ce magazine qui à répétition parle des rouges.

On a aussi pu remarquer qu'à chaque manifestation annoncée par les arbalétriers, automatiquement un article concernant les rouges est mis en parallèle.
Cette réflexion vient des arbalétriers

Les commentaires dans le dernier Papegay concernant le livre Visé, terre de gildes, sont par ailleurs aussi des petits chefs-d'oeuvre de mesquinerie mal pris par les auteurs.

Et maintenant on peut aussi compter les points !!

éléments du patrimoine visibles par le touriste

Francs Arquebusiers Anciens-Arquebusiers
1897 collégiale: Vitrail de St Martin 1897 collégiale: Vitrail de St Martin
19--: Rempart des Arquebusiers 19--: Rempart des Arquebusiers
1923: l'Alliance + musée en 1960 +-1923: la Renaissance + musée
1979: Rue des Francs Arquebusiers ---
1979: salle l'Alliance: plaque commémorative 1579-1979 1980 salle la Renaissance: plaque commémorative 1579-1979
1989: monument de l'arquebusier
patrimoine visétois, placé près de l'Alliance il est assimilé par les touristes comme étant aux Francs
1989 place de Visé: monument de l'arquebusier
offert au patrimoine visétois mais n'identifie pas la gilde au premier regard, placé près de l'Alliance
1997: salle l'Alliance: bronze de St Martin ---
1999: collégiale bas-relief de St Martin en pierre ---
2004: juillet monument du cimetière de Lorette 2004 salle la Renaissance: vitrail visible seulement de l'intérieur
2004: novembre salle l'Alliance: bronze 425e --
2005: Tours, en France, ex-voto au tombeau de St Martin ---
2010: collégiale: vitrail de l'arquebusier 2010: collégiale: statue de St Martin
2010 cimetière de Lorette: plaques sur les tombes ---

Novembre 2010: je crée cette page et je retire de mon site tout ce que d'aucun appellent des attaques envers les rouges alors qu'il ne s'agit que de mises au poing,
et nul doute qu'arrivée à cet endroit du texte, la hiérarchie des Francs pense très sérieusement à me mettre à la retraite, surtout pour avoir déballé ce qu'ils cnsidèrent comme de la cuisine intérieure.
Après tout, arrivée à ce stade, la compagnie a-t-elle encore besoin de moi ?
On préfère certainement m'envoyer sur une voie de garage vers laquelle je sens depuis un bon moment qu'on me pousse.
Il existe un site officiel, clairement identifié, pour lequel la compagnie, non officiellement, se cherche un autre webmaster lequel aura la tâche difficile de rénover son site sans autorisation d'utiliser ni mes textes ni mes images: je ne brade pas des heures de travail et j'ai déjà cédé gratuitement deux URL que j'aurais pu vendre à bon prix
Tout est en place et on ne voit plus de choses remarquables à faire.
J'ai réalisé tellement de choses en 25 ans que je ne vois pas ce que je pourrais personnellement faire en plus. Quoi que ...

Attention, je ne minimise nullement le travail accompli par certains. Ils ne sont pas tous cités, mais ils se reconnaitront dans les réalisations.

Il y eu un travail d'équipe, mais force est de constater que c'est très souvent les mêmes qui bossent.
Pas moi, il y a belle lurette que je ne fais plus rien ... meilleure manière de na pas me faire engueuler.
Quoi que, des projets j'en ai, et un paquet (drill, défilés, amélioration et surtout respect de l'uniformologie, médailles, monuments, voyages, animations, etc,...) mais les moyens manquent.
Ils ont toujours manqué, c'est ça le plus gros problème des Francs.
et puis, nul n'est prophète en son pays et je commence à en avoir jusqu'au dessus de la tête ...
Non que j'ai un quelconque besoin de reconnaissance, ça je m'en fous, je connais la juste valeur de mon travail et surtout ses nombreuses imperfections que beaucoup ne voient pas, mais un minimum de considération serait parfois le bienvenu.

Franchement ceux qui on lu ce qui précède doivent aussi se demander pourquoi je n'ai pas démissionné depuis longtemps.
La raison ? Le devoir simplement, mais plus rien d'autre.
Alors plutôt que de me pêter à la salle en m'ennuyant comme je le fais depuis un moment en rentrant beurré comme un Petit Lu, je crois que je resterai chez moi en regardant tout ça de loin. Je reste uniquement parce que mes fils adorent tirer et que si je m'en vais c'est la fin des mousquetaires, pour lesquels je ne vois d'ailleurs pas grand avenir puisque rien n'est fait pour inciter des nouveaux à rejoindre leurs rangs.
Mais je me sens l'âme d'un Porthos qui est mis à la retraite.

Je n'ai vraiment plus aucune envie de marcher, et je ne dis pas ça pour qu'on essaye de me persuader du contraire, insister, de quelque manière que ce soit, m'insupporte au plus haut point (le terme est poli !).
Et puis je suis un vieux loup, ou plutôt un viel ours, solitaire et casanier.

C'est sur cette page que dorénavant j'exprimerai ma traditionnelle mauvaise humeur et mes états d'âme, ne plus marcher ne signifie pas fermer ma grande gueule !!

Si on enterre la hache de guerre on n'enterre pas l'histoire.
En tout cas pas moi !

Juillet 2011
Belle fête !
Un temps radieux et chose exceptionnelle, j'ai fait le gast avec ma compagne qui m'avait déjà agréablement surpris lors de la fête précédente en me rejoingnat en long prête à défiler à mon bras
Pas mal de kilomètres parcourus pour lui trouver une, ou plutôt deux, robes de soirée afin qu'elle soit radieuse et je me suis même remis à tirer pour essayer d'être Roy, râté. Mon ami Paul Van Hesbroeck je te hais !!!
Un regret cependant, si le gast des Francs, à défaut d'être le plus long, a toujours été considéré comme le plus beau, force me fut de constater que la plupart des femmes avaient adopté une tenue courte plutôt qu'une robe longue pourtant de circonstance.
Un comble alors que certaines des jeunes vont en long faire les cramignons de Haccourt ou d'Hermalle.
Personnellement, à l'instar de ce que l'on fait avec ceux qui défilent en civil, je les placerais à l'arriuère du cortège afin de laiser en tête ceux qui respectent les traditions.

 

Petite mesquinerie encore découverte; le vitrail de la collégiale semble avoir des problèmes d'allumage
On l'allume et on le retrouve éteint quelque temps plus tard.
Le président ayant vu rouge il s'était plaint
En fait un petit malin s'amusait à en couper l'éclairageà tout moment.soi-disant sur instruction du doyen qui bien entendu a démenti fermement et pris les mesures qui s'imposaient.
Quii a dit que les mesquineries étaient finies ?
Le Doyen Joseph Desonay qui par ailleurs nous a encore fait le plaisir d'assister à la commémoration au cimetière

Cette fois, pas de haie d'honneur des rouges, une fois ça a suffit...

Leur dernière feuille de chou sortie après la fête de juillet en rajoute en inscrivant que dans les archives est mis un dossier: naissance des Francs en 1910, pourquoi 1910 et 1909
Bref on en remet une couche.
Indécrottable puants sont certains et le resteront...
Il est vrai qu'ils connaissent mieux l'histoire des Francs que les intéressés eux-mêmes ... enfin c'est ce qu'ils s'imaginent

Dans le même numéro, ils trouvent, enfin, près de 100 ans après les faits, comment leur empereur aurait sauvé le collier qu'il avait enterré avec ses économies avant le passage des allemands devant lesquels il s'était sauvé parce qu'ils avaient trouvé son pantalon rouge qu'ils prenaient pour un unifrome français.
Il retrouva ses sous et le collier après son retour dans sa ferme détruite et incendiée comme le reste de la ville.
Si on ne croit pas une pareille... ils nous en raconterons une autre.


Ah ! Je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le mensonge ? Tiens, tiens ! Ha ! Ha ! Les compromis,
Les préjugés, les lâchetés ! ...que je pactise ?
Jamais, jamais ! ah ! Te voilà, toi, la sottise !
Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ; n'importe : je me bats !
Je me bats ! Je me bats !
Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose que j'emporte,
et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,
mon salut balaiera largement le seuil rouge et bleu,
quelque chose que sans un pli, sans une tache,
j'emporte malgré vous,  et c'est ... c' est ? ...
mon panache.


Le musée

Depuis le début des années 80, je remplace le président Das comme conservateur du musée, officiellement depuis 1983, et j'ai aussi remis sur pieds le tir pendant 10 semaines abandonné depuis un moment.
Quoi qu'on en pense, c'est du boulôt.
Il est impératif que le musée puisse tenir la comparaison avec ceux des autres gildes et je m'attellerai à ce travail.
C'est par lui que commencera la reconquète de la reconnaissance des Francs

C'est le premier outil qui permettra de faire connaître la compagnie car aucune gilde n'est connue en dehors du centre de Visé.
Combien de visétois ont vu les trois gildes ne fut-ce qu'une seule fois ?
Hormis 48 heures de fêtes, rien n'identifie la gilde quelle qu'elle soit.
Je ferai donc en sorte de faire connaître les Francs en faisant connaître leur musée seul outil permanent à disposition
De mon poste de conservateur, dont d'ailleurs personne ne veut, je fais la pub de la gilde en écrivant partout, en assistant à des conférences, en faisant connaître les Francs.
C'est un début, Internet n'existe pas. Reste la presse, les activités en collaborations avec les autres musées. Plus question de rester sur la touche.

Lors d'une conférence internationale au Musée de l'Armée au Cinquantenaire à Bruxelles, je parlais avec quelqu'un en lui disant que j'étais conservateur d'un tout petit musée, mon interlocuteur était conservateur d'un très grand musée d'armes à Amsterdam et me répondit que la taille de nos établissements respectifs n'avait aucune importance mais que seule comptait la mission que nous avions tous de préserver un patrimoine historique quel qu'il soit, local ou national.
C'est le genre de réflexion qui vous motive !
Dans le même gene, je fus étonné de voir Claude Gaier, sommité internationale en histoire de l'arme et conservateur du Musée d'Armes de Liège, qui, me voyant occupé à dessiner un mousquet d'une vitrine de son musée, quiita le groupe de hollandais à qui il faisait faire la visite, et venir s'excuser de me déranger. Cela m'a conforté qu'entre passionnés et chercheurs de tous niveaux, le courant passe.

Depuis le 400e en 1979, en fait ce n'était plus Joseph Das qui s'occupait du musée qui n'était quasi jamais visité.
J'avais entrepris de le rénover complètement, moins au niveau des tapisseries et peintures qu'au niveau des armes exposées lesquelles n'avaient jamais été entretenues depuis qu'elle avait été offertes par Jaminet.

Ancien musée des Francs Arquebusiers, panoplie armes à feu et d'hastTout était dans un état indigne d'un musée, dont en plus le plafond dégringollait.
la compagnie n'accordait aucune importance à ce lieu peu visité et ce n'est certes pas le président Das qui avec son grand âge aurait pu y changer quoi que ce soit avec la meilleure volonté du monde.
Des jours de travail furent nécessaire, frotter, poncer, tremper dans des bains particuliers, démontage des fusils, injection invisible de colle dans des bois fragilisés par les âges et les vers, etc.
Le tout aidé de mon épouse Joëlle et en fonds propres.

Le musée avait repris des couleurs, et ormi des félicitations de Didier Kinet, alors président des jeunes ... tout le monde trouvait ça normal ...

Mais il est notoire que les Francs ne se sont jamais préoccupés de leur musée et des collections qu'ils on reçues et pas achetées..
J'avais retrouvé une bonne trentaine d'étiquettes qui concernaient des choses disparues, le musée était mal surveillé, le café en dessous, n'importe qui y avait accès et j'ai eu une sérieuse prise de bec un soir en réunion, m'étant fait accuser par un des vice-présidents de voir des choses disparaître depuis que je m'en occupais.Un comble !
J'ai la date car j'en ai toujours copie, j'avais répliqué par un courrier adressé au président le 18/5/1987 demandant un minimum de considération pour mon travail.
Le vieux président Das défendit d'ailleurs mon point de vue en certifiant que les objets "disparus" l'étaient depuis belle lurette et bien avant mon entrée en service.

Ancien musée des Francs Arquebusiers panopie sapeur et sabresEn fait chaque fois qu'on empruntait ou qu'on prêtait quelque chose, ça ne revenait pas toujours, et même rarement.
Les dernières choses certaines furent:
une giberne de cantinière prêtée à une expo de la BBL vers 1977,
un mannequin que j'avais prêté pour une expo de peintures organisée par Georges Delfosse en 1989 et qui disparut au centre culturel de Visé,
une gravure de Dorville rehaussée d'aquarelles par Michaux prêtée à un membre qui ne la ramènera jamais,
la clef d'or de trésorier remise à Pierrot Jowa son descendant qui voulait la garder en sûreté pendant les travaux et qui ne s'en souvenait plus, j'ai d'ailleurs depuis offert en remplacement un très ancien insigne à notre trésorier,
plus récemment un cadre avec le tambour-major de 1910 disparut au 425e après l'expo,
une montre gousset ayant appartenu à un ancien président, emportée en réparation pour remettre une aiguille à sa place et jamais revenue,
et depuis juillet, un sabre de porte-drapeau a pris la poudre d'escampette.

C'est pas perdu pour tout le monde ... Et ça justifie entièrement que je sois de mauvais poils. Et non je ne pardonne jamais !

Lors des journées portes ouvertes, le musée sera dorénavant traité sur pied d'égalité avec les autres musées de Visé.
Il y reçoit autant de monde qu'ailleurs.
Il m'arrivera de m'absenter du travail en prenant plusieurs jours de congé d'affilée pour des semaines entières consacrées aux écoles.
Une réflexion d'un confrère lors d'une soirée réservée aux conservateurs de musée de la région: ton musée ne casse rien, mais alors tu m'as soufflé en me mettant une arquebuse en main.

Visite du Musée des Francs Arquebusiers En fait depuis le début j'en ai fait un outil interactif:: indispensable lorsqu'on n'a pas énormément à montrer.
Le public peut soupeser des armes, les épauler, se rendre compte de leur poids.
J'ai adapté les visites tant pour les adultes que les enfants et le seul reproche des instituteurs est: trop long, on n'avait prévu qu'1/4 d'heure.

Mais les gosses ne s'ennuient pas loin de là, à un point tel que lors d'une visite d'une école de Richelle l'institutrice me signala que le consercater des rouges avait demandé que les enfants envoient un mot de remerciement pour ses archives, ils ont refusé mais il voulaient le faire pour les Francs car ailleurs ils s'étaient ennuyés (sic). J'ai d'aillaurs prêté des objets du musée pour la journée portes-puvertes de cette école quelques jours plus tard.

On touche à tout, les enfants essayent un bonnet à poils, jouent du tambour et du clairon, essayent d'épauler mon arquebuse de 9kg. Les adultes aussi, des anciens de l'armée sont ravis d'armer un Comblain.
Et surtout; je tire au mousquet ce qui fait bruit et fumée pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Je mets mes propres armes à la disposition du public et comme je le signale d'emblée aux visiteurs: Vous vous trouvez dans le plus petit musée de Visé mais avec le conservateur qui a la plus grande gueule, ça compense.

Des travaux importants ont eu lieu sous l'impulsion du président Jean Lottin.
La salle a été rénovée, le musée fermé, transformé en appartement, le café et les places privées du tenancier transformés en studio.
Un nouvelle aile construite avec un local destiné au musée.
Pendant cette très longue période de femeture, l'école St Joseph demanda une participation des musées pour sa journée portes-ouvertes.
Je m'y ferai un plaisir d'y répondre et d'y remplir deux classes entières avec des armes alors que les bleus ne présentèrent rien, si ce n'est des choses personnelles de M. Bellem, et les rouges quasi rien.
L'organisateur qui avait eut cette initiative est ravi de notre participation, je le connais de longue date, il n'est autre que Bernard Aussems ... officier chez les rouges.
Je devrai m'absenter et me faire remplacer durant le weekend, mon fils venant de naître.
Le stand des Francs Arquebusiers au Village de la Province de LiègeLe stand des Francs Arquebusiers au Village de la Province de Liège
Egalement plusieurs armes, drapeaux et photos étaient sortis pour la journée portes-ouvertes de l'école communale de Richelle.
De même pour le Village de la Province à Dalhem en 2010.
Ce sera d'ailleurs le seul stand des trois gildes qui présentera quelque chose de correct et oùl'organisateur enverra les visiteurs de l'école toute proche.

Un nouveau musée a été construit; minuscule, et le mot qui le qualifie vraiment a la même rime.

J'avais rentré un projet de musée qui occuperait tout l'étage, avec bureau, bibliothèque, un plafond relevé sous le toit d'où en profitant de la pente pendraient les drapeaux, etc...
On n'en a pas du tout tenu compte, le musée n'avait aucune importance. C'est vrai que la compagnie avait besoin d'argent pour maintenir le local mais il y avait moyen de concilier les deux.
Il me faudra du temps, et une bonne dose d'imagination, pour remettre tout dans une place cinq fois plus petite que la précédente. Il m'afallu faire des râteliers pour les armes, tout combiner au mieux dans un minimum de place, et avec un budget minimum.

De nouveau on n'accorda pas, comme ailleurs, au musée l'importance qu'il devait avoir, ce qu'on allait regretter.
Lorsqu'on voit ceux des rouges ou des bleus, la différence est de taille.

L'inauguration du nouveau musée me vaudra une très sérieuse prise de bec avec le président Lottin, ayant accueilli les visiteurs en mentionnant "mon" musée dans un petit discours de bienvenue, sans compter la manière dédaigneuse dont il me remboursa en public les frais occasionnés par la mise en place des armes et des cadres qui ne trouvaient plus place sur les murs.
Il est clair que le musée n'était pas une priorité mais un élément tout à fait secondaire.
Ce ne sera pas ma première ni ma dernière altercation avec lui, ni avec son successeur d'ailleurs...
Musée des Francs Arquebusiers quelques vues

Aujourd'hui on se rend compte, un peu tard, de l'étroitesse des lieux qui non seulement ne permettent pas d'y faire un vind'honneur correct, mais en plus empêche toute acquisition.

Impossible d'y ajouter quoi que ce soit et ce fut difficile d'y trouver place pour y mettre la photo envoyée par la Reine Paola.


Mais le nombre de visiteurs s'est accru au fil des ans et je retrouve chaque année des instituteurs et professeurs qui fidèlement y viennent une heure avec différentes classes; c'est le seul musée qui intéresse leurs jeunes qui y touchent à tout.
Une des dernières visites en 2010 sera celle du Kiwanis de Visé, dont les membres visiblement seront très satisfaits.

Ma satisfaction vient des commentaires de mes visiteurs, c'est le seul merci que je reçois, mais c'est le meilleur. Et dans ce musée où je parle parfois tout seul je me sens à l'aise.
Soyons clair, si je reste conservateur, c'est non seulement parce que j'aime bien recevoir les visiteurs, mais surtout parce qu'il n'y a personne de compétent pour me remplacer.
Or, je suis loin d'être un historien et je pense sincèrement ne pas en connaître beaucoup plus que d'autres, j'ai toujours estimé que ce que je sais doit faire partie du bagage culturel norml de tout le monde.
Mais si c'était un poste prestigieux qui donne droit à faire du tralala, il y a des chances que j'aurais depuis belle lurette été dégommé au profit d'un incompétent bien soutenu.
Evidemment, aller à des conférences et discuter avec des conservateurs, ça demande un minimum de disponibilité et de connaissances que personne à part moi ne semble posséder, à l'exception de l'empereur qui est féru et qualifié en histoire, mais malheureusement pas dans celle des armes.
Un de mes fils peut-être prendra ma relève, ils aiment l'histoire et les armes à feu et sont certainement aussi tchestus que moi, et ils ont tout le matos nécessaire à la maison, c'est d'ailleurs la seule raison qui jusque maintenant m'a empêché de tout vendre.


Acquérir en 2010 l'assiette en étain de Dodémont, laquelle remonte à 1821, fut un réel plaisir de l'avoir eue le premier et d'empêcher qu'elle n'atterrisse Rue Haute.
Un point de plus encore surtout que les rouges se gaussaient de leur patrimoine et faisaient l'inventaire des étains en leur possession et de leur âge, nous confortant ainsi dans notre certitude d'avoir la plus ancienne.
Encore une fois grâce à mon site internet, lequel aussi reçoit beaucoup de messages de félicitations venus de l'extérieur.

Jeu set et match !

Pas trop mal pour un
"conservateur de poussières".


collegiale/collegiale-ap14-vue-nord-PT.jpgL'église.
Le changement de tradition.
Très proches du parti catholique, à une époque où l'on parle de cléricaux et d'anticléricaux, les rouges réussirent à faire interdire l'accès de l'église aux Francs, même s'ils s'en défendent encore, arguant qu'ils n'étaient pas les maîtres du clergé local.
On connaît le poids de certaines influences ...

Le Doyen Lemmens de la Collégiale saint Martin de l'époque en ferma l'accès aux Francs;
il avait pris fait et cause pour les "Rouges"; surnom donné aux Anciens Arquebusiers Visétois toujours aujourd'hui en référence à la couleur écarlate des pantalons de leurs officiers, qui même si elle avait semble-t-il déjà été portée autrefois était en 1910 la couleur officielle du parti catholique et un des motifs de discorde.
Le doyen argua que le pape n'avait donné l'autorisation que pour deux gildes...Quel pape ? J'aurais bien voulu voir le document qui le signalait.

Les Francs interdits d'église furent contraints à modifier la cérémonie religieuse remplacée depuis lors par un hommage aux défunts au cimetière de Lorette

Contrairement à certaines assertions, les Francs n'ont donc jamais délibérément modifié leurs traditions et supprimé la grand-messe traditionnelle, mais y furent contraints et forcés.
Fin du 20e siècle lorsqu'en 1999 ils firent faire un bas relief de St Martin en pierre de taille pour la collégiale, le Doyen Etienne Van den Peerenboom leur proposa d'y revenir, mais les susceptibilités bien trop à fleur de peau encore près de 100 ans plus tard, ont incité les Francs à décliner l'invitation.
Et puis la cérémonie au cimetière revêt un caractère tellement exceptionnel, tant pour les membres que pour le public extérieur, qu'un retour en arrière n'était même pas envisageable.

Blason des arquebusiers au 16e seècle et Fancs Arquebusiers ©Marc PoelmansEn 2010, répondant à l'appel qui leur était lancé par Aloys Jousten, évêque de Liège, les Francs Arquebusiers revenaient dans la collégiale pour la fête de leur saint patron

Après 100 ans d'absence, le 7 novembre 2010, les Francs Arquebusiers faisaient une entrée solennelle dans la collégiale nouvellement restaurée, et avec les excuses de l'évêque de Liège pour l'injustice qui leur fut faite.

Après le bas-relief de 1999, ils marquaient aussi leur présence au sein de la collégiale par un nouveau vitrail qui reprend leurs blasons

La cérémonie au cimetière demeurera en juillet
alors que novembre donnera dorénavant lieu à une cérémonie d'hommage à St Martin et aux membres disparus.


La Renaissance, local des Francs Arquebusiers jusqu'en 1913Le local de la Renaissance
Depuis le décès du propriétaire en 1903, et ce sans héritier direct, le bâtiment est confié en gérance à M. Brouha.
Ce dernier rejoindra la cause des Francs lors de l'éclatement de la gilde.

En 1909, au début de la scission, Anciens Arquebusiers et Francs Arquebusiers, sans en être propriétaires, occupèrent le même local, ... pendant un temps seulement.
Dans "le Petit Populaire" du 28 janvier 1910, on pouvait lire que le gérant du café, sympathisant des Francs expulsa les "Rouges" du local qu'il leur sous-louait jusqu'alors, et les "Rouges" tinrent leur bal dans la Salle Mathot Rue du Pont ( journal d'Aubel 23/6/1910)

Lorsque M. Brouha, le gérant qui était du côté des Francs, décéda, les rouges organisèrent un tir de campes.
Ils arguèrent plus tard que c'était en l'honneur du Roi ... mon oeil !

En 1913 Lambertine Paulus décède.
Elle est l'héritière de l'ancien Président Gilles Paulus qui était propriétaire du local, veuve d'Henry Joseph Haulet, et mère d'Henri et Léon Haulet tous deux anciens arquebusiers.
Le bail du gérant venant à expiration, les propriétaires de la Renaissance mirent le bâtiment en vente, en effet la gilde des arquebusiers n'avait jamais acquis le bâtiment où elle tenait ses fêtes.
La vente de la Renaissance est alors décidée et elle tombera entre les mains de la coopérative des anciens arquebusiers

Les Francs Arquebusiers ne participèrent pas aux enchères car ils projetaient la construction d’un nouveau local dans la rue Dodémont actuelle, à proximité du nouveau centre ville qui se développait alors aux environs de la gare.
Un des membres de la Compagnie y possédait un terrain.
C’est ainsi que le local  de la Renaissance, d’abord acquis par une tierce personne, fut finalement racheté par les Anciens Arquebusiers qui entrèrent effectivement en sa possession en 1913 en y faisant leur rentrée officielle pour leur fête du 1er juin, et pas en 1910 comme ils le soutiendront quelques dizaines d'années plus tard quand les protagonistes de l'époque ne seront plus là pour les contredire.
En 1914 le bâtiment sera brûlé par les troupes allemandes et reconstruit dans sa forme actuelle grâce au soutien de l'Office des Régions Dévastées (sigle O.R.D. visible sur les façades de beaucoup de maisons visétoises)


La presse

C'est à partir des années 80 que j'entrepris de rétablir la vérité.

Un premier article envoyé à la Wallonie, faisait état du procès perdu, avec mention des références des archives, et de l'interdiction faite aux Francs d'entrer dans l'église; ce dont le rédacteur du journal fit un titre. Quand on connait le caractère anticlérical de ce journal aujourd'hui disparu, cela n'a rien d'étonnant.
D'autres articles suivirent, la vérité était en marche, il faudra 25 ans...
La presse, qu'elle soit écrite ou télévisée, relayera régulièrement les activités des Francs Arquebusiers , avec une première émission télévisée de Télétourisme de près d'1/4 d'heure en 1987 suivie d'autres ur d'autres chaînes.
Afin de ne pas reprendre tout ici, rendez-vous la page
presse où vous retrouverez coupures de presse et reportages télévisés

Reconnaissance des Francs Arquebusiers au patrimoine-journal La Meuse

Reconnaissance des Francs Arquebusiers au patrimoine-journal La Meuse

La Meuse,dans son édition du 5 novembre 2010, annonce en première page la reconnaissance des Francs Arquebusiers comme chef d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française de Belgique
en même temps que leur retour au sein de la Collégiale St Martin et St Hadelin de Visé
Quelques temps plus tard c'est sur RTC qu'on retrouve les Francs, un reportage sur la fête de juillet 2010 visible sur http://www.rtc.be/emissions/canal-ouvert/1440859-canal-ouvert-emission-du-201110


Dans les années 80
Sortie du Tromblon, journal de la compagnie que je réalisais seul à l'exception des quelques pages rarement fournies pas l'un ou l'autre.
La vraie histoire de la compagnie y fut relatée, en comblant les blancs et en reprenant d'après les listes anciennes les membres des Francs avant et dès 1910.
Listes qui évidemmentseront contestées !
Bien entendu j'envoie volontairement un exemplaire au musée local d'où je sais que l'information sera répercutée, ainsi que chez certains arbalétriers dont certains estimeront que c'est le meilleur magazine des trois gildes. L'un d'eux présentera même un exemplaire en réunion en s 'exclamant "c'est autre chose que votre programme à trois francs".
Je sais que c'est ce qui a boosté les autres, la volonté de faire meilleur que moi, avec en plus les moyens.
Je cesserai ce magazine suite à des problèmes personnels et par manque de temps et de moyens.
Il était fait à la photocopieuse à une époque où je tapais tout à la machine (vive le pc !!!)
J'espère un de ces quatre mettre en ligne les numéros parus.

2002
Lancement de mon site internet.
Je réalise un premier magazine toutes boïtes distribué à 7000 exemplaires
Numéro 1 : Composition de la compagnie novembre 2002 qui fait connaître les Francs au moins dans le grand Visé où 3/4 des visétois ne les connaissent pas, pas plus que les autres gildes d'ailleurs.
L'adresse Internet est mentionnée dans le magazine, le site démarre. C'est de l'information locale qui devient internationnale.

2003
Je continue avec un second magazine
Numéro 2: Histoire des Francs Arquebusiers juillet 2003

2004
Je sors le troisième numéro toujours distribué dans tout Visé:
Numéro 3: Le 425e anniversaire des Francs Arquebusiers juillet 2004

2005
Après les visites à
Tours puis à Bruxelles je sors le quatrième opus: Numéro 4: 426e fête des Francs Arquebusiers les photos du 425e et le 175e anniversaire de l'Indépendance de la Belgique juillet 2005 qui relate ces deux sorties exceptionnelle
La presse locale mais aussi française, parle des Francs et de leur exceptionnelle année pleine d'événements voir la page
presse

2007
Cinquième numéro distribué dans le grand Visé:
Numéro 5: St Martin et Tours novembre 2007 et Numero 6: Les Francs Arquebusiers à Bruxelles sortie juillet 2008.

Le site Internet

Ce qui fit le plus de bruit, c'est bien entendu le site internet sur lequel vous vous trouvez !
En effet, il a permis de remettre vraiment les pendules à l'heure, et surtout, il ne se limite pas à la zone où l'on connait les gildes de Visé, à savoir maximum 2km autour de la place, mais il est accessible de partout.
Ce n'est plus un magazine qui se cantonne à la gilde, il n'a pas de frontières
Sa notoriété, due aussi au travail de référencement qui prit des heures, a conduit les Francs bien en dehors de Visé, et sans ce site on ne les aurait jamais invités, eux, et pas les rouges dont certains depuis carburent à l'Alka Seltzer.
Ne vous leurrez pas, s'il n'est pas classé premier dans la recherche arquebusiers dans Google, c'est parce que, contrairement aux rouges, je n'ai pas acheté les mots clefs pour être positionné en tête.
La seconde place est en fait la première gratuite et est due aux nombre de visite et de lien qui pointent vers mon site.

Les anciens arquebusiers n'imaginaient absolument pas que les Francs auraient un site, et ils firent le leur, hébergé sur une adresse incongrue du style http://www.mygale.org/03/arqueb
Ils ne prirent donc pas la peine d'acheter un nom de domaine, confiants en leur supériorité et n'ayant pas lu La Fontaine.
Mal leur en prit car j'ai acheté tous les noms de domaines reprenant les noms de la compagnie au travers les siècles: arquebusiers de 1579 à 1803, anciens-arquebusiers de 1803 à 1909 et francs-arquebusiers à partir de 1909, le tout en .be et .com. Et en 2010
www.1579.be bien plus court à taper.
Leur site pourtant existait deux ans avant celui-ci !! Pourquoi n'ont-ils pas directement acheté les noms de domaines qu'ils voulaient et me contestent aujourd'hui ???
Il eurent le culot d'écrire dans leur magazine d'autosatisfaction:
Mais M. Poelmans n'a pas dit les entourloupes qu’il a commises : s’approprier l’adresse internet " anciens arquebusiers be" par exemple.
C'était libre et à vendre et j'ai acheté !
Notre compagnie a porté de nom anciens arquebusiers de 1803 à 1909 !
Dans le même ordre d'idée pourquoi ne pas me reprocher également d'avoir acheté l'assiette du commandant Dodémont en 2010 ? J'aurais peut-être du les consulter avant ?

Pourquoi ne l'ont-il pas acheté avant moi les noms qu'ils revendiquent aujourd'hui ? Ils ont eut plusieurs années, leur site est déjà répertorié dans un classement en 1997 et j'achète mon premier nom de domaine en 2002 !!
arquebusier.be
restera vacant jusqu'en août 2006 soit 4 mois après qu'ils aient acheté arquebusiers.eu !
On en a facilement la preuve en cherchant un peu sur internet dans les whois.
Voici la liste et les dates d'achat des noms de domaine. J'affirme, mais moi; je prouve.
Trop facile d'accuser les autres de magouille et de voleur pour échapper à sa propre incompétence !

nombre de visiteurs:

1997 www.mygale.org/03/arqueb répertorié sous le N° 11043 sur Hit-parade des sites le 11/11/1997 site officiel des anciens arquebusiers sans nom de domaine
2000 http://membres.multimania.fr/arqueb/index.htm enregistré dans Motigo Websat le 6/11/2000 administration: C.Plusquin@skynet.be site officiel des anciens arquebusiers sans nom de domaine,
toujours en ligne
2002 www.arquebusiers.com achat en 2002 reprise illégale par DirectNic, rachat le 29/5/2006
2002 www.arquebusiers.be achat 23/8/2002 site personnel M. Poelmans, original
2002 www.anciens-arquebusiers.be achat 18/9/2002 site personnel M. Poelmans, alias
2002 www.anciens-arquebusiers.com achat 2002 site personnel M. Poelmans, alias
2003 www.francs-arquebusiers.be achat 24/3/2003 cédé aux Francs en 2008 site officiel des Francs-Arquebusiers
2004 www.arquebusier.com vacant jusqu'au 29/10/2004 acheté par un club de tir français
2006 www.arquebusiers.eu achat: 7/4/2006 site officiel des anciens arquebusiers, administration: Guy Wagelmans
2006 www.arquebusier.be achat 30/8/2006 cédé aux Francs en février 2008 site officiel des Francs-Arquebusiers, alias
2010 www.1579.be achat 27/5/2010 site personnel M. Poelmans alias
  francs-arquebusiers.com vacant  

Je n'ai pas pris arquebusiers.eu alors que j'en ai eu l'occasion dès qu'il est sorti. Je savais le faire puisque j'avais un message automatique m'informant des url vacantes ou nouvelles.
Je travaille sur ce site une moyenne de deux heures par jour depuis sa création en 2002, et fin 2010, je totalise plus de 400.000 visites, ce qui est énorme pour un site très spécialisé.

Les Francs ne crurent jamais bon de demander un droit de réponse à leurs communiqués, tout juste firent-ils un communiqué officiel
Pour ma part j'avais fait une réponse, que suite à une sérieuse prise de bec avec l'empereur, j'avais du retirer de mon site.
Preuve que la hiérarchie des Francs n'est pas complice de mes écrits.
En fait ma réponse n'a jamais été retirée mais plus aucun lien direct n'y pointait depuis le sommaire.
Mon site étant maintenant tout à fait indépendant, c'est clairement signalé, rien ne m'empêche aujourd'hui de réinsérer la page jamais parue. Elle est fondue dans le texte ci-dessous

Un des auteurs du livre "Visé, terre de gildes" me disait que j'attaquais les rouges, je lui ai répondu que je contre-attaquais et qu'il n'avait pas lu certains articles, en voici quelques exemples:

Deux éditorialistes désireux d'augmenter leur nombre de lecteurs, et qui ne faisaient partie d'aucune des deux gildes, se battirent à coup d'articles à l'époque dans "Le Petit Populaire" journal libéral appartenant au journal La Meuse et favorable aux Francs dont les articles étaient rédigés par M. Horion, membre des Anciens Arbalétriers et anticlérical notoire et "le Journal de Dalhem-Visé" de tendance ultra catholique favorable aux anciens arquebusiers.
Ces documents sont consultables à la bibliothèque des Chiroux de Liège, salle Capitaine.
Ils relatent, d'une manière plaisante à lire, le contexte de l'époque.

Pepone contre don Camillo !

Dans certains écrits on y accuse les Francs d'être des francs-maçons et de même avoir des juifs dans leur rangs, ce qu'on n'oserait plus faire quelques années plus tard après la seconde guerre mondiale (quoi que quand on voit la collaboration de certains; voir la page 1940-la seconde guerre mondiale-1950)
En fait il y avait bien un commerçant juif dans la compagnie à l'époque, et des francs-maçons il y en a toujours eu un peu partout, chez les Francs Arquebusiers comme ailleurs, mais ils font rarement état de leur appartenance à une loge quelconque et n'en ont jamais parlé au sein de la gilde.
Cette suite d'articles dura un certain temps et leur transcription apparaîtra sur cette page au fur et à mesure de l'avancement du travail


Le Petit Populaire 6 juillet 1910


Le Petit Populaire 1 juillet 1911

Mais même après ces diatribes dans les journanux d'avant guerre il fallut subir de nouvelles attaques
J'étais personnelement visé et conformément à la loi j'avais un droit de réponse que je n'ai jamais utilisé et que je relaie sur cette page
Septembre 2003, le Papegaie N° 91 est sorti de presse; sommaire P15 La création des Francs

le Papegaie N°91 magazine des Anciens Arquebusiers Visétois








septembre 2003, pages 15, 16 et 17

La création des Francs en 1910.


Après la parution répétée de textes mettant en cause le bien-fondé des traditions ancestrales des anciens Arquebusiers et mettant les Francs en exergue,  le Comité-directeur de la Compagnie royale des anciens Arquebusiers de Visé a décidé de rétablir les faits tels que les archives en ont conservé le souvenir. Seule la relation complète et circonstanciée de la scission de 19l0 qui a provoqué le départ de certains membres  qui formeront la société nouvelle,   pourra faire  pièce à des affirmations farfelues de type slogans pour journaux populaires. Le souvenir de cette triste  histoire  se serait bien estompé d'ailleurs si régulièrement  les anciens Arquebusiers n'avaient été confrontés  à  une présentation  fausse des événements des années 1909 et 1910. Il est dès lors important pour eux de conserver un souvenir précis et véridique du déroulement des faits.

Les Francs ne possèdent  aucune légitimité à revendiquer la date de 1579 ni dans les hommes placés à leur tête, ni dans la continuité de la Compagnie des Arquebusiers, ni dans leur histoire. Créés en 1910, ils s'acharnent depuis une vingtaine d'années à établir une perpétuation séculaire qui n'existe pas. Quant au procès de 1911 auxquels ils se réfèrent, celui-ci ne constitue en rien un brevet d'ancienneté et d'authenticité en leur faveur. Que les Francs veuillent copier des traditions que les parents de certains d'entre eux  ont  connu  chez  les Arquebusiers, nous ne pouvons ni ne voulons maintenant les en empêcher.

Qu'ils copient nos bonnets à poils, nos textes, nos coutumes, nos musiques, nous ne pouvons freiner cette tendance. Qu'ils nous imitent, nous en avons l'habitude.  Mais  nous  voulons empêcher les Francs de travestir la vérité.  Loin de la polémique,  les anciens  Arquebusiers  ne  désirent qu'une seule  chose continuer à respecter leurs traditions ancestrales authentiques tout en faisant preuve du dynamisme et de la créativité que les Visétois leur connaissent.

Pour la clarté du texte, une brève relation des faits réels qui ont entouré la création des Francs sera suivie par le développement des principaux points sur  lesquels  les  Francs  essayent d'insinuer on doute. Nous négligerons certains détails qui ont pourtant eu une certaine influencee à I 'époque telle I'affaire des obligations, 1 'affairedes colliers, les drapeaux étonnants...et où les Arquebusiers avaient été soit mis en cause un moment,, soit étonnés de voir apparaître de curieuses choses. Car nous voudrions éviter une nouvelle polémique stérile

Les prémices de l'affaire.

Le fait moins connu mais néanmoins véritable point de départ de l'affaire dite "des Francs" est bien antérieur aux événements  de 1910.  En  1903, Alexandre Scaff démissionne de la Compagnie royale des anciens Arquebusiers de Visé. Cette décision faisait suite à un échec électoral, il quitta donc la gilde sur un coup de tête. A cette occasion, la politique faisait une première immixtion dans la vie de la Compagnie. Membre du Comité et secrétaire de la gilde, Alexandre Scaff reprochait en fait aux Arquebusiers de ne pas  l'avoir soutenu lors des élections. En se démettant.  peut-être  cherchait-il aussi à provoquer une réaction et à se faire plébisciter ? Nous n'en connaîtrons jamais la raison profonde. Car pendant sept ans, Alexandre Scaff semble ne plus s'intéresser  aux Arquebusiers.

En 1907, lors d'un bal, un différent grave opposa un membre à Clément Scaff, frère d'Alexandre. Alexandre vit dans cet incident une opportunité et il fut alors secrètement l'instigateur d' une campagne de dénigrement par presse interposée,  visant  autant  les Arquebusiers que les catholiques et même le clergé. Son principal homme lige. lui, n'avait rien de commun avec les  anciens  Arquebusiers.  Ce personnage, par ses paroles et par ses écrits, ne cessa plus de lancer de l'huile sur le feu, visant donc tout à la fois les Arquebusiers et les catholiques. Une surenchère  s'en suivit: les contrevérités,  les  interprétations tendancieuses et les rectifications se succédèrent au fil des éditions de journaux. Les attaques, les insinuations ont ainsi pourri le climat visétois pendant  plusieurs  années.  Des provocations  aussi,  qu'elles  soient verbales ou perpétrées lors de manifestations.


En I 960, les Francs inaugurent une statue à l 'occasion de leur 50 e anniversaire. (Document ex collection Michaux)


En 1909, le climat général s'était donc largement dégradé.  Clément  Scaff revenant deux ans en arrière alors que le souvenir de l'algarade de ce fameux bal semblait s'estomper, en arriva à mettre le Comité en demeure de choisir entre lui et le présumé initiateur de l'altercation de 1907. Malgré la  demande de plusieurs autres membres du Comité, il n'accepta résolument pas que cet Arquebusier soit entendu  par  le  Comité directeur. Dès lors ce lut la rupture: Clément Scaff quitta  définitivement  la Compagnie.  Poussés  par Alexandre  Scaff  agissant toujours  en  sous-main, Clément et ceux qui l'ont suivi argueront de sa qualité de président pour justifier une continuité avec l'ancienne Compagnie. En fait, c'est Alexandre Scaff qui, se dévoilant enfin, deviendra le premier président d'une nouvelle société qu'ils formèrent alors sur le modèle de la vieille Compagnie.
Ce qui est exact, c'est que trois membres du Comité directeur et un membre du comité de la Section de tir ont quitté la Compagnie. Un certain nombre d'ex-membres, rejoints par des sympathisants, se sont alors regroupés autour d'Alexandre Scaff, revenu au premier plan, et  ils en feront leur président. Clément Scaff acceptera la présidence d'honneur de cette nouvelle société créée en 1910.


La démission d'un certain nombre de membres de la Compagnie.


Aucun recensement précis n'a été fait à cette époque et la seule certitude est celle-ci : il y a eu  quatre départs au total pour les  comité-directeur et comité de l'importante Section de tir. Mais en 1911, les anciens Arquebusiers étaient déjà aussi nombreux qu'avant 1909. Le Tromblon  N°1 1 (publication des Francs entre 1985 et 1990 - Visé) livre bien une liste:  plusieurs erreurs sur des personnes de nous connues en enlève la crédibilité. La gravure de Nicolas  Dorville  (1905) est un document  plus  fiable :  nous connaissons le nom des membres qui sont représentés  sur ce  splendide dessin. Tous étaient, et sont restés Arquebusiers. Là non plus, aucune défection n'y est visible. De même le très  grand nombre  d'Arquebusiers "d'avant  1914"   cités et situés historiquement dans les Papegaie n0 50 et suivants est tout à fait éloquent.


Le Comité des anciens Arquebusiers.

Clément Scaff a quitté le Comité, suivi de deux autres membres. Avec huit membres restés en place, le Comité était donc très largement majoritaire.

Par contre, le nouveau président des Francs n'était déjà plus Arquebusier depuis 7 ans et le nouveau secrétaire de son comité n'avait jamais versé une seule cotisation de membre chez les Arquebusiers.  La  continuité  et la légitimité  étaient  là  aussi incontestablement du côté des anciens Arquebusiers.


La section de tir.

La section de tir, largement autonome, avait la charge de l'organisation et de l'entretien du stand de tir au fusil Comblain.  Elle était également responsable du tir annuel du roy au fusil  Comblain.  Cette  section rassemblait  une  bonne partie des membres les plus dynamiques.Un unique membre (sur onze) du comité de ce groupe a abandonné  les Arquebusiers.


Les plus vieux membres.

Les plus vieux membres, contrairement à ce qui a été écrit à de nombreuses reprises, n'ont pas, sauf exception, quitté la Compagnie.  Le meilleur exemple  en  est Nicolas Thonon­Dedoyard, l'empereur honoraire. A 92 ans, il était le doyen de la Compagnie, mais il assistait régulièrement aux manifestations des anciens Arquebusiers  et  nos archives conservent encore le souvenir de ses paroles en 1910 et 1911.


Très belle gravure réalisée par Nicolas Dorville à l'occasion de l'exposition internationale de Liège en /905 et qui met très bien en valeur les anciens Arquebusiers de Visé


Le procès perdu par les anciens Arquebusiers.

Les Francs brandissent le jugement de 1911 tel un brevet d'authenticité et d'ancienneté en leur faveur. En réalité, le juge s'est arrêté sur deux faits. En premier, la Compagnie des anciens Arquebusiers ne revêtait pas à l'époque une forme juridique requise.  En second, il a considéré la suppression de toutes les Compagnies armées par l'occupant français (le 25 juillet 1796 N. D. L. R.) comme une rupture ne permettant aucun lien avec le passé. En juillet 1911, le juge a donc rendu un verdict comme quoi "… la Compagnie des anciens Arquebusiers, n'ayant aucune existence juridique, ne peut avoir aucun droit privatif sur un nom social quelconque... la date de 1579 ne peut d'avantage, et à plus forte raison, faire l'objet d'un droit de propriété..."

Ces attendus du jugement ne peuvent nullement conforter les Francs dans leur recherche d'authenticité.


L'accès â l'église.

Contrairement aux assertions des Francs, les anciens Arquebusiers nesont pas intervenus auprès du clergé pour l'influencer quant à l'accès des Francs à l'église. On peut signaler par contre que l'attitude de certains Francs anti-cléricaux, ainsi que les attaques répétées de leur meilleur soutien, le journal « Le Petit Populaire », contre un des vicaires visétois notamment, ont poussé le clergé à décliner la demande des Francs de pouvoir imiter les Arquebusiers. Et, curieusement, cette réponse négative a recréé immédiatement l'unanimité chez les Francs car une vive polémique existait entre les partisans et les opposants a leur présence à l'église.


Le patrimoine musical.

Fondatrice au 18e siècle de l'Harmonie Saint-Martin, la famille Martin a aussi composé pour la Compagnie des anciens Arquebusiers tous les airs qui constituent notre riche patrimoine musical. Jacques Martin, le plus illustre musicien de la lignée,  Inspecteur général des Musiques de l'armée belge et compositeur de renom,  se distinguera  par la qualité de ses créations. Fidèle aux anciens Arquebusiers comme toute sa famille, il sera de plus élevé au grade de général-président après la première guerre mondiale.


La Renaissance, local des anciens Arquebusiers.

C'est vrai que les Francs sont restés à la Renaissance comme sous-locataires en 1910. Mais dès 1913, les anciens Arquebusiers y revenaient comme propriétaires, selon le souhait d'une majorité des vieilles familles visétoises concernées et surtout selon la volonté de Joseph Paulus, général-président de la Compagnie, propriétaire de l'immeuble et décédé sans descendance en 1902.


Les uniformes.

Depuis deux siècles, les anciens Arquebusiers sont fidèles à leurs uniformes dont les célèbres colbacks en peau d'oursons. Ces tenues, si elles respectent  les règles de l'uniformologie, leur sont propres et ont peu évolué ainsi que le montre une aquarelle de 1850.


Le collier, les drapeaux, les archives, les statues de saint Martin.

Tous les trésors et archives accumulés au  cours  des  siècles  par  les Arquebusiers sont restés dans leur intégralité  la  propriété  des Arquebusiers en 1910 et cela sans qu'il y ait jamais eu la moindre contestation. Le collier dit "de l'empereur". est certainement  la  pièce  la  plus importante puisque le papegaie existe depuis la création de la Compagnie et que le collier lui-même a été constitué dès les premières années d'existence de celle-ci.


Les traditions des anciens Arquebusiers.

Plus de quatre siècles après leur fondation, et dans la mesure du possible, les anciens Arquebusiers n'ont rien modifié à leurs traditions déroulement de la fête, feu de la Saint­ Martin, enterrement des membres en corps et en uniforme, souper de la remise des comptes...


Les anciens Arquebusiers.

Rappelons que la dénomination anciens Arquebusier' date du l9e siècle au moins et n'est en rien liée à l'apparition des Francs.  Le terme d'ancien est utilisé dans le sens d'antique,  d'immémorial, est couramment utilisé pour qualifier les confréries et gildes multiséculaires d'autres régions.


La possibilité d'une réconciliation.

Un arrangement aurait peut-être pu être pris entre parties de bonne foi et la discorde de 1910 aurait pu être aplanie. Mais Alexandre Scaff, agissant incognito, ne permettra jamais à une solution d'aboutir et ce n'est que bien après que les Arquebusiers comprendront qu'en fait c'est lui qui tirait les ficelles.


Le soutien aux Francs.

Les Francs ont, directement, bénéficié du soutien de diverses personnes tout à fait extérieures à la Compagnie. Ces personnes non plus n'avaient aucune volonté d'arranger les choses car la mésentente favorisait leurs desseins. Quant au journal "Le Petit Populaire", il sera l'organe de la propagande contre les Arquebusiers dans  le cadre plus vaste d'une offensive anti-cléricale. 

(réponse de 2003, en bleu des corrections d'aujour'hui)
Crise de conscience chez les Rouges ?
Les voilà obligés de publier 3 pages dans leur magazine le Papegaie pour légitimer une existence qui leur a jamais été contestée. Mais il est vrai que dans leurs rangs régnait un certain émoi, certains se demandant si tous ce qui avait été publié sous la plume de votre serviteur n'était pas en fait le reflet de la vérité puisqu'aucune réaction ne venait des anciens.
Dans tous les textes que j'ai écrits, il est question d'une division de la société initiale, en deux branches distinctes et opposées politiquement (au début du 20e siècle s'entend) et qui ont continué les activités et traditions d'autrefois quand cela leur était possible.
Certains d'entre eux, dans un incommensurable orgueil, estiment que les Francs Arquebusiers n'ont pas de raison d'être et qu'eux seuls sont les descendants des arquebusiers.
Il faut dire que leurs membres commençaient à se poser des questions des fois que ce serait les Francs les "vrais"... d'où cette crise de nerfs via leur journal.
Le problème, c'est que les réponses manquent d'être un peu plus étoffées, même s'ils ont quand même du faire des concessions à leur histoire, en rétablissant une vérité qu'ils avaient jusqu'ici édulcorée à leur avantage.
Alors une réaction personnelle en bref, puisqu'en fait, c'est moi qui suis le premier visé, en tant qu'auteur des différents articles et propriétaire des sites internet (url: arquebusiers, francs-arquebusiers,
revendu aux Francs, et anciens-arquebusiers: en .be et .com) réaction qui fut publiée sur ce site le jour de la parution de l'article, d'une manière un peu plus "audacieuse", mais qui fut retirée à la demande du comité des Francs.
L'url n'est même pas dans le sommaire, ceux qui ont atterri ici y sont donc par hasard.
(en 2003)
Ce site internet, vu le nombre de visiteurs qu'il a accueilli en un an (près de 8.000 et je ne sais pas modifier le compteur !) leur déplaît fortement parce qu'il renferme la vérité, et que toute vérité n'est pas toujours bonne à dire pour certains, et ne fait que compléter deux journaux toutes-boîtes tirés à 7.0000 exemplaires et distribués dans toute l'entité du grand Visé en novembre 2002 et juin 2003.
Il y en eut d'autres après
Je suis avant tout arquebusier
Mes textes sont empreints d'une franchise qui n'est pas avalisée par le comité des Francs (je ne leur demande d'ailleurs pas leur avis), lesquels se sont toujours contentés de laisser raconter n'importe quoi pendant des années.
Cela ne signifie pas que je me démarque de la gilde à laquelle je suis très attaché, mais je tiens à garder une autonomie totale. Soyons clairs, je reste maître de ce que j'écris: si dans l'histoire, il se trouvait quelque chose de déplaisant concernant les Francs, en toute objectivité, j'en ferai part,
d'ailleurs le texte de leur Papegaie est présent sur cette page, on a donc les deux versions
Or donc:
D'abord, c'est la première fois que les "Rouges" parlent des Francs, ils parlaient autrefois d'une scission sans les nommer, ils reconnaissent enfin leur existence, ce qui est déjà un progrès.
La démission des membres:
insignifiant pour eux, Alexandre Scaff était parti depuis 7 ans.
Ne fut-il pas remplacé ? N''avait-on pas nommé un nouveau président alors ? et démocratiquement ? Ce qui ne changea rien, la scission eut bien lieu.
Mais même dans le cas hypothétique ou un seul membre aurait rallié à sa cause plusieurs autres, c'est quand même bien une division d'une même gilde initiale.
définition du Larousse: Scission: division dans une assemblée, dans un parti politique, un syndicat, une association, une entreprise.
Ils font du calcul à la proportionnelle, ils sont les "vrais" parce que les plus nombreux.
Alors il est plus facile de dire que ceux qui ont formé les Francs ne faisaient plus partie de la gilde. Quel raccourci.
La section de tir,
ça c'est vrai qu'eux au moins ils en ont une qui se démène,
(Les Francs aussi maintenant) mais ça n'a jamais été un organe "officiel" de la gilde, quelle que soit son importance.
Où la section de tir dans le cortège, on ne l'entend pas ?
Par contre les Mousquetaires des Francs, eux font du tapage et dans le plus pur respect des traditions d'autrefois à une époque où les décharges de mousquets avaient lieu dans toute la ville.
Le fusil Comblain, pas plus qu'un autre, n'empêche le tir de salve, il suffit de tirer à blanc, ça se fait dans bon nombre de cérémonies avec des armes actuelles.
C'est ce que nous aurions par ailleurs fait si nous n'avions opté pour des mousquets à percussion chargés à la poudre noire comme autrefois, c'est plus spectaculaire.
Au départ c'était même un tir avec des arquebuses à mèche qui était prévu, mais suite à un accident ( pas de chance, j'ai survécu !), le choix c'est porté sur des mousquets à percussion plus sûrs. Plus que la section de tir, c'est leur harmonie qui avait de l'influence et qui en 1910 refusa la participation des rouges au cortège du 600e anniversaire des arbalétriers
Et notre Tir du Roy reste à balles et pas à plombs.
Nous avons une autorisaion officielle qu'il leur suffisait de demander
Les plus vieux membres,
Il faudra leur rafraîchir la mémoire en recopiant le tableau d'honneur du musée. (voir la page
Les membres de la gilde depuis 1579 )
Ceux qui furent décorés, c'est quand même parce qu'ils marchaient avec les Francs, non ?
Il y avait un article de journal qui leur était favorable (le journal de Dalhem-Visé qui était acquis à la cause "rouge") et qui, en 1910, disait que les Francs étaient à peine 60 à défiler, un oubli sûrement, 60, c'est loin d'une poignée.
Mais ils préfèrent évoquer un autre magazine de tendance franchement anticléricale (Le Petit Populaire) dont nous ne cautionnons absolument pas les propos.
Toutefois, la lecture du Dalhem-Visé et du Petit populaire est enrichissante en ce sens qu'elle permet, d'une part de suivre le cours des événements, d'autre part de situer l'ambiance dans laquelle s'est déroulée la division de la société.
C'est très amusant à lire, les deux rédacteurs trempant volontiers leurs plumes dans le vitriol. Des exemplaires seront mis en ligne pour consultation dès que possible (j'ai que deux mains)
Le procès perdu:
tiens, il ne l'ont pas gagné ?
J'avais pourtant bien entendu ça pendant des dizaines d'années, et d'autres aussi, certains qui n'en avaient même jamais lu de copie m'ont parfois interpellé en soutenant mordicus qu'ils l'avaient gagné, alors qu'il suffisait de voir le millésime 1579 sur nos drapeaux pour se rendre compte de la réalité.
Encore une fois, ils tentent de déformer le compte-rendu à leur avantage.
Ce procès ne donne pas de légitimité aux Francs, nous n'avons jamais dit le contraire, qui a engagé la procédure pour la leur contester ?
Tiens donc... au fait, formulons la phrase autrement:
Ce jugement n'enlève pas aux Francs leur légitimité pas plus qu'il n'en donne aux anciens arquebusiers...
ou encore
Ce jugement ne confirme pas les Francs dans leur légitimité et enlève aux Anciens Arquebusiers celle qu'ils croyaient toujours avoir eue.
Par respect pour les noms que le document contient, certaines familles existant encore, j'ai laissé apparaître sur la page
www.francs-arquebusiers.be/audience24-7-1911.htm uniquement les conclusions, soit l'essentiel du procès. Mais une copie des archives sera bientôt en ligne.
Ce fut un jugement de Salomon et tout à fait logique.
Le document original était disponible il y a quelque années encore à la Justice de Paix de Cheratte, peut-être y est-il encore pour ceux qui veulent le consulter.
Ce procès fut est en tout cas le témoignage d'une mesquinerie qui dure depuis presque 100 ans et qui visiblement vu cet article, chef d'oeuvre de mauvaise foi, n'est pas éteinte dans l'esprit de certains que j'ose croire minoritaires.
L'accès à l'église:
Il n'a jamais dit que les arquebusiers étaient intervenus pour nous en interdire l'accès mais que c'est le portier de service de la collégiale de l'époque qui nous en a interdit l'entrée.
Les Francs ont demandé à l'époque à pouvoir continuer la grand-messe traditionnelle; ils n'étaient donc pas des anticléricaux notoires comme d'aucun se complaisent à le prétendre encore aujourd'hui.
Mais le Doyen, en laissant uniquement l'accès aux "Rouges", démontra clairement que leur influence y fut pour quelque chose, sans quoi, l'église eut été fermée aux deux gildes et pas à une seule.
Et comme, les années passant, les francs ne sont pas rancuniers, ils ont garni le porche avec l'image du patron qui lui manquait, c'est pas un signe de réconciliation ça ?
Iraient-ils jusqu'à leur reprocher de faire un cadeau à notre Collégiale ?
Et en 2010 les Francs rentraient de nouveau de manière solennelle dans leur collégiale.
Le patrimoine musical,
Jamais leur musique n'a été remise en cause en cause, leur harmonie est chouette
Nous avons chacun des musiques qui évoluent selon les âges, de nouvelles se créent, des anciennes disparaissent, rien n'empêche de ressortir des vieux airs et de les faire jouer.
Plusieurs de nos musiques sont soit des créations, soit des adaptations spécifiques pour notre gilde, et rien n'interdit à quiconque de jouer un air qui est du domaine public du moment que le paiement à la SABAM est effectué. En plus chaque chef de musique fait ses propres adaptations.
Qu'ils gardent leurs musiques, je n'ai rien à y redire...
Sauf peut-être un air qui dénote pour une compagnie qui se dit Royale et dont les paroles du refrain commencent par " la République nous appelle...." c'est pas moi qui l'ai inventé quand même ! paroles et musique:
Le Chant du départ
La Renaissance:
tiens, ils se souviennent enfin qu'ils ne l'ont récupérée qu'en 1913 et que de 1909 à 1913 les Francs les ont priés d'aller ailleurs.
Les uniformes:

Personnellement je n'ai jamais critiqué leurs uniformes, ils ont une classe folle et sont bien plus beaux que les nôtres au niveau de la finition et de la coupe.
J'ai déjà fait de vaines remarques à ce sujet dans les rangs des Francs.
Leurs uniformes ne reposent seulement pas sur une vraie base historique(et pas toujours très respectueux de l'uniformologie), et alors ?
C'est une option que les Francs ont choisie en prenant des uniformes belges lorsqu'ils ont renouvelé leur garde-robe ( à mon instigation d'ailleurs puisque je possédais la collection complète des planches d'uniformes belges de
Robert Aubry visibles sur ce site)
On ne les a pas copiés; au 19e siècle toutes les armées ont des bonnets à poils (et pas des colbacks)
C'est ça qui les défrise, à la différence des Francs,  ils ne savent pas rattacher leurs tenues à quelque chose ayant existé historiquement, ce qui n'empêche qu'ils sont très beaux comme tous les uniformes inspirés du second empire français (voir la collection de L&F Fucken "L'uniforme et les armes des soldats du XIXe siècle" T 1 et 2 1981-82, disponible sur demande au musée des Francs)
Les Gardes Civiques adoptaient par ailleurs des uniformes ressemblants aux uniformes de l'armée sans qu'ils soient exactement pareils.
Les traditions
hé oh, on a les mêmes, et pour les modifications, faudrait voir le pourquoi,
sauf que nous on continue à tirer des salves au mousquet et pas des campes comme dans les fêtes de village...c'est vrai que c'est difficile à épauler une campe.
Les "anciens" arquebusiers:
se reporter à l'historique pour la définition du mot ancien, cela n'a jamais été lié aux Francs.
Ancien parce que n'existant plus en temps que réelle compagnie militaire, ancien parce que existant avant 1795 et dissout par un ordre suite à la disparition de la principauté de Liège et l'application dans nos régions d'un mandement de la Constituante du 11 juin 1790 qui était déjà d'application en France depuis des années et fut réadapté pour notre principauté.
La réconciliation
:
désolé, mais qui fout le bordel depuis 1910 ? qui dès juillet 1909 a créé une coopérative ?
Qui n'a pas mis le drapeau national en 1979 lors du 400e pour rendre la politesse au Francs qui l'avaient mis à leur local pour saluer les Anciens-Arquebusiers ?
Qui a mis sur son site internet plusieurs liens vers le leur ? sans jamais un retour de politesse. Qui compose des chansons ironiques, qui raconte des "contre-vérités" ?
Le soutien aux Francs:
ben voyons, si on revoyait les subsides de 1979, ils n'ont rien eu peut être ?
Dans une commune qui manque d'argent, soyons content de ce que l'on nous donne, et les subsides ont été octroyés, non pas sur base d'un montant fixe par gilde, mais sur le nombre de participants de celles-ci.. En 1979 les Francs ont donc reçu beaucoup moins.
Ils ne savent vraiment plus quoi inventer, ils contestent même nos listes de membres, culottés, on aurait inventé les gens qui cotisaient chez nous ?
On n'est pas en Corse ... quoi que.
Le collier:
Ils ont eux-mêmes reconnus dans le Papegaie l'existence de deux placards authentiques, reconnaissant ainsi implicitement que le reste du collier n'est pas d'époque.
Lorsque je dis être persuadé qu'il s'agit d'un collier fait sur les bases de l'ancien mais qui n'a plus son authenticité originale, pourquoi se justifient-ils si j'ai tort ?
Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un superbe ouvrage d'orfèvrerie qui est remarquablement porté avec beaucoup de classe par leur empereur envers qui j'ai le plus profond respect
Gentils quand même, ils ont publié une photo de notre St Martin lors de sa bénédiction sur laquelle à l'arrière plan, on peut voir M. Albert Jaminet, un vrai arquebusier, qui nous a offert sa collection d'armes qui constitue la base de notre musée, d'ailleurs le pauvre, c'est Albert Jaminet représenté par le sculpteur.
Je m'étonne cependant de la provenance de cette photo qui visiblement fait partie des documents légués à la ville par notre membre Etienne Michaux lors de son décès, lesquels selon le commentaire qui nous fut fait à l'époque "ne contenaient absolument rien concernant les Francs". M. Michaux possédait certainement des document intéressants sur l'épisode de 1910 et il est à craindre que ceux-ci soient "disparus" il a aussi offert le collier de l'empereur, dont nous aurions peut-être pu en apprendre plus via ces documents.
Grâce à eux j'ai pu aussi mettre sur mon site, la gravure de 1905. ( je l'ai achetée chez eux)
Bref, ils ont offert trois pages de pub aux Francs, et s'ils trouvent pour eux nécessaire de se justifier, c'est que les pendules avaient bien été remises à l'heure.
Mais il est clair que certains perdureront dans les mêmes mensonges, en gardant les mêmes incertitudes et en taisant ce qui ne les arrange pas: Il est vrai qu'une pendule arrêtée donne l'heure exacte deux fois par jour.

Je répondrai peut-être plus tard en détail aux divers points qu'ils évoquent en comblant les blancs, quand j'aurai le temps et avec des documents à l'appui, comme toujours, à l'aide des anciens livres de comptes, des anciennes listes de souscription qui montreront le nombre de sympathisants des Francs en ce début de 20e siècle.
Mais il est vrai que même ces listes, dont une partie a déjà été publiée, sont contestées..
Les livres de comptes de l'époque sont certainement faux, et les listes de souscriptions qui portent les signatures des donataires aussi... décidément, il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

Je n'ai jamais voulu démonter qu'une seule chose:
Francs Arquebusiers et Anciens-Arquebusiers ont la même ascendance
et les deux gildes d'aujourd'hui descendent bien toutes deux de la gilde originale.
J'ai le plus profond respect pour nos trois gildes visétoises et ce qu'elles représentent, fraternité, honneur et soucis de certaines valeurs, mais ce respect se doit d'être mutuel.

Une question toutefois restera posée: qu'en est-il aujourd'hui de la crédibilité des anciens-arquebusiers ou du moins d'une partie d'entre eux ?
Pour la première fois, ils font coïncider certains points de leur histoire avec celle défendue depuis longtemps, (le local, l'issue du procès entre-autres) pour la première fois, ils rectifient leur version, reconnaissant ainsi implicitement que depuis des décennies ils ont raconté des carabistouilles.
Si on manie pendant des années les contre-vérités ou qu'on laisse les gens dans l'ignorance en cachant l'intégralité d'une situation, quand savoir où se termine le mensonge et où commence la vérité ?
Ils ont prêché le faux pendant tellement longtemps, pourquoi s'arrêteraient-ils ?
Après tout l'important n'est pas l'histoire, mais la manière dont on la raconte...il en restera toujours bien quelque chose et combien de faits authentiques n'ont-ils pas été déformés de cette manière ?
Quel crédit leur accorder aujourd'hui ?
Ce qu'ils disent aujourd'hui, est-ce vrai ou faux ? Travestir l'histoire est l'apanage des dictateurs. Personnellement, ce n'est pas mon problème, qu'ils se débrouillent avec leur conscience, ils iront se confesser à St Martin
Moi, je ne construis pas l'histoire avec du vent et des mots cachés, je cite, je ne juge pas.

Enfin, eux avaient envie de se justifier, mais il n'ont fait que confirmer l'adage:
Li ci qu'èst rogneûs qu'is' grète

Je rappelle que mes propos n'engagent en rien la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers qui a répondu dans un communiqué officiel

Marc Poelmans

Le texte ci-dessous fut envoyé chez les rouges en demandant qu'il soit publié en droit de réponse ce qui ne fut bien entendu pas fait.
Le droit de réponse légalement exigible ne fut jamais réclamé par les Francs, pas plus que la fois suivante quand je fus personnellement attaqué,
au contraire il me fut interdit de répondre !!

Ce communiqué fut publié à la demande du Comité et constitue une réponse officielle

Visé, le 25 septembre 2003

Le comité de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers Visétois a été très surpris à la lecture du rédactionnel paru dans le journal « Le Papegaie » n° 91 de ce mois de septembre 2003, concernant « l’affaire des Francs » et leur soi-disant création en 1910

Ce dénigrement sournois et gratuit est d’autant plus déplacé que notre comité n’a jamais attaqué la Compagnie des Anciens Arquebusiers (si ce n’est lors de taquineries réciproques entre membres amis des deux sociétés) et encore moins essayé de lui contester ses droits.

Notre comité ne peut évidemment pas rester sans réponse suite à de tels agissements.

Force est de constater que certaines mentalités n’ont pas évolué depuis près d’un siècle… . 
Si nous n’avons aucunement envie de redémarrer une polémique qui ne pourrait être que néfaste pour tous, nous tenons à repréciser que cette malheureuse scission qui a donné naissance à deux branches bien distinctes au sein de l’ancienne compagnie d’Arquebusiers ne donne droit à aucune des deux de revendiquer l’une plus que l’autre des droits et privilèges particuliers.
L’origine de la gilde des Harquebusiers en 1579 est incontestable, de même que le fait que les deux gildes actuelles soient issues de cette antique gilde.

Nous revendiquons donc, à juste titre, cette date comme date de création de notre compagnie.

A noter que le terme d’ « Anciens » quant à lui n’est apparu qu’au XIXe siècle et n’a donc pas plus de valeur historique que le terme « Francs » apparu au XXe siècle.

Chaque compagnie a évolué de son côté et a forcément développé certaines différences (hommage aux Membres défunts, habits, uniformes, musée, archives, …). Ces évolutions ne sont en aucune manière des copies de l’une sur l’autre (faudrait-il, dans le cas de cette vision erronée des choses, savoir qui copie sur qui !!!) mais se sont faites en fonction des circonstances, des moyens à disposition et de l’interprétation que les deux gildes ont faite des statuts ancestraux ainsi que du respect des traditions et des us et coutumes.

C’est déjà suite à de telles divergences d’interprétation que des difficultés sont apparues au tout début du siècle passé.

Ne recommençons pas ce type de débat, tirons les leçons du passé, essayons de vivre chacun chez soi tout en respectant l’autre et vivons notre vie d’Arquebusiers le mieux possible en restant fiers de ce que nous sommes.

Un conflit entre Arquebusiers en 425 années, cela suffit.

Nous ne répondrons donc pas plus avant aux diverses allégations pour lesquelles, bien entendu, nous pouvons apporter notre version des faits étayée par nos archives et nos statistiques.

Vive Saint Martin


Le Comité de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers

Là on atteignait également des sommets

2006 Le papegaie


M.Poelmans a dit.

M. Poelmans a dit sur le site internet dont il est le " webmaster"   Les textes, illustrations et photographies sont, sauf mention contraire, propriété de M. Poelmans et ne peuvent être utilisées sans autorisation ou mention de la source etc.

Mais, favorable au copyright M. Poelmans n'hésite pourtant pas puiser dans divers ouvrages sans citer la source. Il a également prélevé e et copié des photos dans le Papegaie sans lui-même ni citer la source ni s'enquérir d'une autorisation possible. Quand des photos publiées par M. Poelmans ont manifestement été arrangées par nos soins pour une parution dans le Papegaie, cette affirmation est facilement vérifiable.

M.Poelmans a dit sur son site  "Les textes, illustrations et informations n’engagent que la responsabilité des leurs auteurs " . Cette mention est prudemment répétée depuis que plusieurs affirmations mensongères publiées sur le site de M. Poelmans ont dû être enlevées par ses soins. Pourtant, le Papegaie a décidé de réagir publiquement cette fois. Depuis des années, le site web de M. Poelmans, qui mêle le faux et le vrai, continue à insinuer et affirmer des contrevérités. Avec plus de sournoiserie maintenant qu’il se livre à la malhonnêteté intellectuelle, par sous-entendus ou au contraire par omissions.
En voici quelques exemples.

M. Poelmans a dit sur son site " En 1960, un nouveau collier fut offert par EtienneMichaux à notre empereur en remplacement de l’ancien qui n’avait pu être récupéré par les Francs " (en 1910 – n.d.l.r).

Mais M. Poelmans n’a pas dit pas que l'empereur des Arquebusiers avait bien évidemment conservé en 1910 le collier dont il avait la garde. Ainsi, chez les Arquebusiers, tous les tambours avaient conservé leur instrument, leur bonnet à poils, leur uniforme. Ainsi tous les sapeurs avaient conservé leur outil, leur bonnet à poils et leur uniforme. Ainsi tous les porte-drapeaux avaient conservé leur étendard. Pour quelle raison un seul d'entre les Arquebusiers se serait-il dépouillé des équipements et trésors qui appartenaient à sa Compagnie depuis toujours ?

Mais M. Poelmans n'a pas dit que les antiques statues dont il parle n'ont jamais quitté la Compagnie royale des anciens  Arquebusiers,  qu'elles  sont restées là où elles devaient être. Et il n'a pas dit que, malheureusement détruites dans l'incendie de 1914, elles avaient été remplacées dès 1920 et 1926 pour la seconde.

M Poelmans a dit sur son site : "Par ouverture d’esprit, un lien a été inséré pendant trois ans vers les anciens arquebusiers de Visé… La politesse n’ayant pas été rendue, ce lien  a été supprimé. Il sera remis lorsque les anciens arquebusiers accepteront de reconnaître l’existence de trois gildes visétoises "

Mais M. Poelmans n'a pas dit les entourloupes qu’il a commises : s’approprier l’adresse internet " anciens-arquebusiers be" par exemple.

Mais M. Poelmans ne rappelle pas qu'en parallèle, il prétendait que l'antique collier des anciens arquebusiers était un faux, lui qui ne l'a jamais eu en mains et qui ainsi s opposait à de vrais spécialistes et experts reconnus.

Mais M. Poelmans n'a pas dit les exagérations qu'il publiait toujours parallèlement à son lien intemet vers le site des anciens Arquebusiers.

Mais puisque M. Poelmans insiste sur une troisième gilde, nous acceptons volontiers de nous en référer à Victor Horion. Ce Visétois totalement étranger aux Arquebusiers, et pour cause, était un ardent promoteur des Francs arquebusiers. C’est lui qui confirmait en mai 1909 dans Le Petit Populaire, un journal qui sera tout dévoué à la nouvelle société en gestation, l'acte de naissance virtuel de cette troisième gilde " Nous connaissons un généreux citoyen prêt à fournir gratuitement une forte part des fonds nécessaires pou racheter des drapeaux, étendards, des insignes et un saint martin tout flambants neufs, pour constituer ainsi une compagnie rivale…".  Remarquons au passage que le généreux citoyen n'était pas lui non plus, un arquebusier et que l’emploi du qualificatif  " rivale" est particulièrement révélateur Et rappelons qu’en 1978 notamment son général-président Joseph Das  répétait encore "la compagnie des Francs arquebusiers de Visé effectua sa première sortie solennelle le 17 mars 1910". 

Pour terminer signalons que le site de M. Poelmans se dit "privé". Mais lorsque des sites officiels comme celui de la ville de Visé offrent un lien direct, lorsque des publications toutes boîtes comme l'édition visétoise publiée par Adrem renvoient officiellement à un site, ce site prend une dimension officielle. La mention " site privé " ne sert donc que de paravent illusoire. Puisque la hiérarchie de M. Poelmans ne peut lui faire entendre raison nous avons décidé, lorsque nécessaire, de rectifier ses dires. Ceci d'autant plus que la hiérarchie susmentionnée semble apprécier cette situation ambigüe d'un porte-parole " 'à responsabilité privée ". Nous espérons toutefois qu’une nouvelle mise au point ne sera pas nécessaire et que la situation ne se représentera plus, M. Poelmans cessant définitivement de communiquer ses divagations. Le Papegaie a d'autres buts plus constructifs et compte bien pouvoir s'y consacrer sans réserve.



Le Papegaie.

Mes textes et illustrations:
Je n'ai rien emprunté aux rouges, la gravure de Dorville qui était autrefois sur mon site provenait d'une demande d'un marcheur de l'Entre Sambre et Meuse qui dans le Journal des Marcheurs, auquel j'étais abonné, en avait fait une copie et demandait de quelle marche il s'agissait, j'ai par ailleurs ce journal quelque part et j'ai moi-même téléphoné à la personne en question pour lui dire de quoi il retournait.
Mais je remercie les rouges d'avoir fait des copies de cette gravure car j'ai ainsi pu en racheter des exemplaires, celui du musée des Francs ayant "disparu". Il s'agissait d'une version colorisée qu'on aperçoit encore sur des photos. Ils n'ont de toutes façons aucun droit sur la gravure de Dorville ...Celle de St Martin fait bien mention de sa provenance du musée de Visé. Ils ne se sont pas génés pour reproduire une photo de la gilde en
1901 qui se trouve dans le musée des Francs, c'est visible au titre imprimé sur une étiquette ...Pour les références à certains ouvrages consultés, elles se trouvent rassemblées sur une des pages du site, comme les références à certains sites, faut lire avant de critiquer, et de toute façon c'est moi et les éventuels auteurs que ça regarde.
De plus se référer à l'Office de la Propriété Intellectuelle et y vérifier le droit d'utiliser certains logos et drapeaux qui sont des modèles déposés, par mes soins.
Mon site n'a aucune volonté commerciale, l'usage des images qui s'y trouvent et appartenant à d'autres est donc entièrement libre !
Quant au fait de la responsabilité des auteurs des textes, c'est la mention reprise sur le papegaie qui me l'a fait ajouter. Car bien entendu ils mettent qu'aucun écrit ne les engage, d'autant plus facile avec des articles qui ne sont pas signés.
Le collier
Je rappelle que je fais l'histoire des Francs, donc je parle de leur collier pas de celui des rouges. Je ne suis pas là pour faire leur pub, ils ont un journal pour ça !
Idem pour les statues, elles ont disparu en 1914, et j'ai une photo de chaque.
Je ne vais pas dire qu'ils en ont fait de nouvelles en 1920, ce n'est pas mon rôle et en plus je n'en savais rien. Un comble, m'attaquer pour ce que je n'ai pas dit, alors que d'autre part ils rouspètent parce que j'en ai trop dit ! Eux les champions des omissions !
Quant aux drapeaux, uniformes etc., soyons clair, ce que chacun avait, il l'a gardé et ils se sont empressés de tout planquer.
Le collier est une très belle pièce dont j'attends, comme beaucoup d'autres d'ailleurs et pas seulement chez les Francs, une authentification totale.
A noter qu'il y a quelques années il était côte à côte avec celui des Francs que je faisais alors aussi restaurer chez un ami bijoutier de Visé.
Le lien
Oui j'ai mis un lien vers leur site pendant trois ans et ils n'ont jamais eu la politesse de faire pareil. Bien entendu j'ai viré tous les liens qui les renseignaient et il y a peu je les ai virés de ma première page où leurs coordonnées apparaissaient.
Imbus d'eux-mêmes ils n'ont jamais pensé que les Francs auraient un site internet.
Le site est sorti deux ans après le leur et les url étaient toutes libres, je les ai donc achetées sans magouille aucune, s'ils veulent les racheter, y'a qu'à faire une offre!
J'ai acheté 1579.be en 2010 ! Plus court à taper. Ils n'y ont pas pensé ??
Oui ça m'a fait plaisir de pouvoir acheter ces url sans problème et de leur montrer qu'ils ne sont pas nécessairement les plus forts, mais parfois les plus "distraits".
Oui ça me fait plaisir que grâce aux dizaines de milliers de visiteurs sur ce site les Francs aient enfin eu la reconnaissance à laquelle ils avaient droit et qu'ils aillent à
Tours, à Bruxelles et à Liège.
Oui ça me fait plaisir de les voir râler parce qu'ils ne sont plus les premiers, sauf dans Google en prenant des encarts payants bien sûr...
Par contre ils oublient que certains blasons appartiennent aux Francs qui en ont la propriété intellectuelle, c'est des modèles déposés, comme le drapeau rouge et bleu, et eux seuls peuvent en autoriser l'usage, comme pour une marque commerciale.
Et le lien sur le site de la Ville de Visé mène bien vers celui du site officiel des Francs:
www.arquebusier.be ou www.francs-arquebusiers.be
Exagération ?
Ah oui, c'est quelque chose qu'on dit et qui ne colle pas avec leur version !
Mes textes sont appuyés de documents disponibles.
Par exemple une autorisation de la Ville de Visé autorisant les Francs à faire bal jusque 2 heures du matin en 1913 à la Renaissance. Ce document publié les a obligés à rectifier un élément de leur histoire, de même que la publication du jugement de 1910 qui les envoie péter.
Troisième gilde
Il ont bien été obligé de la reconnaitre cette "troisième gilde" encore faut-il savoir laquelle est la troisième comme l'a écrit un des auteurs du livre "Visé , terre de gildes"
Il faut bien avouer que les Francs ont aussi beaucoup trop souvent insisté sur 1910 au point que dans l'esprit de trop de gens, c'est cette date qui a finit par s'imposer au détriment de 1579.
Mais depuis un moment c'est rectifié ! Entre autre à la Communauté française.
Site privé
Bien entendu qu'il est privé ! Je paye l'hébergeur. Je paye mes url
Les Francs payent celles de leur site officiel totalement séparé de celui-ci.
J'ai rectifié plusieurs fois certains passages parce que M. Bruyère téléphonait au président pour se plaindre, alors afin d'arrondir les angles, je dirais plutôt se faire entuber, j'avais corrigé
Et oui se faire traiter de dissidents pendant près de 100 ans puis renvoyer le qualificatif à l'envoyeur, ça fait mal. A noter que leur site commence à se rapprocher du mien avec une composition différente, une page de nouvelles et des photos; alors qui copie ? Mais avant d'atteindre ma vitesse de croisière .. y'a du chemin...
Quant à non pas la mais les publications d'Adrem, et les suivantes, ils ne semblaient pas avoir compris que j'en ai fait entièrement et seul la rédaction, c'est d'ailleurs clairement indiqué et sans l'avis de qui que ce soit ! C'est donc normal d'y voir mon url. Et j'ai également largement participé à leur diffusion qui m'a coûté entre 300 et 500 euros.
Ce n'est pas Adrem qui réalisait ces publications mais moi,
avec la collaboration d'Adrem qui se chargeait uniquement de la régie publicitaire.
Les fichiers téléchargeables sur ce site sont par ailleurs ceux que la société d'impression a reçu de ma part sur CD Rom.
J'ai entièrement fait à la fois composition, textes, photos et mise en page.
Et j'ai d'autres numéros en préparation.

Moi je signe, je ne me cache pas derrière un titre
Marc Poelmans

Ceci dit, je m'entend très bien avec plusieurs rouges.
Et vous savez la meilleure; lors de notre dernière fête, je suis allé porter une lanterne avec un St Martin pour un pote ... à la Renaissance où j'ai pris un verre !

Visé, terre de gildes
Pour anniversaire exceptionnel des Arbalétriers, un équipage pluridisciplinaire de neuf explorateurs a entrepris un voyage de sept siècles sur cette terre de gildes dont les mœurs intriguent et déconcertent souvent ceux qui n’y sont pas nés ou n’y ont pas atterri dès leur prime jeunesse.

Ils y décortiquent, parfois avec humour, la cohabitation multiséculaire, pimentée d’une rivalité parfois exacerbée, de ces gardiens farouches des us et coutumes de ce bout de Wallonie

Les auteurs
Ce volume réunit une équipe d'auteurs:
Claude Gaier (maître incontesté en histoire de l'arme, ancien conservateur du Musée d’Armes de Liège qui organisa l’exposition du 400e anniversaire des Francs Arquevbusiers en 1979), Jean-Louis Kupper, Françoise Lempereur, Jean-Pierre Lensen, Jean-Louis Maes, Jo Massin et Pierre Verjans, avec la collaboration photographique de Jean-Claude Dessart, sous la direction de Daniel Conraads.

Evidemment, l'ouvrage avait remis les pendules à une heure qui ne semble pas dépendre du même fuseau horaire de certains qui en firent une critique dans leur magazine. Les auteurs en ont accepté, en partie, certaines qui étaient justifiées, mais ont assez mal digéré cet esprit petit lors d'une réunion au centre culturel.
En rouge ce qui est écrit dans le papegaie, en noir mes corrections.

Le papegaie
Visé, terre de gildes. 

Eddy Bruvére. 

Nous avons lu cet ouvrage de 176 pages très bien illustré, un livre qui vient probablement a son heure. Mais qui aborde un sujet parfois délicat. Les différents auteurs, chacun dans sa branche, offrent un "panorama' assez complet des traditions1 propres a la ville de Visé. Parallèlement, ils apportent d'intéressantes mises au point sur le contexte historique et même politique. L’apport des photos est évidemment important pour permettre de saisir la réalité du patrimoine immatériel visétois.
Nous allons cependant proposer quelques corrections nécessaires2a une bonne compréhension et même une relecture de quelques passages "litigieux"3

Page 28 : les donateurs du Comblain sont bien Léonard et ]ean Cloes (et non Claes) - Ce nom de Cloes s'est perpétué chez les Anciens arquebusiers depuis le 18e siècle au moins.

Page 40 : cette aquarelle a en fait été réalisée pour illustrer la jaquette du double disque compact des musiques du patrimoine des Anciens arquebusiers gravé en 2004.

Page 42  nous émettons toujours les mêmes réserves quant aux supposés ravages de la peste à Visé à cette époque.
Moi aussi, la création de la gilde ne s'explique pas pour cette raison

Page 43 la gravure est de Noël Dorville (et non de Nicolas nous avions corrigé cette erreur et une exposition lui fut d'ailleurs consacrée en 2006 a La Renaissance).
Aquarelle de François Jaminet : s'il est impossible de déterminer si c'est la première tenue des Anciens arquebusiers avec "colback"4 c'en est bien la représentation la plus ancienne connue.

Page 50 : " ... 80 % des membres de son comité faisaient ou avaient fait partie du comité des Anciens arquebusiers... " . Nous souhaiterions en découvrir les noms ainsi que les biographies...5.
Une partie des noms ont été publiés et rejetés en bloc par les rouges, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre

Page 55 : «Lors des festivités [du 650e anniversaire des Arbalétriers - ndlr.]
le tenancier de La Renaissance, quartier général des Arquebusiers, ferma toute la journée du dimanche... ". Aucun souvenir de pareille attitude n'en est resté. Ce qui est certain, c'est que les Arquebusiers étaient massés devant leur local lors du passage de Baudouin 1er. Le roi s'adressa d'ailleurs à notre empereur Marcel Martin et à notre vice-président Martin  Cuitte6 devant La Renaissance.

Pas de souvenir ...C'est fou comme la mémoire peut parfois être sélective

Page 59 : " Le 15 novembre 1915, une demi-douzaine d'Arquebusiers détenus dans le camp pour prisonniers civils de Munsterlager en Basse-Saxe, y trouvèrent le courage d'y fêter la Saint-Martin ". En fait tous les Arquebusiers présentsont fêté la Saint-Martin même si on n'en voit qu'une demi-douzaine sur le document photographique qui nous en est resté.

Page 60 : "L'Histoire de la Compagnie royale des Anciens arquebusiers de Visé 1579 – 1979" a évidemment bien paru en 1979 (Imprimerie Wagelmans à Visé).

Page 85 : "Merx Pierre et Merx Laurent ont stu tirer l'bê côp amon lés Abastris " se traduit par " Merx Pierre et Merx Laurent ... ont été tirer le beau coup chez les Arbalétriers"». Ce qui change fort le sens de la phrase.
Traduction en français qui n'avait pas été souhaitée par les auteurs et la jeune traductrice s'est légèrement plantée

Page 88  Thomas Dossin fut bien évidemment un (remarquable) général-président des Anciens arbalétriers.

Page 87 : Henri Scuvie habitait en fait Rue Basse (N°32 actuel).

Page 90 La Coopérative "Les Anciens arquebusiers visétois' a été créée le 1er juillet 1909 et non "le premier juillet 1910". Sa création n'entraîne aucune " rupture8 ". Il est important de replacer correctement ce fait dans l'enchaînement des événements en 1909.
Les termes de " francs-rouges" n'ont jamais été retrouvés que sous la plume de Victor Horion (un arbalétrier), ce qui est pour le moins suspect.

Et aussi dans le patrimoine oral rapporté par la population visétoise, chez les arbalétriers, etc, pour autant que le patrimmoine oral représente quelque chose...

Joseph Haulet (1834-1887): et non 1934.
" Clément Scaff  président d'honneur des Francs (1909)"  1910 et non 1909.

La scission eut lieu en 1909 et pas 1910 et les Francs étaient rassemblés en 1909 et effectèrent leur 1ère sortie sous leur nouvelle dénomination en mars1910

" Alexandre Scaff-Thonan, président des Francs (1909-1930
9) : 1910 et non 1909.

Idem, non content de refaire l'histoire à leur sauce tomate, voilà qu'ils refont aussi celle des Francs


P. 91 : " ... explique sons doute la froideur, en cette occasion, des Anciens arquebusiers vis-à-vis de leurs concitoyens Arbalétriers... " : en fait, les Anciens arquebusiers, reprochant leur large soutien aux Francs et l'intervention franche et active de la part de plusieurs libéraux arbalétriers dans un conflit qui ne les concernait pas, n'ont pas voulu participer à ces manifestations.
Ce qui démontre bien que la gilde est en 1909 inféodée au parti catholique
et ils ont depuis très souvent attribué aux Bleus le terme de demi-franc.

P. 94 : " Léon Perot (1877-1958)... fut successivement Arquebusier, puis Franc-Arquebusier et enfin Arbalétrier... ". Nous ne pouvons nous prononcer sur ce fait, n'ayant retrouvé aucune trace de celui-ci dans nos archives.
Tiens l'auteur lui a pourtant trouvé, pauvre mémoire...

P. 137 : nous émettons toujours les mêmes réserves quant à l'importance de l'épidémie de peste en 1578/1579.
Moi aussi

P. 139 : " Les Francs-arquebusiers ont repris les pratiques et les rituels des Anciens arquebusiers... " : les Francs ont repris une partie de ces traditions, les déformant même à l'occasion.
Modifiées uniquement par obligation, et uniquement la messe à l'église, évidemment M. Bruyère ne sait pas à ce moment que quelques semaines plus tard les Francs retourneront à l'église avec leur titre de chef d'oeuvre du patrimoine en poche
P. 141 : " ...l'actuel empereur ..., nommé à vie par l'assemblée des membres. " : en fait, l'empereur est nommé par le Comité de la Compagnie.

P. 154 : "Les hiérarchies des deux Compagnies avaient d'ailleurs conclu une convention tacite..." : il semble ne pas y avoir eu de convention. Disons qu'il était généralement admis que cela se passe ainsi. De même, les petits garçons issus d'un mariage 'mixte' prêtent normalement serment à l'exemple de leur père. Mais dans les deux cas, plusieurs situations inverses ont également été constatées.
Et oui, moi j'ai un parent dont la mère fut mariée à un Franc puis veuve remariée à un sympathisant des Francs, et qui a épousé une rouge ... et sa compagnie. La fille de l'empereur Hadelin Woolf avait épousé un rouge

P.155 : " Les Arquebusiers étaient sortis très affaiblis de la destruction de leur local et de l'essentiel de leurs archives ... ainsi que des remous internes...". Si les Arquebusiers ont beaucoup souffert et beaucoup perdu, ils n'étaient absolument pas affaiblis  en moins de cinq ans, les archives sont en bonne partie reconstituées (1921 -1922), la Compagnie rééquipée (1920 -1922 - 1923) et surtout le local est reconstruit plus beau et plus grand qu'avant (juin 1923 plus une importante extension dès 1924).
Comment on refait des archives brulées ?? réécrire certaines choses qu'on a encore en tête, comme des musiques par exemple, oui, mais recomposer des archives...
P. 156. " les ambassadeurs bleus ", qui défilaient dans le cortège des Anciens arquebusiers furent ainsi... longuement ovationnés par les sympathisants rouges ". En fait, et pour la première fois, une délégation des Anciens arbalétriers en grand uniforme assista à la séance académique des Anciens arquebusiers. Mais c'est vrai qu'elle fut saluée par une véritable ovation10
" le 25 avril 2010, elles participent toutes les trais au grand cortège historique... "  ce ne fut pas le cas ce dimanche 25 du mois d'avril.
En fait, ils refusèrent de participer! Et ce pour ne pas intégrer le cortège des Bleus puis devoir saluer les Francs et être à égalité avec eux, ayant reçu une lettre des Arbalétriers suite à leur conduite lors de la visite de le Reine et le non respect des conventions prises avec le Palais Royal.
Les Arbalétriers ne voulaient pas qu'ils rééditent l'épisode en faisant une délégation plus importante que celle prévue



Ces commentaires, parfois judicieux puisqu'ils relèvent de petites erreurs montrent cependant encore une fois ma mauvaise fois affichée de certains correpondants du Papegaie.

Plus interpellant sont les remarques faites en fin de page pour souligner les corrections et que voici:

1. Nous avons été moins attentifs aux 'relations' indirectes avec la politique et aux "cumuls" gilde/politique.

Normal, s'intéresser à l'aspect politique c'est devoir analyser les origines de la scission et la main mise des catholiques sur la gilde en 1909

2. Par exemple, sans mise au point, on pourrait croire qu'il existe deux artistes nommés Dorville, soit Noël (le vrai) et Nicolas ici nommé (le faux).

3. Notre ambition se limitant à quelques corrections évidentes et non à une refonte ou même à une quelconque polémique. Nous regrettons, malgré tout, l'une ou l'autre 'légèreté' puisée à des sources peu fiables et publiée sans vérification préalable

En fait ils estiment que la seule source fiable est la leur.
Mais un vrai travail de recherche se fait en allant justement voir partout

4.Ou bonnet à poils - le terme 'colback' est usuel à Visé.

Ou bonnet d'oursin
Je fais la remarque également chez les Francs que le terme colback est impropre au modèle porté


5. Ou alors, ils étaient trois dans ce comité. Ou quatre.

De la mauvaise foi crasse !!
Ca ne mérite même pas de commentaire

6. Le président Walthère  Roujob se trouvait dans la tribune d'honneur placée devant l'actuel Centre culturel.

7. Nous aurons probablement l'occasion de revenir sur cet événement.

8. La création de la Coopérative, lors d'une assemblée générale, fut bien acceptée par les membres. Ceci malgré les articles écrits par des étrangers à la Compagnie et publiés dans Le Petit Populaire.

Peut-être, mais le Moniteur belge fait état de la création de la Société coopérative le1er août 1909 voir
http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv/tsvf.htm avec N° d'entreprise 0402.446.268
et cela scella bien la scission empêchant tout retour en arrière.
On est bien en 1909


9.  Ayant quitté  les Arquebusiers en 1903, Alexandre Scaff se fait totalement oublier pour n'apparaître qu'en 1910 sous un autre uniforme, celui de président des Francs.

Il a pris ses distances avec certains membres de la gilde pour les motifs que l'on connait, mais il ne fut pas le seul contrairement à ce que les rouges ont toujours affirmé Et sil reparait en 1909 et pas 1910, chez les Francs ce n'est pas pour une question d'élection ratée et de membres qui ne l'auraient pas soutenus... mais qui le suivent quand même en 1909.
Ca ne tient pas la route


10   C'est en 2005, lors des festivités organisées à l'occasion de la remise des diplômes de reconnaissance au Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française de Belgique qu'une délégation d'Anciens arbalétriers intégra le cortège.

En fait la préséance eut voulu que la cérémonie se déroulât chez les Arbalétriers dont la participation à cette manifestation fut l'objet pour eux de houleux débats.


La scission eut pour effet immédiat de séparer le patrimoine de l'ancienne gilde.
Le patrimoine de la compagnie fut dispersé, chacun conservant les objets qu'il avait en garde en fonction du choix qu'il fit vers l'une ou l'autre gilde.
En fait n'étant pas constituée sous la moindre forme de société quelconque, tout appartenait à tout le monde, et on joua la carte du premier servi.
Le local n'appartenait pas non plus à la compagnie, il était loué à M. Brouha qui marchait dans les rangs des Francs
Les anciens-arquebusiers se retranchent aujourd'hui derrière leurs reliques comme autant de trophées qui selon eux, légitimeraient leur ancienneté et pas celle des Francs.
En fait, chacun garda ce qu'il avait mis de côté ou qu'il gardait chez lui et cela revint à la compagnie qu'il rejoignit.
L'empereur Leers passa ainsi avec son collier du côté des dissidents qui conservèrent également d'anciennes statues.
Ces statues, avec le reste, furent détruites en 1914.
Des actions achetées par la compagnie atterrirent chez les Francs.
Lorsqu'il quittèrent le bâtiment en 1913 les Francs transportèrent leur matériel sur une charrette à bras.
Un jugement au civil est peut-être intervenu également après le procès de 1910, en vue de répartir le patrimoine, c'est une piste à creuser qui m'avait été soumise par le greffier de la justice de paix de Visé

Quant au collier, selon les sources d'un historien digne de foi, il subit une très importante restauration à Bruxelles entre les deux guerres et on ne peut affirmer avec certitude, faute d'analyses exactes, probantes et impartiales, qu'il s'agit du collier original et dans quelle mesure cette restauration ne consista pas à en refaire une copie, éventuellement avec l'argent du collier original, le cas ne serait pas unique en son genre
Cette affirmation dans la presse locale n'amena aucun démenti dans les années 80 !!
Les Anciens-Arquebusiers publièrent un jour dans leur magazine le Papegaie que le collier subirait une analyse complète en vue de dater avec certitudes son origine mais longtemps plus tard écrivirent que deux placards auraient été authentifiés (sur les 11).
Les études tendant à démontrer pourquoi aucune identification des fabricants originaux des différents placards n'est possible sont assez fumeuses, ceux-ci auraient par exemple omis volontairement d'apposer leur marque afin d'éviter certaines taxes... sur un objet clairement exposé à la vue de tous, alors qu'au contraire de tels ornements leurs auraient fait une sacrée pub.
Il n'en reste pas moins que c'est une belle pièce d'orfèvrerie dont les auteurs, même du 20e siècle, mériteraient d'être connu
A Montzen le papegay fut fabriqué avec l'argent refondu des anciennes médailles des rois du tir antérieurs) une datation du métal serait donc faussée, mais il semble qu'un spécialiste radiesthsiste du côté de mons soit capable de déterminer avec certitudes l'âge de certains métaux, et l'âge d'une transformation éventuelle. Il a par ailleurs réussi à identifier de fausses copies de pièces anciennes et décellé les anciennes murailles de la ville enfouies dans le sol..
Ce n'est que vers la fin du 20e siècle qu'une théorie selon laquelle le collier aurait été enterré en 1914 fit son apparition.
A noter que la bonne foi de certains peut facilement avoir été abusée par des anciens qui ont préféré taire certaines choses dans l'intérêt de leur compagnie plutôt que de dire la vérité à leurs enfants.
Les Anciens-Arquebusiers n'ont jusqu'à présent jamais pu prouver l'authenticité de leur collier par une analyse sérieuse alors que des méthodes existent, il est possible aujourd'hui non seulement de dater l'âge d'un métal, mais aussi de dire si celui-ci a été façonné à la date qu'indique son âge ou plus tard.
Il est en effet facile d'utiliser un matériau ancien en confectionnant un faux moderne, c'est très courant dans le domaine des faussaires en oeuvre d'art.

Mais évidemment ils vont encore m'accuser de prêcher le faux ... à eux de prouver le vrai !

Ce qui est assez étonnant c'est que j'ai choisi de faire restaurer le collier de l'empereur des Francs au moment même où celui des rouges était lui aussi chez le même bijoutier de mes amis chez qui je passais à l'époque beaucoup de temps.
J'avais d'ailleurs travaillé sur celui des Francs en appliquant une fine couche d'or sur certains éléments du St Martin du médaillon central.
Les deux colliers passaient ainsi la nuit ensemble dans le coffre de l'ami Josy.


La reconnaissance que les Anciens Arquebusiers ont eue de la Communauté française en 2006 et derrière laquelle ils se retranchent comme si c'était un titre de noblesse, ne leur donne pas plus d'authenticité que les Francs.
Le retard dans le dossier ne fut rien d'autre qu'une manoeuvre d'origine politique.
Alors qu'ils ne demandaient que la reconnaissance de leur musée, la proposition de reconnaître les Francs-Arquebusiers comme patrimoine immatériel fut formulée en 2003 par Rudy Demotte lui-même alors ministre de la culture puis par son successeur Christian Dupont, puis par Fadina Laanan qui lui succéda comme le prouvent les écrits ci-dessous

Ni les arbalétriers, les premiers nommés, ni les rouges ne connaissaient le Décret relatif aux biens culturels, mobiliers et au patrimoine immatériel de la Communauté française du 11 juillet 2002. C'est après la nomination de nos amis arbalétriers que tant chez les rouges que les Francs, on s'activa autour du dossier pour le faire avancer.
En fait il est certain que certains ont intrigué afin de freiner le dossier des Francs et les demandes de renseignements sur son avancement sont toujours restées lettres mortes ce qui le démontre à suffisance.Certains mandataires politiques du bon bord furent invités à Visé et appuyèrent le dossier des rouges, normal, j'avais fait de même, avec des mandataires du même bord mais sans trop de succès.
Il est en outre certain que les renseignements fournis au niveau de la ville de Visé lorsqu'on pose des questions sur les gildes de Visé font aussi la part belle aux anciens arquebusiers et ont remis en cause l'existence des Francs Arquebusiers pendant longtemps. Certains écrits font état de la naissance des Francs en 1910.
Le parti pris de certains employés communaux est on ne peut plus clair. Ils se reconnaîtront.
Dans le même ordre d'idées, les lettres et mails moqueurs d'auteurs courageux et anonymes régulièrement reçus justifient l'absence de forum sur ce site.

Mais les intrigants viennent de se casser les ongles.
En effet, après avoir réexaminé la situation, laquelle est bien expliquée par plusieurs auteurs dans le livre "Visé, terre de gildes", le comité du patrimoine s'est rendu compte que des informations volontairement erronées avaient été fournies, on trouvait par exemple dans le dossier que les Francs étaient une dissidence ... des arbalétriers.
Les Francs Arquebusiers ont enfin officiellement été avisés ce 15 juin 2010 de leur reconnaissance comme patrimoine immatériel de la Communauté française, l'acte final signé par le ministre leur est parvenu le 26 octobre 2010.

Quant à ceux qui ont sciemment fourni de mauvaises informations, nul doute qu'ils se sont fait des amis parmi les personnes qu'ils ont trompées...


Là où la rivalité entre gildes conduit parfois à des excès.
Ainsi dans les années 90, alors que j'étais chef de service à la poste de Visé, un de mes agents subalternes, rouge, ne parvenait pas à digérer d'être placé sous mes ordres.
Il ne faisait pourtant pas son travail correctement, et à plusieurs reprises, je l'avais couvert en ne signalant pas son comportement et en lui demandant de s'en tenir aux prescriptions de son service car il risquait de sérieux ennuis si des clients réclamaient.
Il ne manquait jamais une occasion de lancer une pique, mais c'était fréquent entre collègues et ça n'amenait jamais rien de sérieux dans une bonne ambiance.

Un jour pourtant, sans raison précise, il se montra insultant et d'une grossièreté épouvantable à mon égard, et ce devant plusieurs témoins de la scène.
Il se fit interpeller par ses collègues qui lui dirent qu'il était complètement fou car une telle attitude était un motif d'un renvoi pour faute grave sans indemnités.

La scène avait été publique et les collègues estimaient qu'elle ne devait pas rester sans sanctions et arriva aux oreilles du patron.

Je suis allé le trouver moi-même en lui expliquant que c'était un mouvement d'humeur d'un rouge mal luné,qui ne supportait pas d'être commandé par un Franc, qui ne savait pas laisser ses états d'âme aux vestiaire et en faisait une véritable guerre.
Et j'ai demandé qu'on laisse tomber en le mettant simplement en garde
Ce qui fut fait...
L'intéressé m'en a plus tard remercié et tout est rentré dans l'ordre.
Cela démontre jusqu'à quels excès certains se laissent aller.
J'aurais pu exiger qu'il soit mis dehors et au mieux il aurait été déplacé dans un autre bureau et aurait été mis à pieds sans solde pendant un moment.


Dans le même genre.

Depuis 2004 des panneaux annonçant la fête des Francs étaient placés à la sortie de l'autoroute de Visé.
panneau à l'entrée de la ville
Ces panneaux ont été vandalisés à plusieurs reprises, décrochés, cassés et jetés.

Ce fut le cas spécialement de celui qui annonçait en 2005 la fête de St Martin laquelle commençait à Visé le jeudi 4 novembre pour se terminer à
Tours le 11 qui suivait, au tombeau de saint Martin.
Bien sûr, c'était personne.


Ce fut encore le cas en 2007 , ce qui mettait les rouges dans une position très désagréable devant ces actes délictueux selon l'adage "à qui profite le crime"

C'est une dégradation de propriété privée qu'on retrouve aussi à la salle où les drapeaux du coin ont été arrachés à plusieurs reprises


6 juillet 2014

Histoire d'une restauration.

Début 2013, un appel est lancé via la presse locale afin de soumettre des idées pour la commémoration de 14-18 à Visé
Dans un mail envoyé le 5 février au bourgmestre, je soumis l'idée de reconstruire à l'identique le monument détruit en 1942 ainsi qu'un panneau explicatif fait depuis des années et qui, proposé à la police locale, n'a jamais eu d'écho.
Le 26 février le bourgmestre répondit ...Je tiens à souligner que la participation de la Ville de Visé à l'association des Villes Martyres se limite uniquement à la destruction de la Ville dans la nuit du 15 au 16 août 1914...
J'ai également proposé ce projet aux Francs Arquebusiers qui me répondirent simplement ... ne rien avoir à faire avec les gendarmes.

Lors de la réunion du 7 mars 2013 à l'hôtel de ville (ici) où j'étais en tant que devant-le-pontois et conservateur d'un musée local, un premier tour de table fut fait.
Mon projet ne sembla pas du tout attirer l'attention à l'exception de celle des gendarmes mais ils n'avaient aucun budget.
Nous apprenions ensuite qu'il était possible de faire subsidier les projets.

J'introduisis donc un dossier le 2 mars 2013 auprès de la Communauté Wallonie Bruxelles qui le 4 mars me répondit
Des actions comme celles décrites dans votre courriel peuvent être éventuellement reconnues et faire l’objet d’un financement dans le cadre de deux catégories d’appels à projets :
L’appel à projets pour la mise en valeur de sites, traces, biens exceptionnels ou l’organisation d’événements de grande envergure présentant un intérêt majeur pour la Wallonie.
Un appel de ce type, pour des actions à mener entre le 1
er juillet 2014 et le 31 décembre 2014, sera lancé au début du mois de septembre 2013.
Pour être éligibles, les dossiers doivent toutefois être déposés par une province, une commune ou un centre culturel reconnu, ...
Je ne pouvais pas lancer ce projet via la Jeunesse de Devant-le-Pont ou les Francs Arquebusiers qui n'ont aucune personnalité juridique,  je devais obligatoirement passer par la ville, un centre culturel ou une asbl.

J'avisai le 4 mars l'échevin Luc Lejeune de la teneur des messages, il me répondit le même jour, me demandant d'obtenir l'adhésion des organisations patriotiques et il se chargeait d'introduire le dossier au collège.
Je bénéficierai tout le long de son soutien ainsi que de celui de l'échevin du tourisme Viviane Dessart qui reprendra ensuite le dossier relevant plus de ses attributions.

Il ne sera guère difficile d'avoir l'aval des associations tant d'anciens combattants que des anciens gendarmes qui soutiendront le projet et en parleront dans les médias sociaux, sur leur site et dans leurs revues.
J'introduisis donc de manière officielle le dossier, ma lettre fut contresignée par l'échevin Lejeune.
Plusieurs échanges téléphoniques avaient par ailleurs eu lieu avec le responsable de la communauté Wallonie Bruxelles qui soutenait mon projet qu'il trouvait d'ailleurs bon marché face à d'autres et qui selon lui allait être accepté sans problème, il allait le soutenir.
Ce fut chose faite.
La région prenait en charge 90% des 3000 euros demandés.

J'introduisis donc comme prévu, nous sommes début 2014, plusieurs demandes de devis à des tailleurs de pierre.
Marquet de Devant-le-Pont/Visé s'avisa le moins cher, même si son estimation initiale de 2013 (2.500 euros ) fut un peu augmentée après examen de la photo, vu le lettrage assez conséquent, le prix est passé à 3500 euros, prévoyant j'en avais demandé 3.000.

le monument à Bouko et Thill de 1920Il me restait à obtenir une image très correcte afin d'avoir le maximum de détails, je ne possédais alors que la photo de l'inauguration mais assez imprécise
Un appel fut lancé via la presse locale, puis via l'émission la Vie est Bel de RTL radio.
J'obtins une photo où le texte était clair.

S'en suivit alors le travail de refaire, au départ de ces deux photos, le plan du monument de manière aussi précise que possible.

Pour éviter une augmentation du prix en évitant le placement, c'est le service travaux de la ville de Visé qui se chargerait de l'enlèvement de l'ancien monument et du placement du nouveau.

Ce que les ouvriers ont remarquablement fait.
Sur les 3.000 initialement prévus, la région en a supporté 2.700 et la ville 300, sans compter le salaire des ouvriers communaux.
Il me restait à trouver le financement du dépassement de budget, à savoir 500 euros.

Il me restait +- 150 euros dans la caisse du musée, j'ai dès lors financé personnellement le reste en attendant un éventuel apport de dons.
Une après-midi avec projection de film sur 1914 à Visé, ne rapporta rien, me coûtant plus en frais qu'en recettes, les spectateurs étant très peu nombreux.
Visiblement la culture ne rapporte pas.

Mais si ma casquette de conservateur du musée des FAV peut m'ouvrir certaines portes, dans ce cas elle m'en a fermées car vu la rivalité entre les gildes, alors que cette organisation n'est pas financée pour un seul centime par la CRFAV, on s'imagine qu'il s'agit d'un projet des Francs Arquebusiers, alors qu'il n'en est rien.
Cela explique plus que certainement le peu de dons (moins de 200 euros).les restes du monument de 1920

Cela ne va certainement pas m'arrêter, plus on me bloque, plus je m'obstine !
La somme étant complète, la mise en place commença fin juin.
A l'enlèvement du monument de 1946, un morceau de la pierre originale fut récupéré, il fait 10 cm d'épaisseur et de 50 à 60 cm de haut, il était enterré 20cm sous le sol et en dessous se trouvait encore un socle de 10 cm de large en pierre bleue et d'une hauteur d'une cinquantaine de cm. Je l'ai récupéré, ersonne n'en voulant je l'ai placé dans mon jardin dans une partie empierrée.
Depuis le monument original, le trottoir a été remonté de plus d'un demi mètre !
Le monument avait l'air plus large, mais en fait l'arrière était fait d'une maçonnerie qui épousait son contour et le collait à la façade de la poste.
Le nouveau fait 20 cm d'épaisseur.

Il fut mis en place fin juin, il ne restait que l'inauguration à organiser

J'ai également mis la cérémonie en place.

En définissant les positions de chacun
Aussi en prévoyant les morceaux de musique, entre autres que l'harmonie joue la Marche de la Gendarmerie, et au cimetière le Last Post.


Je rencontrais dans le même temps les anciens para commandos qui seraient présents, du moins ceux qui acceptèrent, la rivalité entre gilde jouant, certains ont fait passer leur parti-pris avant leur patriotisme.

Il faut savoir que la date de l'inauguration m'importait peu.
L'important était que ce soit fait avant le 4 août, journée très chargée, et que si c'est le jour de la fête des Francs Arquebusiers qui a été choisie, c'est uniquement pour pouvoir d'une part bénéficier de leur harmonie qui passait devant le monument, et d'autre part donner un certain lustre à la cérémonie, mais ça ne m'aurait absolument pas gêné d'inaugurer le 29 juin ou le 10 août puisqu'il ne s'agissait pas d'une organisation spécifique de la compagnie.

La ville de Visé allait offrir le vin d'honneur.
Les invitations officielles de Francs furent lancées mais on "oublia" l'inauguration du monument, la seule chose qui différenciait cette fête d'une autre.

Sur le carton d'invitation à la cérémonie et au vin d'honneur les mentions initialement prévues en plus; "Musée des Francs et conservateur Marc Poelmans", disparurent au profit exclusif de Compagnie Royale des Francs Arquebusiers et ville de Visé qui invitaient.

Une initiative et une réalisation entièrement personnelles ont été entièrement récupérées.
Dans les discours, pas un mot, même à la séance académique, mon nom ne sera jamais cité et tout est énoncé comme si la compagnie avait tout fait alors qu'il n'en est absolument rien.
A part moi, personne n'a levé le petit doigt dans cette aventure, mis à part les ouvriers communaux auquel on avait confié un travail.
Pour finalement me retrouver sur le banc de touche.
Je ne cherche pas les honneurs, contrairement à certains je ne suis pas un chasseur de médailles, mais être purement et simplement "oublié" me reste en travers de la gorge, surtout que ce n'est pas la première fois.

Comble de ridicule, pour cause de football, on n'alla pas chercher St Martin le samedi.
On a même eu le culot de nous convier quand même à venir voir le foot à la salle !
Sortie annulée soi-disant par sécurité à cause des supporters, alors qu'ils étaient rassemblés dans un carrefour où nous passions à 100 mètres et qu'ils étaient occupés à regarder le match...
Mais encore aurait-il fallu partir pendant le match !
Impossible, le foot était pour beaucoup bien plus important que nos traditions !
Bien sûr je n'y suis pas allé, pour y faire quoi, je n'aime pas le football. Ayant prévenu que je n'avais rien à faire à la salle si ce n'était pour le programme initialement prévu et désapprouvant cette annulation, je me suis fait purement et simplement envoyer au diable (formule polie) par le président. Je n'excuserai JAMAIS l'affront qui fut public (et écrit)
Il n'y aura pas le 21 juillet 1% des drapeaux nationaux encore arborés comme pendant la coupe du monde.
Le patriotisme du ballon rond ... foutaise !
Je pense que c'est par représailles que St Martin a fait en sorte qu'il pleuve et que la Belgique perde, et le lendemain il faisait beau et à l'heure du match de la veille, il envoyait une drache nationale pour leur rappeler l'affront.

Ayant eu plusieurs prises de bec, le mot est faible, j'avais décidé de ne pas me présenter à l'inauguration et de ne pas participer à la fête.
Je l'ai fait uniquement par respect envers mes invités venus d'Ypres pour défiler dans le cortège en uniforeme de 1914.

A 10h30, abandonnant mes invités je dus aller moi-même avec un membre, enlever la bâche et la remplacer par le drapeau national pour couvrir le monument.
Même ça, ça n'avait pas été fait !
La seule chose dont je ne me soit pas personnellement occupé est l'amplification lors de l'inauguration, elle avait en réunion été confiée à un membre, André Verjans qui s'était lui même proposé alors qu'il avait toujours critiqué ce projet, mais qui le jour venu avait "oublié.
Je considère plutôt cet "oubli" comme un sabotage délibéré !
Si j'avais été prévenu à 10h30, une amplification aurait été en place bien avant 11h30, il me suffisait de donner un simple coup de fil, pire, à 100 mètres, il y avait une amplification disponible à la salle.

Le monument de 1920, ce qu'il en restePar soucis de faire le lien entre l'ancien et le nouveau, le drapeau national était attaché à un morceau du monument de 1920.
Avec la plaque de 1946 ce morceau a rejoint le musée de la ville.
J'ai conservé le grand morceau dont personne ne voulait, il ne comporte malheureusement aucune inscription. Il me rappellera cette journée.

Je remercie les échevinats des travaux et du tourisme de leur support, mes amis des groupes de reconstitution historique, ainsi que les associations patriotiques qui elles n'ont pas manqué de m'adresser leurs remerciements.
J'ai pour satisfaction celle du devoir accompli.
Ce monument m'a empêché de dormir pendant des mois, j'ai bien dormi après l'inauguration (jusqu'à être de nouveau tenu éveillé par d'autres projets déjà lancés)

Il manquait une phrase dans le discours que j'ai prononcé, j'y avais renoncé et me suis ravisé à la dernière minute ne voulant pas en plus laisser la part belle à un autre qui aurait lu mon texte, elle était prévue, mais dans l'émotion comme elle n'était pas sur mon papier je l'ai zappée:
...
Aujourd'hui nous l'inaugurons, reconstruit dans sa version originale.
Ce ne sont pas les Francs Arquebusiers qui inaugurent ce monument aujourd'hui, mais une assemblée de patriotes.
Nous ne sommes pas là pour faire du spectacle ni pour nous mettre en valeur comme si nous avions accompli un exploit, l'exploit fut fait il y a 100 ans.
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Ce n'est pas la première fois qu'après m'être démené comme un diable, je suis mis sur la touche et que certains tirent à eux la couverture, profitant d'un travail qu'il n'ont pas accompli.
Mais ce fut ma dernière réalisation exceptionnelle dans le cadre de la compagnie des Francs Arquebusiers, il n'y en aura plus d'autre, même si autre chose était déjà prévu.
Cela ne signifie pas que je n'ai plus de projets, mais plus avec eux.
Je terminerai en signalant, c'est exceptionnel, que je suis allé boire un verre chez les Anciens Arquebusiers où j'ai été bien reçu.


Messages anonymes.

Régulièrement, des messages parviennent de manière anonyme, par mail ou par courrier ordinaire.
Et oui je garde tout !
On est très courageux derrière une absence de signature ou en se mettant à l'abri derrière un nom général dans un magazine car le papegaie ne porte pas la signature des auteurs
Personellement je ne me suis jamais caché derrière la compagnie, j'ai toujours revendiqué ma signature au bas de ce que j'écris

Quelques exemples:

L'envoi d'un courageux anonyme reçu dans ma boîte aux lettres, un parmi d'autres,
une photocopie d'un article d'1/8 de page de La Meuse collée sur une feuille A4, avec la légende de la photo rehaussée de fluo et la mention manuscrite "Et vous ...?"

Et la réponse via la page news du site
ne sachant répondre directement à l'auteur anonyme
La Meuse consacrait 1/2 page aux Francs!

Tiens, c'est à la rubrique "folklore"
Nous sommes dans La Meuse de ce lundi 11 juillet sur 1/2 page (voir la page presse), quant
à la qualité de notre 426e fête d'été, reportez-vous à la
page qui lui est consacrée.
Les Francs Arquebusiers - La Meuse 11-07-2005

Sous ce message est cachée l'adresse mail: nestorgaumant@yahoo.fr
----- Original Message -----
From:
..... ....... To: arquebusiers@skynet.be
Sent:
Friday, April 07, 2006 5:40 AM
Comment expliquez vous le fait d'avoir été reconnu compagnie royale en 1935 alors que les anciens arquebusiers l'ont été bien avant.
Encore une erreur des historiens ?
Ou bien une négligeance des premiers francs arquebusiers ?
Ou bien to